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jeudi 19 juin 2008

Cinq jours de fête pour Tana

Lu sur Midi Madagascar le 19/06/2008 par RHD.



La Fête de la Musique et la Fête Nationale, deux manifestations qui n’ont peut-être pas la même valeur sociale mais qui pourtant se rejoignent dans leur objectif.
Consciente de cet état de fait, la Commune Urbaine d’Antananarivo a mis en place avec l’opérateur Telma plus de 5 jours de festivités. Une journée, un thème, c’est un peu ce qui ressort de la programmation présentée par les deux parties lors de la conférence de presse qui s’est tenue hier à Mahamasina.
Ainsi, le 21 juin, le coup d’envoi sera lancé avec une grande caravane musicale qui sillonnera les rues d’Antananarivo. Un projet initié par Noro Robinson de l’Alliance Française et qui prendra cette année le nom de « Telma Parade ». Pour une journée, toutes les entités seront représentées, de la danse au théâtre en passant bien entendu par la musique. Au total, près de 100 personnes prendront le départ à l’AFT. Parmi les groupes à l’affiche de cette grande caravane, la Cie Miangaly, la troupe Raozin’i Gasikara, les majorettes de l’ESCA, les élèves du CNEMD mais aussi des groupes bien connus tels que Djampela ou encore Dhivin.

Roller, rock ou tropicale ?

Mais afin d’égayer comme il se doit la population tananarivienne en ces temps de fête, chaque journée sera consacrée à un thème bien précis. Ainsi, le 22 juin, l’association BR2S organise un grand concours de roller et autres disciplines de la culture urbaine. « Les inscriptions seront ouvertes le 21 juin à l’esplanade Analakely de 14h à 17h. Différentes épreuves auront lieu le lendemain », explique Koby, le SG de BR2S.
Après les jeunes, place le lendemain au rock avec des groupes comme Kiaka ou encore Iary pour une animation podium. Mais la température risque de monter encore plus avec une journée « Ambiance tropicale » avec Fandrama, Lianah, Lôla ou encore Mamy Gotso.
Le 25 juin, les enfants seront à l’honneur avec une distribution de lampions offerts par Telma et la CUA. Car comme ils le disent si bien, « Une fête nationale sans lampions, n’en serait pas une. » Alors tous en chœur, « Arendrina ôôô …. ».
Une programmation qui ne manquera pas d’égayer les petits comme les grands. A suivre de très près.

mercredi 4 juin 2008

Instauration d’un institut des métiers de la ville


Lu sur Tribune de Madagascar le 04/06/2008, par Manjakahery Tsiresena.


Une enveloppe de de 110 000 Euro a été allouée par la Région Île de France (RIF) à la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA) et 22 000 Euros par l’ambassade de France, dans le cadre de l’instauration d’un institut des métiers de la ville. Une convention avec la RIF a été signée par le maire de la capitale, Andry Rajoelina, hier pour concrétiser l’instauration de cet institut.

Cette convention porte sur la création de l’institut des métiers de la ville (IMV). Il s’agit d’une structure créée dans un souci de renforcement de capacité des services de la CUA, selon les explications fournies par les responsables de la commune. Cette structure vise à appuyer la maîtrise d’ouvrage des projets de la CUA.

Pour atteindre un tel objectif, il sera nécessaire de dispenser des formations aux personnels de la commune. Il faut aussi faire des études, des expertises et un centre de ressources. Une équipe constituée sur place par des coopérants techniques Français et Malgaches appuiera de façon permanente les actions de la CUA, et des experts franciliens viendront régulièrement renforcer la structure ou effectueront des études pour le compte de la CUA.

- Montant des actions de la Région Île de France dans la Commune Urbaine d’Antananarivo :

• 110 000 Euros pour l’Institut des métiers de la ville qui s’ajoute à la 22 000 Euros offert par l’ambassade de France.

• 80 000 Euros pour la mise en place de terrains de sports dans les quartiers de la Ville.

• 400 000 Euros pour la thématique transport urbain.

mardi 3 juin 2008

« Il faut réactiver les bouches d'incendie »


Lu sur L'Express de Madagascar le 03/06/2008, par Noro Haingo Rakotoseheno.

Le chef de corps des sapeurs-pompiers suggère la construction de caserne dans chaque arrondissement.

Pour quelle raison les sapeurs-pompiers de Tsaralalàna n'interviennent-ils pas en cas d'incendie en dehors de la commune urbaine d'Antananarivo ?
- En principe, la caserne des sapeurs-pompiers de Tanjombato s'occupe de la périphérie comme Iavoloha, Sabotsy-Namehana ou Itaosy. Les sinistres dans les six arrondissements sont du ressort de la caserne de Tsaralalàna. Certaines communes en dehors de la ville ont cessé de verser leurs cotisations à la caserne de Tanjombato, ce qui empêche cette dernière d'agir convenablement en cas d'incendie.
Existe-t-il une solution à cela ?
- Il faut chercher une solution pérenne pour éviter le pire. Chaque arrondissement de la capitale doit se doter d'une caserne de sapeurs-pompiers, pour que le feu soit toujours maîtrisé à temps. Ceci étant, il est du devoir de chaque maire de procéder à la protection de la population.
Certaines victimes vous reprochent de la lenteur des interventions...
- Le délai d'intervention est fonction du lieu du sinistre et des difficultés inhérentes à la circulation. La recherche d'un point d'eau ou d'une bouche d'incendie retarde la maîtrise des feux, vu la capacité de nos camions-citernes. En outre, nous manquons d'éléments et il est temps de transmettre aux cadets les expériences des aînés. De même, il faudrait
renouveler le matériel et multiplier les bouches d'incendie.
Comment expliqueriez-vous la série d'incendies survenue récemment ?
- Il n'y a aucune explication générale à cela, la cause diffère d'un sinistre à un autre. Pour prévenir les incendies, j'incite les propriétaires d'établissements ouverts au public de procéder à une étude de la prévention. Elle comprend le processus pouvant éviter l'éclosion du feu, l'installation d'un robinet d'incendie ou tout simplement d'un exctincteur de feu. Cela revient à protéger par soi-même ses biens avant l'intervention des sapeurs-pompiers.