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mardi 11 mars 2008

Les sinistrés entament leur 4e semaine

Lu sur Tribune de Madagascar le 11/03/2008, par Hassy


Les foyers sinistrés, victimes du passage du cyclone « Ivan » vivent aujourd’hui encore dans les sites d’accueil dans les quasi-totalités. Même si les eaux se sont retirées dans certaines zones, des familles n’ont pas encore pu rejoindre leurs habitations pour cause de travaux. D’ailleurs, l’effondrement des maisons est aussi à craindre après les pluies battantes relayées par la canicule.

Pour la zone de Morarano Alarobia, les 159 sinistrés entament leur quatrième semaine de séjour dans les tentes. Ils aimeraient rentrer chez eux, mais de nombreuses réparations les attendent. Sans ressources, ils sollicitent les aides de la commune et du ministère des Travaux Publics. Par ailleurs, le sinistre a contraint les victimes à délaisser, voire abandonner leurs biens lesquels ont été pillés par des voleurs. Les animaux domestiques ainsi que les cultures vivrières ont été les plus touchés par ces actes malveillants. Pendant ce temps, ces familles sinistrées bénéficient des services sanitaires de la Croix rouge et des dispensaires qui les assistent quotidiennement en procédant à des consultations et en leur prodiguant des soins gratuits. Il ressort de ces consultations et soins quotidiens que la diarrhée et le paludisme sont les maladies les plus fréquentes. Des problèmes de santé sont évoqués car il est difficile d’isoler les malades faute d’infrastructure suffisante.

De plus, les familles s’obstinent à rester groupées en dépit de la promiscuité et des risques accrus de contagion. En tout cas, ces familles sinistrées sont approvisionnées hebdomadairement en riz et autres produits de première nécessité par la commune urbaine d’Antananarivo et le Bureau de gestion des risques et catastrophes (BNGRC). Les sinistrés précisent toutefois que ces vivres ne seraient pas suffisants, les obligeant le plus souvent à chercher les compléments ailleurs. Certains d’entre eux dénoncent dans une toute autre perspective que des « quatre mis » recensés auraient profité du cyclone pour intégrer les sites d’accueil et bénéficier des aides alimentaires et médicales. C’est pourquoi certains ne sont pas prêts de partir. Ils réclament par conséquent des contrôles beaucoup plus stricts.

mardi 4 mars 2008

L'après-cyclone Ivan - Les sinistrés souffrent de la toux

Lu sur L'Express de Madagascar le 04/03/2008, par Noro Haingo Rakotoseheno

A la lecture de la consultation des sinistrés malades issus de Saropody et d'Andohatapenaka, l'avancée des infections respiratoires aiguës (IRA) est confirmée. La toux, signe d'IRA, est la principale maladie des villages de tentes. « 25% des sinistrés par jour y sont auscultés, à cause des IRA », précise le docteur Hervé Rabeson, de l'équipe sanitaire mobile de la Commune urbaine d'Antananarivo. Viennent ensuite la grippe, la diarrhée, la dermatose, la malnutrition et la conjonctivite. Selon le docteur Eric Ratsimbazafy, responsable sanitaire d'Avaradrano, la grippe, qui est une maladie épidémique, est causée par un virus. Celui-ci se répand très vite, à cause de la promiscuité des gens vivant sous une même tente ou dans une enceinte confinée.

Kits d’urgence

Pour le cas des sinistrés de la Commune rurale d'Ambohimanambola (CRA), à Avaradrano, le médecin chef du Centre de santé de base (CSB II) d'Ambohimanambola, Dr Armande Rahasimbolanalitera, souligne que le nombre de sinistrés atteints d'IRA est actuellement en baisse par rapport à l'année dernière. « Seules dix personnes sur deux cent vingt-six hébergées dans ce site en souffrent, contre soixante-dix l'année dernière », fait-elle remarquer. En réponse aux besoins médicamenteux pour traiter ces maladies, l'Unicef renforce les trente-quatre CSB II dans la région d'Analamanga. Une dotation en kits d'urgence a débuté avec la CRA, hier.Le kit comprend des médicaments et accessoires médicaux. Dans la foulée, chacun des cent seize sinistrés hébergés sur ce site de la CRA a également bénéficié d'une couverture chaude. Cette intervention de l'Unicef se globalisera pour le reste de la Grande île, victime du passage du cyclone Ivan.Le personnel de cet organisme international s'investit également dans le domaine de l'eau et de l'assainissement, l'éducation et la protection, en synergie avec les actions gouvernementales.

jeudi 28 février 2008

Bilan du cyclone Ivan à Madagascar revu à la hausse : 60 morts

Lu sur Actualités News Environnement le 27/02/08, par Par Sandra BESSON

Un mois après avoir subi la violence de l'ouragan Fame, l'île de Madagascar a à nouveau été frappée par un cyclone important, Ivan, qui a déjà tué 60 personnes. Il s'agit de l'un des cyclones les plus importants dans l'histoire de Madagascar.
Le cyclone Ivan a tué 60 personnes en frappant Madagascar la semaine dernière, d’après les déclarations des autorités locales mardi, ce qui est deux fois supérieur au nombre de morts estimé précédemment à 22 victimes.

« Plus de 200000 personnes ont été affectées » par le cyclone Ivan a déclaré Jean Rakotomalala, directeur du Bureau National pour les Catastrophes et la gestion des risques de Madagascar.

« La plupart de ces personnes ont encore besoin d’une aide urgente dans de nombreuses régions, principalement au sud, au nord et sur la côte est » de Madagascar, a-t-il ajouté.
Bruno Maes, le représentant local de l’UNICEF, a déclaré que les Nations Unies feraient prochainement un nouvel appel d’ici la fin de la semaine.

Le cyclone Ivan, l’un des cyclones les plus importants qui aient jamais frappé Madagascar, est entré sur la côte est de l’île géante de l’Océan Indien avec des vents soufflant à plus de 200 km/h la semaine dernière.

Six cyclones ont frappé Madagascar l’année dernière, tuant au moins 150 personnes.
Les scientifiques disent que le réchauffement des mers lié au changement climatique est susceptible de faire augmenter la fréquence et l’intensité des cyclones tropicaux dans les décennies à venir, et certains pensent que c’est déjà le cas.

Du 17 au 19 février, Ivan a suivi les traces de l’ouragan Fame, responsable d'importants dégâts sur l'île de Madagascar en janvier dernier. Le cyclone Ivan a été classé de niveau 4 (sur 5) sur l’échelle de Saffir-Simpson.

« Ivan est de même intensité que l’ouragan Katrina qui a dévasté la Nouvelle Orléans aux Etats-Unis en 2005 », précise le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) dans un communiqué.

Le cyclone Ivan a fait plus de 210 000 sinistrés et 145 000 personnes sont désormais sans abri, dont 20 000 pour la seule ville d’Antananarivo, la capitale.

Alors que l’économie malgache repose essentiellement sur l’agriculture, 20 000 hectares de rizières sont inondés dont 15 000 hectares dans la région d’Alaotra Mangoro, le grenier de riz de l’île africaine.
Comme souvent après une telle catastrophe, le risque de maladies contagieuses est grand. Une insécurité alimentaire est également à craindre d’après le BNGRC. En effet, le cyclone Ivan a provoqué des inondations, et de ce fait les habitants sont beaucoup plus exposés aux maladies diarrhéiques, aux infections respiratoires aiguës et au paludisme.

mardi 26 février 2008

Ivan le Terrible

Lu sur le site de Caritas France, le 25/02/2008

Un mois à peine après le passage de l'ouragan Fame, fin janvier 2008, Ivan, un nouvel ouragan s'est abattu sur l'île de Madagascar entre le 17 et le 19 février.

Du 17 au 19 février 2008, Ivan, un cyclone de niveau 4 (sur 5) sur l’échelle de Saffir-Simpson, a suivi les traces de l’ouragan Fame, responsable d'importants dégâts sur l'île de Madagascar en janvier dernier. Des rafales de vent de 230 km/h ont frappé la côte Est de l’île et dévasté 12 des 22 régions malgaches. « Ivan est de même intensité que l’ouragan Katrina qui a dévasté la Nouvelle Orléans aux Etats-Unis en 2005 », précise le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) dans un communiqué.

Le cyclone a fait plus de 210 000 sinistrés et a laissé 145 000 personnes sans abri, dont 20 000 pour la seule ville d’Antananarivo, la capitale. Dans le district de Fénérive-Est, au Nord-Est de l’île, 80 217 personnes ont perdu leur logement pour une population de 281 000 habitants. Alors que l’économie malgache repose essentiellement sur l’agriculture, 20 000 hectares de rizières sont inondés dont 15 000 hectares dans la région d’Alaotra Mangoro, le grenier de riz de l’île africaine.

Soutien. Le Programme alimentaire mondial (PAM) a déjà commencé à distribuer des vivres. Plus de 400 tonnes de nourriture seront également acheminées par Caritas Madagascar et le Catholic Relief Service (CRS) dans les régions les plus touchées. Les organisations humanitaires prévoient l'élaboration d'un programme d’aide financière, dans trois districts, à hauteur de 200 dollars pour chaque famille sinistrée. Le Secours Catholique-Caritas France répond à l’appel d’urgence et a d'ores et déjà débloqué 50 000 euros.

Clémence Richard

lundi 25 février 2008

Cyclone à Madagascar: 44 morts, 145.000 sans-abri, selon un nouveau bilan

Dépêche AFP du 24/02/2008

ANTANANARIVO (AFP) — Au moins 44 personnes sont mortes lors du passage du cyclone Ivan qui a frappé l'île de Madagascar du 17 au 19 février, faisant également près de 145.000 sans abri, selon un nouveau bilan provisoire communiqué dimanche par les autorités malgaches.

Un précédent bilan faisait état de 29 morts et près de 70.000 sinistrés.

"Ce bilan risque encore d'être revu à la hausse", précise le communiqué du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), qui n'a pas pu mener des évaluations dans toutes les zones touchées.

Le cyclone Ivan, classé dans la catégorie 3 sur l'échelle de mesure des ouragans (échelle Saffir-Simpson), avec des rafales de vent de 230 km/heure, a d'abord touché la petite île touristique malgache de Sainte-Marie, puis une grande partie de l'est de Madagascar.

A Sainte-Marie (est), première zone frappée par Ivan, près de la moitié des 20.000 habitants (9.626) se retrouve sans-abri, selon le BNGRC.

Dans le district de Fenoarivo Atsinanana (Fénérive-Est, à 250 km de Antananarivo), en face de Sainte Marie, on compte 80.217 sans abris, pour une population de 281.000 personnes.

Au total, plus de 210.000 sinistrés ont jusqu'ici été recensés dans 12 des 22 régions de l'île, Ivan s'étant accompagné de fortes pluies pendant une semaine.

Le BNGRC relève également "20.000 hectares de rizières inondées dont 15.000 hectares dans la région d'Alaotra Mangoro, premier grenier à riz de Madagascar avec 30% de la production rizicole nationale".

Vendredi, les autorités malgaches avaient lancé un appel d'urgence à la communauté internationale, pour venir en aide à cette île de l'Océan Indien, déjà parmi les pays les plus pauvre du monde.

Le travail des services d'urgence, coordonné par le BNGRC, est rendu difficile par la rupture des communications téléphoniques et routières dans certaines régions.

Ivan "est de même intensité que l'ouragan Katrina qui a dévasté la Nouvelle Orléans aux Etats-Unis en 2005", précise le communiqué du BNGRC.

Fame, le dernier cyclone ayant frappé Madagascar, le 27 janvier, avait fait 13 morts, 2.792 sans-abri et plus de 11.600 sinistrés. Fame était le premier cyclone à faire des dégâts dans la Grande Ile depuis le début de la saison cyclonique, il y a deux mois.

En mars 2007, le cyclone Indlala y avait fait 150 morts et 30 disparus.

La fin de la saison cyclonique se situe vers la mi-avril à Madagascar.

dimanche 24 février 2008

AIDE AUX SINISTRES DANS LA CAPITALE ET A MADAGASCAR


SOLIDARITE SINISTRES IVAN
APPEL D’URGENCE

Madagascar a été frappé de plein fouet dimanche 17 février dernier par le cyclone IVAN. Suite aux dégâts que cette violente dépression a provoquée, TGVE appelle à une mobilisation de la diaspora pour apporter une aide d’urgence aux sinistrés d’Antananarivo.

A Antananarivo, la population est privée d’électricité depuis deux jours. C’est la périphérie sud qui est le plus touchée. Mais les dommages les plus graves et les plus alarmants sont liés à la dangereuse montée des eaux. Les bas quartiers comme Tsaramasay, Anatihazo ou Andavamamba sont les premiers menacés. La rupture de plusieurs digues, des effondrements et des éboulements coupant les routes et les accès à Antananarivo ont été constatés dans la journée du 19 février. Officiellement, plus de 8000 sans abris ont été dénombrés, ainsi que deux morts, deux blessés et 1 400 sinistrés. Des centaines de famille sont à l’heure actuelle en attente d’être provisoirement relogés.

Nous savons que les moyens sur place ne suffisent pas. TGVE lance un appel à dons qui permettra de financer l’effort de solidarité déployé par les équipes locales et l’aide humanitaire d’urgence nécessaire au bénéfice des sinistrés d’Antananarivo.

Nous vous invitons à adresser vos dons par chèque à l’ordre de l’Association TGVE, en précisant au dos de votre chèque “Solidarité Sinistrés IVAN”, et par courrier à l’adresse suivante :

TGVE
15bis rue de Longjumeau
91160 CHAMPLAN
(Sur simple demande de votre part, un reçu vous sera adressé par retour de courrier).

Compte tenu des contraintes logistiques et des coûts élevés et délais d’expédition qui s’imposent, nous ne pouvons malheureusement accepter de dons de vivres ni de vêtements dans le cadre de cette opération.

Soyez généreux et n’attendez pas, Madagascar a besoin de votre aide maintenant !

Toute l’équipe de TGVE


vendredi 22 février 2008

Dans le pétrin

Lu dans Madagascar Tribune le 22/02/2008

Dévastateur, le cyclone tropical IVAN n’est que le second cyclone à frapper l’île, pour cette saison qui ne fait que commencer. Et pourtant, les dégâts sont énormes. Le cyclone a touché l’île le dimanche 17, et jusqu’ici le bilan fait état de 300.000 personnes affectées sur la côte Est, dont 30.000 sont dans le besoin d’une assistance immédiate. Le cyclone a fait 26 morts, alors qu’Ivan a touché la capitale, les régions de l’Est, du Sud-Est, d’Alaotra Mangoro, de Boeny et de Sofia.

Les pluies continuent à tomber et pourtant déjà plusieurs parties de l’île sont sous les eaux. Dans la capitale Antananarivo, on compte 18.878 personnes sans abris. De nombreux hectares de rizières, dont 15.000 hectares dans l’Alaotra Mangoro qui produit 30 % du riz, sont inondées. Pour dire que la prochaine récolte est menacée.

La partie Nord-Ouest de Madagascar a été frappée par une dépression du nom de « Fame » le 27 janvier 2008. Celui-ci a laissé environ 10.000 personnes sinistrées et quelque 3000 sans-abri. Déjà conséquents après Fame, on craint une aggravation des dégâts dans les zones touchées par le cyclone Fame comme a Besalampy, Mampikony et Alaotra Mangoro. Des évaluations sont en cours.

En attendant, le président fait des pieds et des mains. Au four et au moulin. Ce jour il s’entretiendra avec le secteur privé au cours d’un petit-déjeuner à Iavoloha. Sans doute que l’avancement du projet de banque malgache sera au centre de cette invitation. Sans oublier le partenariat pour l’assistance en cette période des cyclones.