Comité de soutien

Associons nos forces et nos idées pour Andry TGV.
Parce que votre soutien compte, nous vous invitons à envoyer vos mails à TGV Europe, à l'adresse :

tgve@tgve.eu

Affichage des articles dont le libellé est Solidarité - Santé. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Solidarité - Santé. Afficher tous les articles

mardi 20 mai 2008

Hôpital d'Ampefiloha


Lu sur L'Express de Madagascar le 20/05/2008, par Noro Haingo Rakotoseheno.

Les blocs opératoires débordés
Beaucoup de patients, attendant d'être opérés à l'hôpital d'Ampefiloha, se plaignent du temps que cela prend. Certains responsables avancent l'insuffisance des blocs opératoires pour expliquer la longue liste d'attente.

Le Centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona (Chujra) à Ampefiloha est à bout de souffle. Plusieurs patients, qui nécessitent une intervention chirurgicale, malgré leur état, se résignent à attendre leur tour d'entrer au bloc opératoire. Cette situation cruciale se rencontre dans les divers services de l'hôpital où le mécontentement transparaît à travers les conversations de couloir entre les familles accompagnatrices.
Pas plus tard que la semaine dernière, Félicité Razanakolona, mère de famille qui amenait en urgence sa fille de 11 ans souffrant d'une crise d'appendicite, s'était mise en colère. «Ma petite fille se trouvait dans un état critique depuis deux jours, sans que les médecins se disposent à l'opérer».

Une raison technique
«Un responsable s'est contenté de m'affirmer que l'intervention aura bien lieu, mais qu'il faudra patienter en attendant son tour, alors que la vie de mon enfant est en danger», a-t-elle déploré. Les patients se trouvant dans la même chambre que la fille de Félicité Razanakolona, obéissent avec fatalisme à la même consigne.
La raison de cette situation cruciale est très technique, comme l'explique un autre responsable. «Nous sommes contraints d'utiliser les moyens dont nous disposons. Seules quatre salles d'opérations sont fonctionnelles dans l'hôpital et chaque bloc ne peut accueillir que trois malades à la fois. Il appartient, de ce fait, à chaque chef de service d'organiser les interventions selon la gravité du cas de chaque malade», précise-t-il.
Le problème perdure depuis quelques années. Toujours d'après notre interlocuteur, l'ouverture des quatre autres blocs opératoires dépend des ressources en personnel et en matériel accordées par le ministère de tutelle. «Nous avons soumis notre demande auprès du ministère de la Santé et du planning familial. Nous attendons son accord», poursuit-il.
Les quatre salles d'opération fonctionnelles correspondent à l'effectif actuel de médecins et professeurs pratiquant au HJRA. En moyenne, une Centaine de malades sont admis au service d'urgence de l'hôpital. La plupart nécessitent des interventions chirurgicales immédiatement après les examens nécessaires. D'autres sont transférés au service de réanimation d'urgence.

jeudi 17 avril 2008

Jeunes malgache: 3 adolescentes sur 10 enceintes


Lu sur Moov le 17/04/2008, par Solofo Andrianjakarivelo.

17-04-2008)
-
L'Unicef avec l’Observatoire des Droits de l’Enfant de la Région Océan Indien (ODEROI), en partenariat avec la Commission de l’Océan Indien (COI) et l’Université de Maurice ont élaboré une étude régionale sur les adolescents de l’Océan Indien, sur le titre « nouveau contexte, nouveaux enjeux ». Le lancement officiel de l'étude a eu lieu hier à Alarobia.

Pour Madagascar, les défis sont nombreux et grandioses. Dans le domaine de l'éducation par exemple, moins de 2 adolescents sur 10 achèvent le cycle secondaire (soit à peu près 13%) alors qu'aux Comores, 18% des adolescents finissent ce même cycle scolaire; l’insertion des jeunes sur le marché du travail est rendue plus difficile par la sortie précoce du système scolaire et le manque d’expérience professionnelle. En matière de santé, on note la recrudescence du "phénomène des adolescentes mères ou enceintes, dont plus de trois adolescentes sur 10 sont atteintes à Madagascar et l’interruption volontaire de grossesse qui est à l’origine de nombreux décès, notamment ici à Antananarivo", selon Bruno Maes, représentant résident de l'Unicef pour Madagascar, les îles Comores et l'île Maurice.
Sans oublier aussi le phénomène de l’exploitation sexuelle des adolescents et des adolescentes et de la violence sexuelle à leur égard particulièrement visible.

D'après toujours M. Maes, "la faiblesse des réseaux de sociabilité à destination des jeunes est à l’origine de leur désintérêt à la vie communautaire et politique et les livre parfois à la délinquance".

Jusqu'à maintenant, les jeunes sont vu de mauvais œil, alors qu’ils ont des responsabilités dans la vie sociale.
« Il faut cesser de voir en la jeunesse une menace ou un handicap. La collaboration entre jeunes, adultes, dirigeants et partenaires est la seule garante du développement de notre pays. Amis jeunes, c’est maintenant qu’il faut marquer l’histoire en prenant nos responsabilités afin de construire l’avenir dont on veut hériter », a déclaré Lira Ariravaka Rajenarison, membre du Réseau des Jeunes pour les Objectifs du Millénaire pour le Développement.
Des jeunes en quête d'emplois
© DTS (photo d'archives)
Pour M. Maes, la solution est simple mais assez complexe. "On peut affirmer que Madagascar se sera développé lorsque les opportunités de développement des adolescents et des jeunes n'y seront plus compromises par la pauvreté, le chômage, les maladies et pratiques à risque, la drogue et une éducation insuffisante ou de mauvaise qualité."

Le gouvernement malgache, de son côté, se penche déjà à ce problématique.
"Madagascar s’engage dans la transformation de l’éducation pour mettre en place un système éducatif de normes internationales en terme de qualité et d’efficacité, qui stimule la créativité et aide nos apprenants à transformer leurs rêves en réalité. Le système LMD (Licence, Master, Doctorat) est actuellement appliqué dans le cadre de la politique malagasy de l’enseignement supérieur", selon le général Ranjeva Marcel, ministre malgache des affaires étrangères.

Rappelons que dans la région de l'Océan Indien regroupant 5 îles (Madagascar, Maurice, Réunion, Comores et Seychelles), on comptait plus de 4,8 millions d’adolescents âgés de 10 à 19 ans, ce qui représente 22,5 pour cent de la population totale (en 2005). Les Nations Unies estiment que leur nombre passera à 7,2 millions en 2025.

Les bouchers discutent avec la mairie


Lu sur L'Express de Madagascar le 17/04/2008, par Noro Haingo Rakotoseheno.

Une table ronde sur la promotion de l’hygiène et la qualité alimentaire a eu lieu, hier. Elle a réuni des bouchers, le directeur des marchés et celui de la FAC.

L'hygiène et la qualité alimentaire, notamment celle de la viande de boeuf et de porc, a été abordée hier lors d'une table ronde au Bureau municipal d'hygiène (BMH) à Isotry. Une vingtaine de bouchers, le directeur des marchés municipaux, des représen- tants du Service régional de la santé animale et phytosanitaire (SRSAPS) et le directeur de la Fédération des associations de consommateurs (FAC) ont participé à la rencontre.
Plan d’action en septembre
Avant d'entendre les opinions des représentants des bouchers, le directeur du BMH, Hajatiana Raharinandrasana, leur a rappelé certains passages de l'arrêté municipal sur le respect de l'hygiène et de la qualité.
L’arrêté interdit de mettre en vente de la viande ayant une mauvaise odeur. Il impose l'utilisation de vitrines et l'existence d'une surface lavable dans les boucheries.
Les bouchers, premiers concernés, sont au courant de cet arrêté, mais ce dernier n’a pas encore été bien suivi. «Je ne suis pas contre l'application des recommandations de la CUA, mais nous attendons aussi sa contribution dans l'investissement pour le matériel», répond Solofo Raharinjanahary, vice-président de l'association des bouchers opérant dans les pavillons d'Isotry. Les bouchers sont également unanimes pour dénoncer l'existence des boucheries illicites, qui dévalorisent le métier. «Nous souhaitons surtout que les autorités suppriment les boucheries illicites. Elles nuisent aux professionnels en termes de prix et de qualité», explique Sylvain Andrianomenjanahary, boucher au marché municipal d'Anosibe.
Amédée Ranoasiarison, directeur des marchés communaux souligne que toutes ces propositions seront insérées dans le plan d'action qui sera rédigé le 30 septembre prochain.

mardi 8 avril 2008

Les boucheries désinfectées


Lu sur L'Express de Madagascar le 08/04/2008, par Fanja Saholiarisoa

La commune d’Antananarivo a procédé, hier, au nettoyage général des boucheries d’Analakely. Depuis 15 jours, une grande opération d’assainissement est menée sur tous les marchés de la capitale.


Opération boucheries propres hier au marché d'Analakely. Une armée d'agents municipaux, de pompiers et toute l'équipe du Bureau municipal d'hygiène (BMH) débarque dans les pavillons historiques de l'ancien Zoma et procède à une désinfection et un nettoyage général des boucheries.
Les puissants jets d'eau des pompiers et les produits desinfectants redonnent confiance en la viande des marchés dans une conjoncture marquée par la maladie qui frappe actuellement le cheptel bovin. Les bouchers prêtent activement la main à l'opération.
La cowdriose et l'arbovirose ont fait chuter leur clientèle. Hier, des tonnes d'ordures ont été extirpées des coins et recoins des échoppes. «La participation active des bouchers est un signe encourageant pour une politique de rehabilitation de leur métier. Beaucoup nous ont approchés pour faire part de leurs besoins et de leurs suggestions », explique Dr Hajatiana Raharinandrasana, directeur du Bureau municipal d'hygiène (BMH).
La grande campagne d'assainissement menée par la commune de Tana depuis 15 jours prendra fin aujourd'hui au niveau des boucheries d'Anosibe. La suite sera la remise aux normes: carrelage, matériel frigorifique, tablier et calot pour les bouchers, entre autres dispositions sur le contrôle et la surveillance.
L'opération menée par la commune est une première de grande envergure depuis l'interruption du nettoyage systématique des marchés il y a une vingtaine d'années. La municipalité a pris le taureau par les cornes depuis l'alerte à la cowdriose et, surtout, les premiers morts pour consommation de viande infectée.
Vaches grasses
Presque toutes les boucheries de la capitale sont insalubres. Les bouchers le reconnaissent et se déclarent prêts à suivre les directives de la municipalité. « Nous voulons à tout prix que la situation change. Notre commerce a beaucoup souffert de cette crise, autant accepter de nouvelles démarches qui protégent notre métier», précise Kotonirina, un boucher bien connu d'Analakely.
Toutes les boucheries de la capitale ont montré les mêmes bonnes dispositions. Les étals d' Andravoahangy, d'Analamahitsy, de Besarety, d'Androndra, d'Ambanidia, ou de Mahamasina auraient renoué avec la période des vaches grasses et retrouvé leur clientèle. «Nous comptons développer la stratégie de concertation», note le responsable du BMH.
«L'État et la commune étudieront la faisabilité des projets au vu des doléances et des suggestions des bouchers». L'opération s'achèvera ce jour au niveau des boucheries d'Anosibe. La banlieue s'engage dans la même démarche. «Les contrôles durant l'abattage des boeufs seront renforcés. Nous appelons dans ce cas une meilleure intervention des vétérinaires et des inspecteurs de viande», souligne le maire de la commune rurale de Fenoarivo qui, depuis quelque temps, reçoit dans son hôpital des malades qui inquiètent ses concitoyens.

Encadré
Les boucheries sous haute surveillance

La détection du premier cas de maladie bovine a rendu difficile le métier du boucher. Il est, dorénavant, soumis à de strictes conditions. Les nouvelles normes qu'exigent les ministères de tutelle l'obligent à revoir la gestion de sa boucherie. En même temps, les contrôles sont renforcés depuis les lieux d'abattage jusqu'aux étals. Des agents du ministère de la Santé viennent en renfort aux vétérinaires pour assurer le suivi et les contre-visites dans toutes les boucheries. Les autorités exigent l'estampillage en tant que marque d'hygiène et de reconnaissance des produits propres à la consommation.

mardi 25 mars 2008

Des « cartes oranges » au profit des personnes âgées

Lu sur Tribune de Madagascar le 25/03/2008, par Nivo T. A


Une bonne nouvelle pour les personnes âgées. La commune Urbaine d’Antananarivo (CUA) vient d’octroyer de « cartes oranges » au profit des gens du troisième âge. En présentant leur carte d’identité nationale aux responsables du BMH (Bureau Municipal d’Hygiène) à Isotry, porte 30, les personnes âgées auront droit à des consultations et des médicaments gratuits auprès des services médicaux relevant des Centres de Santé de Base (Niveau II), dont entre autres, le CSB d’Andravoahangy, de Volosarika (Ambanidia), de Nanisana (Madera). Par ailleurs, on a également appris que le président du FIZOMA (Fédération nationale des associations des personnes âgées), Moks Razafindramiandra a participé à une réunion avec les représentants de l’administration médico-sociale de la CUA, vendredi dernier, à Tsimbazaza, pour bien asseoir les mesures d’accompagnement nécessaires à cette initiative en faveur de « Zokiolona » en attendant l’approbation légale au niveau du parlement.

La FIZOMA ne cesse de crier haut et fort la nécessité de régulariser les dispositions favorables aux personnes âgées. Toutefois, il y a lieu de dénoncer ces longues files de vieux retraités aux bureaux des perceptions.

mercredi 13 février 2008

«Les gens minimisent les dangers encourus »


Vu sur Express de M/car le 13/02/08


Le chef du corps des sapeurs pompiers d’Antananarivo présente le plan Orsec.

• Pouvez-vous définir le plan Orsec ?

- Comme c’est un plan d’organisation des secours, il est applicable pendant la saison de pluie. Son déclenchement est piloté par le maire de la ville d’Antananarivo, sur proposition du chef du corps des sapeurs-pompiers.

• A quelle occasion est-il déclenché ?

- Le plan Orsec est déclenché quand de nombreuses personnes sollicitent nos interventions. Dans ce cas, les inspecteurs de la voirie nous soutiennent. Nous aurons aussi l’appui d’autres mains-d’œuvre à travers les employés d’autres services, à la suite de demande que nous leur adressons. Le plan Orsec fait donc appel à divers services et secteurs.

• Que sous-entend ce plan Orsec ?

- Depuis sa mise en œuvre le 27 décembre, le plan Orsec renforce les interventions en matière d’infrastructures. Cela veut dire que nos interventions seront plus ou moins officielles. Toutes démolitions qui seront entreprises seront significatives, et nous recevons l’appui d’autres responsables, même du point de vue juridique. Du point de vue secours, le plan Orsec allège nos tâches. Cela renforce aussi la coopération des entités concernées.

• En cas de démolition, les gens concernés sont-ils assurés ou hébergés ?

- Il faut dire que dans toutes les interventions, des mesures d’accompagnement sont prévues. Le plan Orsec sert tout d’abord à écarter les gens des dangers matériels et corporels. Des centres d’accueil pour les sans-abri sont prévus dans les fokontany de tous les arrondissements. Mais la plupart du temps, les gens sont réticents à s’y installer et attendent que le pire arrive.

Fanja Saholiarisoa.

jeudi 31 janvier 2008

La prise en charge des indigents tarde


Vu sur Express de M/car le 31/01/08

La ville d'Antananarivo a du mal à recaser ses familles défavorisées. L'ouverture du centre d'accueil “Bandy Akama” nécessite des mesures pérennes.


L'opération de ramassage des sans-abri de la capitale bat son plein dans les rues d'Antananarivo. Mais à Anosizato, au nouveau centre d'accueil dénommé « Bandy Akama », la pérennisation de leur prise en charge tarde. La commune urbaine d'Antananarivo, à travers son programme social au sein du bureau municipal d'hygiène (Bmh) sollicite l'intervention des organisations non gouvernementales (Ong) dans cette optique.
« Notre politique sociale consiste à nettoyer les rues de la capitale, à accueillir provisoirement les sans-abri et à les confier à des partenaires », souligne un responsable au sein du Bmh.

Ramassage
Les quelques Ongs qui ont répondu à l'appel de la commune urbaine d'Antananarivo essaient de procéder à un triage. Jusqu'à maintenant, l'Ong Accueil des sans-abri (Asa) n'a pu prendre en charge qu'une quinzaine de personnes pour sa procédure de réinsertion rurale. « La réinsertion, qui n'est pas toujours facile, doit se faire par étapes », souligne Léonce Wing Kong, directeur exécutif de l'Asa.
Les sans-abri ont du mal à quitter leur lieu d'occupation. L'opération de ramassage effectuée lundi soir vers 22h30 a réuni 96 sans logis qui dormaient sous les tunnels d'Ambanidia et d'Ambohidahy. L'opération s'est étendue jusqu'à Behoririka et Isotry où de nombreuses familles défavorisées vivent.
Pour le moment, le centre d'accueil « Bandy Akama » à Anosizato attend 120 personnes. « L'aspect orientation pour assurer le changement de comportement des 4-mis demeure un travail de longue haleine. C'est pourquoi, seule l'assistance des Ongs pourrait leur garantir un avenir meilleur », ajoute le responsable au sein du Bmh.

Fanja Saholiarisoa.