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mardi 3 juin 2008

« Il faut réactiver les bouches d'incendie »


Lu sur L'Express de Madagascar le 03/06/2008, par Noro Haingo Rakotoseheno.

Le chef de corps des sapeurs-pompiers suggère la construction de caserne dans chaque arrondissement.

Pour quelle raison les sapeurs-pompiers de Tsaralalàna n'interviennent-ils pas en cas d'incendie en dehors de la commune urbaine d'Antananarivo ?
- En principe, la caserne des sapeurs-pompiers de Tanjombato s'occupe de la périphérie comme Iavoloha, Sabotsy-Namehana ou Itaosy. Les sinistres dans les six arrondissements sont du ressort de la caserne de Tsaralalàna. Certaines communes en dehors de la ville ont cessé de verser leurs cotisations à la caserne de Tanjombato, ce qui empêche cette dernière d'agir convenablement en cas d'incendie.
Existe-t-il une solution à cela ?
- Il faut chercher une solution pérenne pour éviter le pire. Chaque arrondissement de la capitale doit se doter d'une caserne de sapeurs-pompiers, pour que le feu soit toujours maîtrisé à temps. Ceci étant, il est du devoir de chaque maire de procéder à la protection de la population.
Certaines victimes vous reprochent de la lenteur des interventions...
- Le délai d'intervention est fonction du lieu du sinistre et des difficultés inhérentes à la circulation. La recherche d'un point d'eau ou d'une bouche d'incendie retarde la maîtrise des feux, vu la capacité de nos camions-citernes. En outre, nous manquons d'éléments et il est temps de transmettre aux cadets les expériences des aînés. De même, il faudrait
renouveler le matériel et multiplier les bouches d'incendie.
Comment expliqueriez-vous la série d'incendies survenue récemment ?
- Il n'y a aucune explication générale à cela, la cause diffère d'un sinistre à un autre. Pour prévenir les incendies, j'incite les propriétaires d'établissements ouverts au public de procéder à une étude de la prévention. Elle comprend le processus pouvant éviter l'éclosion du feu, l'installation d'un robinet d'incendie ou tout simplement d'un exctincteur de feu. Cela revient à protéger par soi-même ses biens avant l'intervention des sapeurs-pompiers.

jeudi 29 mai 2008

Un centre commercial à Ampasampito


Lu sur Tribune de Madagascar le 29/05/2008, par Manjakahery Tsiresena.


L’adjointe au maire, Olga Rasamimanana a officialisé hier la mise en service de la gare routière d’Ampasampito. Lors des interviews qu’elle a accordées aux journalistes, elle a affirmé que « le maire de la ville d’Antananarivo projette de construire un centre commercial moderne à côté de la gare routière d’Ampasampito ».

Madagascar Tribune : Est-ce qu’il y aura d’autres travaux à faire à l’intérieur de cette gare routière ?

- Olga Rasamimanana : « Le maire a un projet de construction de centre commercial moderne à côté de cette gare routière. Ce projet met en exergue le partenariat entre la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA), et des opérateurs privés. Les négociations sont en cours en ce moment. Ainsi nous ne devrons plus trouver des commerçants ambulants à l’intérieur de cette gare ».

Pour ce qui est de la gestion de cette gare, est-ce que vous avez fait appel à des opérateurs privés ?

- « Pour l’instant, cette gare est mise en régie directe par la commune elle-même. Mais nous préparons sa mise en concession. Il y aura un appel à manifestation d’intérêt à faire. Nous avons aussi instauré une nouvelle organisation, en conformité avec les règles imposées par le ministère des Transports et de l’agence des transports terrestres ATT ».

Est-ce que la gare routière d’Ambodivona sera encore maintenue ?

- « La gare routière d’Ambodivona n’abrite pas seulement des coopératives reliant Antananarivo de l’Est de Madagascar. Il y a aussi d’autres coopératives reliant Antananarivo au Nord de Madagascar, qui utilisent cette gare. D’où le maintien de cette gare. Il y a une collaboration avec la compagnie pétrolière Total pour la réfection de cette gare. Et il y aura un appel d’offres pour sa rénovation ».

lundi 19 mai 2008

HOTEL DE VILLE



Lu sur Midi Madagascar le 19/05/2008 par R.O et Nirina Randriamalala.


Une manifestation d’une autre nature a eu lieu samedi sur la Place du 13 mai. Investie par une foule qui rappelle, toutes proportions gardées, certaines images de 1972, 91 ou 2002. La grande différence étant toutefois la présence massive du corps diplomatique en général et de la communauté des bailleurs de fonds en particulier. Des Institutions de Bretton Woods à l’Union Européenne, en passant par le Nonce apostolique qui a transmis un message du Vatican au maire Andry Rajoelina. Une présence synonyme de caution implicite voire explicite à l’œuvre de reconstruction de l’Hôtel de Ville de Tana. Un chantier qui est à la mesure de la devise de la Cité, « Ny arivolahy tsy maty indray andro », mais aussi à l’image de la volonté du maire d’après qui, avec de la persévérance, on arrive à surmonter les difficultés. « Tsy misy mafy tsy laitran’ny zoto ». Qui plus est, une enveloppe de 6 milliards fmg est déjà disponible, selon Andry Rajoelina qui a remercié le chef de l’Etat et les bailleurs pour leur aide.

Elus

Outre les chancelleries étrangères et autres organismes internationaux, des représentants des autorités malgaches étaient également descendus avant-hier, sur la Place du 13 mai. Côté élus, on a vu entre autres, le premier vice-président du Sénat, Rajemison Rakotomaharo ; le deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, Zafilaza ; le député élu dans le IIIème arrondissement et non moins premier questeur de la Chambre basse, Mamy Rakotoarivelo ; le député élu dans le Vème arrondissement, Solofonantenaina Razoarimihaja. Adrien Rakotonirina, le fils du premier maire de Tana, se trouvait aussi parmi les invités.

Boycott

Par contre, Mahazoarivo donnait l’impression de boycotter la cérémonie. En effet, aucun membre du gouvernement n’a honoré l’invitation de la Commune urbaine de Tana, alors que le chef de la Région Analamanga, Fidy Ratsimbazafy, a déclaré pour la circonstance que « le pouvoir reste un partenaire de la Ville de Tana ». Et ce, avant d’ajouter que « les divergences d’idées n’empêchent pas de faire quelque chose en commun ».

Témoignage

Rasamison Odette, secrétaire du service du personnel de la mairie en 72, devait pour sa part apporter son témoignage en rappelant que « les divergences de vues avaient conduit à l’incendie de l’Hôtel de Ville ». Tout ceci pour dire que la communion d’idées devrait être de mise pour sa reconstruction. Le maire a abondé dans ce sens, en prônant le « fihavanana », la solidarité et l’amour ». Il a appelé les uns et les autres à apporter, c’est le cas de le dire, leur « anjara biriky ». Une boîte à contribution sera placée à cette fin, sur la Place du 13 mai. « L’Hôtel de Ville est le témoin de l’histoire de Tana », dixit l’ancien maire Richard Andriamanjato qui a également appelé à l’entraide. Au « fifanomezan-tànana ». Pour que la maquette présentée samedi puisse devenir réalité. Les travaux de sondage du sol débuteront cette semaine, selon l’un des architectes, Mamy Rajaobelina. La durée des travaux de reconstruction est prévue pour deux ans. D’ici le 13 mai 2010, la capitale aura sans doute son Hôtel de Ville. Un nouvel édifice reconstruit sur le modèle de l’ancien.

Reconstruction de l'Hôtel de ville


Lu sur L'Express de Madagascar le 19/05/2008, par Iloniaina Alain.

Les autorités gouvernementales ont brillé par leur absence à la pose de la première pierre de l’Hôtel de ville de Tana, samedi à Analakely. Un obstacle de plus pour le maire d’Antananarivo.

L'événement n'est pas passé inaperçu. Les membres de l'Exécutif ont tous été absents, lors de la cérémonie de pose de la première pierre de la reconstruction de l'Hôtel de ville, à Analakely, samedi.
Les sièges qui leur ont été réservés, sont restés désespérément vides. Le Premier ministre Charles Rabemananjara s'est fait représenter par Fidy Ratsimbazafy, chef de la région Analamanga.
Tous les ingrédients étaient pourtant réunis pour que la cérémonie soit réussie. Les parlementaires élus dans la capitale, représentés par Rajemison Rakotomaharo, y ont assisté. Des opposants ont aussi été aperçus sur les lieux, sans parler de la foule des Tananariviens.
Les représentants de la communauté internationale se sont également déplacés à Analakely, en particulier les chefs des missions diplomatiques des États-Unis, de la France, de l'Afrique du Sud, du Vatican. De même ceux des bailleurs de fonds, à l'instar de celui du FMI.
Coups bas
Même la tonalité des discours a tourné autour de l'apaisement symbolisé par la reconstruction. «Il est question de solidarité et d'unité», a lancé Georges Andriamanantena ou Rado, dans son poème.
Interrogé sur l'attitude du gouvernement, Andry Rajoelina a éludé la question. Pourtant, dans les coulisses de la mairie, on espérait la présence du président Marc Ravalomanana. «Une des raisons du report de la cérémonie a été de permettre au chef de l'État d'y assister. Au lieu de la date symbolique du 13 mai, nous l'avons décalée, car il se trouvait aux États-Unis», a regretté un proche collaborateur du maire.
L'attitude des membres de l'Exécutif risque de raviver la tension latente entre les administrations centrale et municipale, qui s'est cristallisée sur Andry Rajoelina depuis son élection. Le premier magistrat de la ville d'Antananarivo s'est plaint à plusieurs reprises des coups bas de l'Exécutif.
En choisissant d'ignorer l'événement, le gouvernement peut aggraver la situation, même si la présence massive des diplomates apparaît comme une sorte de reconnaissance internationale à Andry Rajoelina.
Bruno Andriantavison, ministre des Télécommunications, des postes et de la communication, porte-parole du gouvernement, a tenté de dédramatiser la situation. «Il est exagéré de parler de bouderie. D'ailleurs, il n'a jamais été question de boycotter la cérémonie, mais il y a une raison particulière à l'absence des ministres. Ceux-ci ont rejoint les régions dont ils ont la charge en tant que coaches», s'est-il défendu.
Il reste à savoir si la donation du président Marc Ravalomanana suffira à calmer les esprits. «Le chef de l'État a participé financièrement à la reconstruction, ce qui nous a permis de réunir la moitié de la somme nécessaire», a annoncé Andry Rajoelina.

Encadré
La signature de De Gaulle

L’Hôtel de ville d’Antananarivo est non seulement un témoin de l’histoire de la capitale mais aussi de celle du pays tout entier.
Les sommités du monde de passage à Antananarivo sont toutes passées à Analakely pour signer le livre d’or de la ville. Aussi précieux soit-il, ce livre n’a pas résisté à
la rage des flammes le 13 mai 1972. Des milliers de signatures ont ainsi disparu dans cet incendie. Parmi les plus remarquables figurait celle du général De Gaulle lors de son passage à Antananarivo avant le référendum de 1958.
Plusieurs autres personnalités avaient apposé leur griffe dans ce livre d’or à l’image du président allemand Lübke lors de sa visite à Madagascar en 1965, du président ivoirien Houphouet Boigny...
Avant l’incendie qui allait le détruire, l’Hôtel de ville était le symbole de la démocratie de la première République avec un Maire de l’opposition en l’occurence le pasteur Richard Andriamanjato,président du parti AKFM, principal rival du PSD, majoritaire.

Cérémonie boudée par Ravalomanana


Lu sur Tribune de Madagascar le 19/05/2008, par Manjaka Hery.


Le président de la République ainsi que son Premier ministre ont boudé la cérémonie de pose de première pierre de la reconstruction de l’hôtel de ville d’Antananarivo samedi. Rajemison Rakotomaharo a représenté les plus hautes autorités du pays ce jour-là. Par contre, l’ancien maire de la ville, le pasteur Richard Andriamanjato, les époux Rajoelina, le chef de région Analamanga, le deuxième vice-président de l’Assemblée Nationale, le préfet de police d’Antananarivo, et le président du conseil municipal de la Commune Urbaine d’Antananarivo ont été vus à Analakely. Un autre homme fort du 13 mai 2002 a été vu sur place, mais parmi l’assistance. Il s’agit de l’ancien conseiller du président, Henri Lecacheur. Par contre, presque tous les membres du corps diplomatiques ont fait le déplacement sur le lieu. Une somme de 6 milliards d’ariary est disponible actuellement à la commune pour la reconstruction de l’hôtel de ville selon le maire Andry Rajoelina. Ce qui représente la moitié des fonds de reconstruction, d’après les propos entendus samedi. Le mot de la fin appartient à Rado, ou George Andriamanantena lors de son discours samedi dernier sur place : « 13 mai, pour détruire, 17 mai pour reconstruire ».

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- La reconstruction de l’hôtel de ville va durer 2 ans selon la projection du maire de la Commune Urbaine d’Antananarivo samedi dernier, lors de la pose du première pierre à Analakely. Cette construction va coûter 12 milliards d’ariary, soit aux environ du 10% des 126 milliards, budget de la commune, selon toujours ses explications. L’architecture de l’Hôtel de ville va conserver son aspect antérieur. Mais de l’intérieur, l’hôtel de ville sera modernisé. 4 architectes vont superviser la reconstruction dont 2 malgaches et 2 étrangers.

samedi 10 mai 2008

L'Hôtel de ville renaît de ses cendres


Lu sur L'Express de Madagascar le 10/05/2008.

La Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) démarre un projet de deux ans pour la construction d'un hôtel de ville sur la Place du 13 Mai. La pose de la première pierre aura lieu le 17 mai.

La Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) lance le défi de reconstruire l'Hôtel de ville d'Antananarivo, incendié en 1972. Pour ce qui est du projet en question, la Mairie laisse volontairement subsister des zones d'ombre sur le programme.
« L'Hôtel de ville sera construit d'ici deux ans. Elle coûte Ar. 240 millions », a révélé Andry Rajoelina, maire d'Antananarivo, fier de son projet. La construction sera érigée sur les ruines de l'ancien bâtiment, incendié en 1972.
La pose de la première pierre est prévue le 17 mai. « Au départ, nous avions pensé fixer le rendez-vous le 13 Mai. Mais une telle date s'apparente à un souvenir de destruction. Or, nous sommes là pour la construction », a expliqué Andry Rajoelina. Mais le maire d'Antananarivo laisse également entendre une autre raison du report. « Il est plus judicieux de prendre la date du 17 et non celle du 13 mai pour qu'il n'y ait pas de récupération politique », a-t-il poursuivi.
Sur la Place du 13 mai, lieu de construction, le jardin municipal est toujours présent, là où les fleurs règnent en maître. Mais dès hier, un panneau qui, d'ici quelques jours, devrait exposer au public la maquette du futur bâtiment administratif, a été érigé sur sa devanture.

36 comme chiffre symbolique
Le maire d'Antananarivo se montre pourtant peu bavard sur les autres détails de l'initiative. Il n'a pas révélé s'il s'agit d'une reprise en main du projet annoncé par l'ancien Président de la délégation spéciale (PDS) Hery Rafalimanana, ou un nouveau programme. Silence également sur l'origine du fonds pour la construction, après les multiples voyages à l'étranger du maire.
En tout cas, le démarrage des travaux est à l'image de l'effet que le premier magistrat de la ville souhaite créer : la surprise. D'ailleurs, la reconstruction de l'Hôtel de ville n'avait pas fait l'objet de promesse de la part de Andry Rajoelina lors des élections municipales. Tout cela, au moment où la Commune se plaint d'une caisse vide. Mais le premier magistrat de la ville promet des éclaircissements sur son plan. « Toutes les capitales du monde ont leur hôtel de ville. Il n'est pas juste que la nôtre n'en ait pas », a seulement avancé Andry Rajoelina.
Avec le début de la construction de l'Hôtel de ville, la Commune urbaine d'Antananarivo veut frapper fort. Toutes les tentatives de reconstruction, depuis le temps du pasteur Richard Andriamanjato en passant par Guy Willy Razanamasy, sont en effet restées vaines.
Le hasard de calendrier fait que la reconstruction de l'Hôtel de ville est entreprise 36 ans après son incendie, le 13 Mai 1972, symbolisant la chute de la première République. Le bâtiment administratif avait été inauguré en ... 1936, soit 36 ans plus tôt.
L'entame des travaux à Analakely symbolise le défi que le maire d'Antananrivo avait lancé en mars, après trois mois de mandat. L'initiative s'ajoute au projet de construction d'un complexe sportif et culturel à Andohalo et près du Marais Masay ou encore de la mise en place d'infrastructures sportives dans chaque district.

lundi 5 mai 2008

Des barrières de sécurité

Lu sur Tribune de Madagascar le 05/05/2008, par Herimanda R

Antananarivo est en train de changer. Voici quelques jours, on a remarqué des barrières qui sont installées au bord du trottoir à Andohan’Analakely. Chez nous, c’est une nouveauté. Mais dans les pays développés tel qu’en France et au Japon, ces infrastructures existent depuis longtemps. « Nous avons mis en place ces haies métalliques pour sécuriser les piétons, pour les protéger contre les accidents de voiture », affirme Liva Ramarozatovo, directeur technique des Infrastructures au sein de la CUA ( Commune urbaine d’Antananarivo). L’existence de ces barrières oblige les piétons à rester sur le trottoir. De ce fait, ils ne risquent pas d’être heurtés directement par les voitures. A Madagascar, pour une raison ou une autre, les gens marchent sur la chaussée sans se soucier des dangers auxquels ils sont exposés.

  • Triptyque

Le pire, c’est qu’ils traversent la rue là où ils veulent. « Il faut les habituer à prendre le passage prévu pour eux. On le connaît sous le nom passage clouté. La mise en place de ces barrières s’inscrit dans ce perspective », fait savoir Liva Ramarozatovo.

Ce projet d’installation de barrière ne se limite pas à Analakely. D’autres quartiers plus peuplés et plus fréquentés par des voitures se verront doter des mêmes infrastructures. Soarano, Isotry, Tsaralalàna, Behoririka sont sur la liste. La rue pour les automobilistes, le trottoir pour les piétons, le marché pour les marchands. La CUA s’efforce de se conformer à cette triptyque.

vendredi 25 avril 2008

La place d’Andohalo bientôt relookée

Lu sur Tribune de Madagascar le 25/04/2008, par Joh

Suite à son voyage en France, le maire de la commune urbaine d’Antanananrivo, Andry Rajoelina fait état de l’étroite collaboration avec la Région Ile de France. Un budget de 130 000 euros sera consacré au réaménagement de la place d’Andohalo. Le projet émane de plusieurs associations et des riverains du quartier, et surtout de la commune. Le ministère des Affaires étrangères français, le crédit Lyonnais, l’Association Internationnale des Maires Francophonnes (AIMF) et la "ville de Paris" financent le projet. La commune possède une trentaine de pourcentage sur ce budget. La finition du réaménagement est prevue pour le mois de septembre. L’inauguration sera assistée par les bailleurs et partenaires du projet. Le but du réaménagement est de convertir le lieu en un nouvel environnement, mais aussi rappeler sa valeur historique. Ce volet est assuré par des associations préservant les monuments et patrimoines : les Amis du Patrimoine de Madagascar, l’association Mamelomaso, des archivistes ... Le maire fait remarquer que "le projet préservera les empreintes du passé et les traditions, tout en les intégrant dans la modernité". La renovation sera gérée par la commune urbaine d’Antananarivo. Des techniciens de France participent aussi à la réalisation. Ils sont détachés de la "ville de Paris" et sont composés d’architectes et de paysagistes. Des architectes de la commune renforceront l’equipe.

  • Nouveau look

D’une manière générale, la future place d’Andohalo sera consacrée à la culture et au tourisme, en d’autres termes tout simplement "un parc de loisirs". A la place du "Chateau d’Eau" de la Jirama, des boutiques" spécial artisanat" s’installeront. Elles sont destinées aux touristes et aux passionnés d’arts malagasy. L’office régional du tourisme occupera aussi une place à côté. Le tout sera entouré d’un jardin cloturé de haie vive. Un demi-terrain de basket fait pour le "street-Basket", sera construit du côté du lycée d’Andohalo. De l’autre côté, il y aura un "boulodrome" et un terrain de foot. Une piste encerclera le parc. Une scène cloturée supportant jusqu’à 500 spectateurs sera érigée à côté. Le maire programme déjà des "prestations de Hira gasy tous les dimanches". Une cantine sera aussi bâtie pour les employés et écoliers des environs. Les enfants profiteront de l’aire de jeu. Jusqu’ici, la gestion du parc est encore à déterminer mais la commune garantit d’avance l’accessibilité du parc à tout le monde.

lundi 21 avril 2008

De nouveaux circuits à Antananarivo - Tourisme

Lu sur L'Express de Madagascar le 21/04/2008, par Doda Andrianantenaina.

La capitale est au centre des préoccupations de l'Office régional du tourisme. Celui-ci propose aux tours opérateurs de nouveaux circuits de découverte.

La capitale vue sous de nouveaux aspects. L'Office régional du tourisme d'Antananarivo (Ortana) organise des tournées de reconnaissance sur de nouveaux sites. «C'est une initiative qui veut faire renaître l'intérêt pour la capitale», explique Miandriarijaona Razafimahefa, directeur exécutif de l'Ortana, durant l'éductour programmé samedi avec l'association des Tours opérateurs professionnels de Madagascar (TOP).
«Nous proposons de nouvelles manières de visiter la ville et ses environs», continue-t-il. Les membres de TOP sont d'ailleurs venus en masse pour redécouvrir les différentes facettes de la capitale. « Antananarivo a du potentiel et il nous appartient de le valoriser», confie de son côté Lydie Raberanto Ramanitrarivo, présidente de l'association.
Un des objectifs de l'initiative est d'augmenter la durée du séjour des touristes dans la capitale. C'est également une opportunité pour sensibiliser les tours opérateurs sur les vraies valeurs de la capitale. «Antananarivo possède de réelles richesses historiques et culturelles», ajoute-t-elle.
Ébauche de circuit
L'Ortana et les membres de TOP ont sillonné Antananarivo, débutant dans la ville haute, suivant le boulevard de Tokyo pour découvrir les sites d'Amboanjobe jusqu'à Ambohijanaka, pour finir à Alasora et Ambohimangakely.
«Nous n'avons fait que présenter une ébauche de circuit», précise Miandriarijaona Razafimahefa. « Nous avons essayé de guider les tours opérateurs hors des sentiers battus, car il existe de nombreux endroits qui méritent d'être mis en évidence. Et nous ne visons pas que les seuls touristes internationaux puisque les nationaux sont aussi de grands voyageurs», ajoute-t-il.

mardi 8 avril 2008

240.000 Euros pour un espace de détente et de loisirs

Lu sur Tribune de Madagascar le 08/04/2008, par Nivo T. A.


L’aménagement du marais Masay est en cours. En effet, des travaux sont actuellement entrepris pour la mise en place d’un espace de détente et de loisirs en faveur de la population tananarivienne. Financé par la Région de l’Ile de France (RIF) en partenariat avec la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA), le coût de ce projet s’élève à 240.000 euros, soit environ 624 millions d’Ariary.

Selon le représentant de la RIF, Habeau Jean François, le projet se présente en deux phases. La première phase consiste au réaménagement du parking et l’embellissement d’un espace vert dont les travaux sont prévus se terminer à la mi-juin de cette année. En ce qui concerne la deuxième phase, la mise en place d’un parcours sportif longeant le bord du Marais Masay et la construction d’un terrain de sport multi-disciplinaire sera effective d’ici quelques mois. Le chef du projet Marais Masay à la CUA, Mme Mbolatiana Raveloarimisa a révélé que le même projet favorisera également les personnes atteintes d’AVC (Accident vasculaire cérébrale) ou d’autres maladies pour leur remise en forme. Bref, ce sera un lieu propice à la mise en bon état de santé de la population de la ville des Mille. Un bloc sanitaire sera aussi installé pour embellir l’emplacement et partant améliorer l’environnement du Marais Masay. Par ailleurs, un autre projet de dépollution de cet espace est aussi en bonne voie d’exécution en collaboration avec l’ONG française « East », financée également par la Région Ile de France, dans le cadre du « Plan vert » pour la sauvegarde de l’environnement dont l’importance pour la vie des habitants d’un mégalopole comme Antananarivo n’est plus à démontrer. Ainsi, une enveloppe financière de 150.000 euros (390 millions d’Ariary) est allouée pour l’assainissement du Marais Masay.

jeudi 20 mars 2008

Lala Mbolatiana Raveloarimisa : « Valoriser notre patrimoine culturel »


Lu sur Tribune de Madagascar le 20/03/2008, par Herimanda R.


La Place d’Andohalo changera d’aspect. « Ce sera un changement tout en respectant sa valeur culturelle », a bien précisé Lala Mbolatiana Raveloarimisa, chargée de Projet au sein de la CUA (Commune urbaine d’Antananarivo).

Ce jardin a son histoire. A l’époque royale, il était l’emplacement du marché, un lieu de rassemblement de la foule, un lieu où le porte parole du roi transmettait les messages au peuple. « Ce site bien qu’il soit aménagé gardera cette valeur. Ainsi, nous laissons la stèle et les objets marquant de ce fait historique dans leur état actuel. La modification que nous voulons apporter est celle qui est promise par le maire. C’est de combiner la tradition et la modernité ».

Une telle initiative est à encourager. Car la valorisation d’un site culturel incite les habitants, particulièrement les jeunes, à connaître l’histoire de leur pays.

Jardin d’Andohalo


Lu sur Tribune de Madagascar le 20/03/2008, par Herimanda R.


Bientôt un nouveau parc attractif à Antananarivo. La Place d’Andohalo connue depuis sous le nom de « Jardin d’Andohalo » aura un nouveau look. Les travaux ont déjà commencé depuis un certain temps et devront s’achever au mois de septembre de cette année. Des engins de la CUA (Commune urbaine d’Antananarivo) sont à pied d’œuvre. Quel sera le nouvel aspect de ce site historique malagasy ?

Un technicien chargé de la réalisation du Projet répond à la question. « Une partie de la Place d’Andohalo est consacrée pour le jardin. Une autre partie pour les aires de jeux. Il y aura un terrain de football à 7, un terrain de basket ball, un boulodrome à construire. Il y aura également un podium et un gradin d’une capacité d’accueil de 500 personnes. A part cela, un restaurant ou un snack non seulement pour les spectateurs mais pour tous les promeneurs qui passent dans la Haute-Ville, car la Place est accessible au public ».

Lala Mbolatiana Raveloarimisa, chargé de Projet au sein de la CUA a renchéri que toutes ces nouvelles constructions suivront des normes internationales. « Ainsi, cette Place d’Andohalo pourra accueillir des rencontres sportives internationales pour les disciplines susmentionnées. On pourra y organiser également des manifestations culturelles ». Les normes sont là. Mais les organisateurs de spectacles ou de sports devraient s’attendre à une recette assez faible vu la capacité d’accueil de la Place limitée à 500 personnes.

Quant au financement du Projet, c’est la CUA qui supporte les 20% du coût total. Le reste, soit 80%, est à la charge de la Ville de Paris (France). Le montant total du projet n’est pas encore fixé. Une mission française viendra à Antananarivo au mois d’avril prochain pour mettre au point la situation.

mardi 18 mars 2008

Pas de décision ferme

Lu sur Tribune de Madagascar le 18/03/2008, par Herimanda R.


A l’époque, le lac de Behoririka était un marais. Puis, il a été transformé en jardin. Après, il est clôturé. Des rumeurs circulent que ce lieu serait utilisé comme parking. Qu’en est-il vraiment ? Hary Jaona, responsable du parking au sein de la Commune urbaine d’Antananarivo apporte plus de précision.

Madagascar Tribune : Est-il vrai qu’un parking serait construit sur le lac ?

- Hary Jaona : « A vrai dire, la Commune urbaine d’Antananarivo ou CUA ne connaît pas ce projet de construction d’un parking sur le lac de Behoririka ».

Pourquoi ?

- « A l’époque, il y avait un accord entre la municipalité et la Société Rasseta. Je ne suis pas au courant de la teneur exacte d’un tel accord. Je sais seulement que c’est ladite société qui devrait aménager ce lac. Elle le faisait. Il y a eu un jardin qui y était construit ».

Actuellement, le lac est clôturé. Qu’est-ce que vous faites ?

- « Le fait de clôturer ce lac est toujours à l’initiative de la société dont je vous ai parlé. La CUA n’y est pour rien. Je vous l’ai déjà dit ».

Le laisserez-vous alors dans cet état ?

- « Pour le moment, je ne connais pas encore notre position. Aucune décision n’a été prise ».

vendredi 14 mars 2008

Les piqueteurs sous haute surveillance


Lu sur L'Express de Madagascar le 14/03/2008, par Noro Haingo Rakotoseheno.

La meilleure solution à l’assainissement des marchés serait la sanction des piqueteurs eux-mêmes. Ceux-ci sont chargés de la chasse aux marchands ambulants.

L’heure est à l’action. La répression des piqueteurs, chargés de traquer les marchands irréguliers, serait la meilleure stratégie pour rendre effectif l’assainissement des marchés. Telle est la mesure que le régisseur du marché Pochard, Constantin Randriamiandrisoa, va appliquer dorénavant.
« Je connais toutes les pratiques illicites des piqueteurs. Je suis prêt à agir », souligne-t-il. Il a, sous sa directive, huit piqueteurs censés intervenir dans l’enceinte de Pochard. Ils doivent inspecter la devanture de l’hôtel Plazza, jusqu’au stade Malacam ainsi que la façade du building Ramaroson.

Pas de renvoi
En gérant les marchés depuis des années, quelques administrateurs se sont rendus compte que les piqueteurs ont monté tout un réseau. Comme le droit de place sur les trottoirs, par exemple. « Si un marchand arrive à occuper tous les jours le même emplacement c’est que quelqu’un lui en a donné le droit », révèle un des régisseurs de marché à Antananarivo. « La seule solution est de démanteler ce réseau en sanctionnant à la fois le marchand illicite et le piqueteur qui est chargé de l’emplacement, selon la loi communale », mentionne Constantin Randriamiandrisoa.
Le dirigeant du marché municipal d’Analakely, Augustin Randrianarison, est de cet avis. Comme sanction, la mutation des piqueteurs dans un autre domaine pourrait être une possibilité ainsi que la demande d’explication à l’endroit de ces employés. Le renvoi du personnel incompétent ne figure pas encore dans les sanctions applicables, jusqu’ici.
« Nous tenons compte de la condition sociale de ces piqueteurs. Ce serait inhumain de les laisser à la rue sans rien. La plupart de mes trente-quatre employés sont aussi des bénévoles », explique Augustin Randrianarisoa.

mardi 11 mars 2008

La Commune à la rescousse des EPP

Lu sur L'Express de Madagascar le 11/03/2008, par Fanja Saholiarisoa


La Commune urbaine d'Antananarivo relance le dialogue avec les entrepreneurs pour la réhabilitation d’ugence des EPP actuellement en piteux état.

L'équipe du maire Andry Rajoelina réagit. La Commune urbaine d'Antananarivo va payer les travaux d'urgence des écoles primaires publiques (EPP) délabrées. «Il est question d'assurer la scolarisation des élèves concernés et de leur permettre de revenir à l'école», a souligné Andry Rajoelina inquiet de la situation.
«La réfection débutera bientôt. Actuellement, nous sommes sur le point d'évaluer le coût des travaux», ajoute Olga Rasamimanana, adjoint au maire chargé des affaires économiques, des infrastructures et de l'urbanisme au sein de la Commune urbaine.

Dialogue
Mais des contraintes majeures perturbent la commune. Beaucoup d'entrepreneurs attendent d'être payés. «Nous détenons une longue liste qui doit être étudiée ligne par ligne», explique Michèle Ratsivalaka, adjoint au maire chargé des affaires sociales.
«Le contrat de marché n'est pas encore clair. Plusieurs entrepreneurs ont fait le contrat dans les règles. Ils seront payés. Quant à ceux qui ne s'y sont pas conformés, nous ne pourrons rien faire pour eux», souligne le directeur administratif et financier de la commune.
Mais la commune urbaine entend relancer le dialogue avec les entrepreneurs régularisés. «Des entrevues sont prévues à partir de ce jour pour discuter des contraintes sur la passation de marché 2007», ajoute-t-il.

mardi 19 février 2008

« Le retour à la légalité prime dans les marchés »


Vu sur Express de M/car le 19/02/08

L'adjointe au maire de Tana, chargée des affaires économiques, fait le point sur l'assainissement des marchés.

• Quel est le but de l'assainissement des marchés municipaux ?

- Notre objectif s'oriente vers un retour à la légalité, désormais le mot d'ordre. Pour y arriver, l'assainissement des marchés est un passage obligé. Le staff du maire a effectué pendant un mois l'état des lieux en diagnostiquant tous les problèmes rencontrés à tous les niveaux. Ainsi, le relâchement des contrôles a engendré une augmentation des contrevenants. De ce fait, les caisses de la commune enregistrent un énorme manque à gagner.

• Comment allez-vous procéder ?

- Il s'agit surtout d'une gestion du changement de mentalité. Certes, cela ne se fait pas du jour au lendemain, mais dès cette semaine nous allons nous y atteler. Des vigiles de marché effectueront des descentes sur terrain pour sensibiliser les commerçants. Ils leur rappeleront les règles régissant les marchés municipaux. Par exemple, les ventes s'effectuent exclusivement dans l'enceinte du marché.

• Qu’attendez-vous des marchands ?

- Chaque commerçant doit nettoyer lui-même l'espace occupé avant que les employés de la commune le fassent. Des spots publicitaires passés à la télévision soutiendront les rappels à l'ordre. L'aide du commissariat central ne sera pas de trop, car la police municipale n'y arrivera pas à elle seule.

• Quel profit le grand public peut-il en tirer ?

Le problème crucial des embouteillages verra par la suite sa solution. Le trafic et l'occupation des marchés sont interdépendants. Les marchands ne doivent plus occuper le trottoir réservé aux piétons, ni la chaussée dédiée aux voitures.

• Avez-vous des projets concernant l'hygiène publique ?

- Pour la commune urbaine, cette année est celle de l'assainissement. La mairie projette de construire des douches publiques dans l'enceinte de chaque marché municipal, ainsi que des urinoirs non payants supplémentaires. L'Unicef nous soutient dans la réalisation de ce projet. La construction de marchés à étages figure aussi dans la liste de nos priorités.

Noro Haingo Rakotoseheno.

jeudi 14 février 2008

Bras de fer entre les marchands et la CUA


Vu sur Express de M/car le 13/02/08

Les marchés restent un éternel problème à Antananarivo. Les places sont devenues exiguës devant la prolifération exponentielle des marchands.

Chaude journée aujourd'hui à Mahamasina. La réorganisation avortée la semaine dernière, que la Commune urbaine d'Antananarivo tente d'opérer risque de buter contre la résistance des marchands. Si la municipalité a dû céder la semaine passée devant la détermination des marchands, cette fois le bras de fer risque de s'amplifier. Pour les responsables des marchés à Tsimbazaza, le principe est simple. « Les rues aux voitures, les trottoirs aux piétons et les marchés aux marchands.»
Simple mais difficile à respecter dans la réalité, comme l'affirme Christine, marchande de friperie qui fait le tour des marchés de Tana, d'Andravoahangy à Mahamasina, en passant par 67 hectares et Isotry. « C'est malgré nous. On ne veut pas être des hors-la-loi ni des squatters. On ne demande qu'un endroit approprié pour faire notre activité normalement. Il faut comprendre que c'est vital pour nous », argumente-t-elle.
Son avis est partagé par ses compagnons de galère. « Il ne faut pas déplacer le problème. On nous trimballe d'une place à une autre depuis des années. On veut une solution humaine », renchérit Bernard Ratsimialona, marchand de confections.
D'autres en veulent à la municipalité de ne pas tenir ses promesses électorales. « On avait fait l'objet de clientélisme pendant la campagne des communales. Maintenant, on s'attaque à nous », fulmine Rabemanana, marchand de meubles.

Supercherie
La municipalité avait justement promis d'assainir les marchés mais pas dans le sens où les marchands l'entendaient. Elle évoque l'existence de commerçants illicites qui bénéficient de la complicité de certains agents communaux. « Si ces marchands ambulants persistent à vendre sur la place publique, c'est que certains responsables leur octroient une place », souligne Olga Rasamimanana, chargée des affaires économiques, infrastructures et urbanisme de la Commune urbaine d'Antananarivo. Une allusion à la grosse supercherie concernant des faux tickets de marché, il y a un mois.
La tâche est ainsi assez compliquée. Il y a peu de places pour un nombre de vendeurs sans cesse croissant dans tous les marchés. Mahamasina en est l'illustration parfaite. L'étendue du marché occupe tout le pourtour du stade et empiète sur les jardins et la chaussée.
Pour le moment, les deux camps campent sur leur position. « C'est notre gagne-pain. Quoiqu'il arrive, on tiendra tête aux agents communaux qui viendront nous déloger », avertit Rabemanana.
« Si les marchands font de la résistance, on fera appel aux forces de l'ordre », réplique la municipalité.
Le nœud gordien vaut aussi pour les autres marchés comme Ambanidia, Isotry ou Analakely où les marchands et les agents communaux jouent tous les jours au chat et à la souris. Un consensus semble être difficile à trouver. Un paradoxe dans un domaine où il devrait être aisé de conclure un marché.

450 marchands illicites refusent de partir
Une effervescence populaire est à craindre sur le marché de Mahamasina ce jour. La réorganisation de ce grand marché du jeudi par les employés de la commune est vouée à l’échec. «Nous avons du mal à déplacer les squatters des places interdites de Mahamasina. Les 450 marchands refusent de coopérer. Ils prévoient ce jour d’occuper les mêmes places, c’est-à-dire devant l’hôpital Befelatànana et devant le commissariat de police», souligne Arsène Radaoroson, chef du service des marchés municipaux.
Ce responsable communal souligne qu’ils essaieront de coopérer avec les concernés ce jour. « S’ils refusent jusqu’à la dernière minute, nous devons appeler les forces de l’ordre pour les raisonner », ajoute-t-il.

Noro Haingo Rakotoseheno.

vendredi 8 février 2008

La répartition des places plus stricte


Vu sur Express de M/car le 08/01/08

Les commerçants de Mahamasina ont été les premiers informés de la nouvelle réorganisation. La commune urbaine s'attelle à l'assainissement général des municipaux.

La nouvelle décision communale mettra fin à la gabegie rencontrée sur tous les municipaux. Hier, une note est tombée relative à leur restructuration, à commencer par celui de Mahamasina. Plus question de vendre n'importe où, les règles sont dorénavant claires.
« Chaque marchand n'aura plus que 1m50 de côté et cela doit lui suffire. Il doit être patenté et avoir un emplacement fixe. Dans cette optique, il fournira un certificat d'occupation », explique Hery Lanto Andriamahazo, un responsable de la commune urbaine d'Antananarivo.
« A Mahamasina, les 3 000 commerçants, toutes marchandises confondues, s'installeront tout autour et devant le grand portail du stade municipal. Par contre, ils devront libérer tous les trottoirs de l'autre côté de la rue », précise-t-il.
Encore des doléances
Cette décision mettra fin à la squatterisation par les marchands de toutes les places disponibles, voire les parkings, du quartier. Dès hier, jour du l' hebdomadaire, il leur a été interdit d'y étaler leurs produits.
Beaucoup ont grogné dans l'espoir de récupérer leur place. « La commune n'a pas le droit de nous congédier car nous avons une autorisation d'occupation », se plaint Marie-Jeanne, couturière qui fait son commerce devant le commissariat de police, un emplacement qui lui est désormais interdit. Comme elle, beaucoup de marchands refusent de partir.
La commune a cédé, provisoirement, à leurs doléances. Comme toujours, beaucoup ont étalé leurs produits devant l'hôpital de Befelatanana et ailleurs. « La situation ne sera plus la même, jeudi prochain. Dans deux semaines, la réoganisation aura touchée tous les municipaux pour le bien de tous », avertit Hery Lanto Andriamahazo.

Fanja Saholiarisoa.