Comité de soutien

Associons nos forces et nos idées pour Andry TGV.
Parce que votre soutien compte, nous vous invitons à envoyer vos mails à TGV Europe, à l'adresse :

tgve@tgve.eu

Affichage des articles dont le libellé est Articles de presse. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Articles de presse. Afficher tous les articles

mardi 20 mai 2008

Palais d'Iavoloha


Lu sur L'Express de Madagascar le 20/05/2008, par Mamy Nohatrarivo.

Attention présidentielle pour le maire de la capitale
Après l'absence de l'Exécutif, Place du Treize-Mai samedi, le maire d'Antananarivo a eu hier l'honneur de la tribune officielle au palais d'état d'Iavoloha. Une manière diplomatique de rectifier le tir à l’occasion de la formation de maires

Le chaud et le froid. Le président Marc Ravalomanana a eu, hier matin au palais d'Iavoloha, une attention particulière pour le maire d'Antananarivo. L'absence du gouvernement samedi, lors du lancement des travaux de reconstruction de l'Hôtel de ville, a été vite interprétée comme un désaveu public de l'initiative d'Andry Rajoelina.
Les effets négatifs ont été corrigés de façon diplomatique devant les 1 746 maires de Madagascar, présents à Iavoloha pendant la formation organisée par le ministère de la Décentralisation. Hier matin, Andry Rajoelina a eu l'honneur de la tribune officielle.

Favorable aux audacieux
Lors de la cérémonie d'ouverture, le chef de l'état a invité le maire d'Antananarivo à prendre la parole, car « sa ville héberge les participants ». C'est aussi à ce titre que la maire de Bongatsara, la commune du palais d'état, a été invitée pour une intervention. Mais auparavant, le Président devait jeter des fleurs à ceux qui sont audacieux. « J'aime l'audace et les audacieux », précise-t-il. Comme par un échange de bons procédés, Andry Rajoelina a remercié Marc Ravalomanana de contribuer aux fonds de reconstruction de l'Hôtel de ville. Il a été ensuite reçu en tête à tête, pendant environ une demi-heure, par le président de la République, après le gouvernement puis les ambassadeurs.
« C'est exceptionnel, déclare un habitué des audiences présidentielles. Le président Ravalomanana est expéditif. Il n'accorde des audiences d'une telle durée que pour des choses ou des personnalités importantes ». Il n'a pu être confirmé s'il y a été question des évènements de samedi. Ce jour-là, le corps diplomatique avait massivement répondu à l'invitation du maire de la capitale, tandis que l'absence du gouvernement avait été diversement commentée.
Rien n'a filtré d'une audience que le maire d'Antananarivo a simplement qualifié d'« échanges entre père et fils ». Il a tout juste révélé que leur conversation a surtout porté sur les futurs travaux de l'avenue de l'Indépendance.


mercredi 14 mai 2008

La Foire internationale devient un rendez-vous économique


Lu sur L'Express de Madagascar le 14/05/2008, par Doda Andrianantenaina.

De nouvelles opportunités avec la Foire internationale de Madagascar. La venue de plusieurs opérateurs de l'extérieur devrait relancer l'appel aux investissements directs étrangers.

La foire internationale de Madagascar (FIM) dépasse sa vocation première. Malgré le maintien des objectifs de l'édition précédente, la Fim qui se tiendra du 15 au 18 mai à Andranomena a désormais comme vocation de devenir le grand rendez-vous des opérateurs économiques de la région et des pays partenaires de Madagascar.
L'accroissement du nombre des participants reste le principal indicateur de l'intérêt de la foire. Ainsi par rapport à la première édition de la FIM, celle de mai 2007 au Parc des Expositions Futura a rencontré un très vif succès avec 240 exposants et 25 000 visiteurs.
Parmi les participations étrangères présentes dont celles de l'Allemagne, de l'Afrique du Sud, de l'Inde, de la Suisse, de la Turquie, de la Thaïlande, de la Chine ou encore de l'Ile Maurice, celle de la France était de très loin la plus représentative avec 76 entreprises sur 83 stands.
La Foire Internationale de Madagascar 2008 constituera à nouveau un grand rendez-vous d'affaires. Pour cette année, plus de 30 000 visiteurs y sont attendus. Les organisateurs veulent améliorer la visibilité des entreprises locales, augmenter de façon significative le niveau d'attractivité économique de Madagascar et favoriser des partenariats durables avec de nouveaux investisseurs.

Opportunités d'affaires
«Plusieurs intentions d'investissement sont constatées de la part des opérateurs économiques français», souligne Pierre Séjourné, conseiller commercial auprès de l'ambassade de France à Madagascar. La France annonce déja la couleur avec une augmentation considérable au niveau du nombre des participants. De ce fait, la FIM devient un point de rencontre entre l'offre et la demande à l'intérieur et à l'extérieur de Madagascar.
Plusieurs secteurs d'activités sont déja reconnus : l’agroalimentaire, les nouvelles technologies de l'information et de la communication, l’énergie, l'environnement, le secteur automobile, le transport, l’assurance et les banques.
Madagascar offre, avec cette Foire, des opportunités d’affaires aux entreprises étrangères. Le régime politique est stable et différents éléments permettent d’espérer un développement économique favorable. L'amélioration, même minime, des indicateurs fondamentaux de l'économie joue ainsi en faveur de l'appel aux investissements directs étrangers.
La Foire internationale de Madagascar sera ainsi une occasion pour les opérateurs étrangers d'avoir une idée des opportunités offertes par le pays. L’objectif des organisateurs est donc de favoriser la découverte de Madagascar pour convaincre les opérateurs étrangers d'investir.
Cette troisième édition consistera également à débattre à fond de plusieurs thèmes. Il s’agit des problèmes des technologies de l'information et de la communication à Madagascar, des enjeux réels de l'intégration régionale, de l'énergie renouvelable et enfin des modes de financement du secteur privé.

vendredi 2 mai 2008

Le maire de Monaco chez Andry Rajoelina

Lu sur Midi Madagascar le O2/05/2008

Le maire de la Principauté de Monaco, M.Marsan, a rendu avant-hier une visite de courtoisie à son homologue de Tana, Andry Rajoelina. La coopération entre la ville de Monaco et la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA) a été mise en relief durant l’entrevue entre les deux élus. Notamment le soutien de Monaco pour l’implantation d’espaces verts et de jardins monégasques dans la capitale. M.Marsan a aussi manifesté sa volonté de poursuivre les accords de partenariat déjà entrepris entre la CUA et la ville de Monaco.

mardi 8 avril 2008

Réchauffement du climat

Lu sur Tribune de Madagascar le 08/04/2008, par Manjaka Hery.


En 50 ans, de 1955 à 2005, Madagascar a connu un réchauffement climatique de l’ordre de 0,2°C à 1,5°C selon les données exposées au service des recherches météorologiques Ampandrianomby. Ces données sont disponibles au public depuis le mercredi 26 mars 2008, dans le cadre de la porte ouverte organisée par ce service. 15 localités, dont Antananarivo, ont été étudiées par ce service, et c’est Antananarivo qui prend le record en matière de réchauffement du climat à Madagascar.

Dans les extrêmes été, mois de décembre, janvier, et février, Antananarivo a connu en 50 ans une augmentation de température de l’ordre de 1,5°C. Tandis que pour les extrêmes d’hiver, mois de juin, juillet, août, elle a connu une augmentation de température de l’ordre de 1,2°C. Durant les portes ouvertes, le service des recherches météorologiques essaye d’expliquer aux visiteurs la signification de cette hausse, et ses conséquences. Il y a eu environ 130 visiteurs par jour selon les informations recueillies auprès des responsables de ce service. Les visiteurs étaient surtout composés des étudiants du département de géographie de l’Université d’Antananarivo, et des étudiants travaillant dans le domaine de l’environnement.

Mais les responsables ont aussi remarqué la présence des élèves des collèges privés comme Saint Antoine.

mercredi 2 avril 2008

Andry Rajoelina ravit la palme


Lu sur Tribune de Madagascar le 02/04/2008, par RAW.


Midi Madagasikara a révélé vendredi dernier les personnalités qui ont été les plus cotées en 2007. Parmi elles, le nouveau maire de la capitale, Andry Rajoelina et le groupe Mahaleo. Dama, leader du groupe Mahaleo, a aussitôt réagi lors de la cérémonie. Les jeunes artistes n’ont donc pas réussi à se faire une place dans le cœur de l’opinion, ou du moins, dans celui du public qui a contribué au concours. Les électeurs ont préféré revenir aux valeurs sûres, aux chansons à textes qui nourrissent des réflexions ou qui enrichissent tout en distrayant.

Par contre, côté politique, le jeune maire de la capitale a ravi la palme devant toutes les autres têtes. Les décorations, tel le diplôme « Honoris Causa » ou les performances du TIM lors des élections successives n’ont rien donné. Pas même des nominés.

En tout cas, on aurait aimé que l’éventail ait été étendu à l’économie ou aux entreprises ou groupe d’entreprises. On peut en effet penser que si Marc Ravalomanana ou Patrick Ramiaramanana ont été, en leur temps, consacrés meilleures personnalités politiques de l’année, ils furent des dirigeants politiques, mais ils ont aussi été des opérateurs économiques et sociaux. Ils ont constamment occupé la scène médiatique et leurs initiatives ont été appréciées. Aujourd’hui, les deux hommes continuent de faire l’actualité politique, économique et sociale, mais en mal sans doute et c’est la raison pour laquelle ils n’ont pas été réélus.

Cela n’empêche qu’une partie de l’opinion pense autrement et remarque que si chaque régime avait fait émerger des opérateurs économiques, le régime Ravalomanana a plutôt anéanti cette ferveur des hommes d’affaires et la notoriété des entreprises.

La Première République avait eu son lot d’entrepreneurs qui faisaient la fierté des Malgaches : « Savony » ou la Savonnerie Tropicale, « Savony Ravandison », Charles Andriantsitohaina et ses produits chimiques dont la batterie électrogène « Virio ». Nous ne citerons pas « Bata » ou « Aigle d’Or » mais la Tannerie d’Anjeva et la biscuiterie « JB » sont toujours là. La Deuxième République avait aussi ses hommes d’affaires : Solo Dolara, Herizo Razafimahaleo, Kaleta. La Troisième République première partie a fait émerger des noms comme Mamy Ravatomanga ou Rabe tsitonta. Mais leur notoriété ne dépasse pas le champ professionnel ou le milieu connaisseur. Le mandat Ravalomanana malgré tout n’a pas encore donné naissance à de petits ou de dynamiques opérateurs. Il n’y a que Tiko, MBS qui étendent leur envergure et sont connus de tous.

Tout ceci pour dire que la création ou le souhait de faire émerger de multiples Ravalomanana dans toutes les parties du territoire, ne serait-ce que dans la capitale, est resté du domaine de la propagande ou des intentions. Les « Trois Frères » en savent quelque chose. Pire, disent certains qui voient dans les initiatives du régime contre Andry Rajoelina, une volonté de régenter toute l’économie et de réduire les Malgaches et les opérateurs de l’île, en de simples consommateurs et sujets d’un empire qui ne dit pas son nom.

Si Ratsiraka a déclaré en son temps qu’il était le problème de ce pays, Ravalomanana pourrait l’être, actuellement.

mercredi 5 mars 2008

Cours gratuits - Les nouvelles demandes affluent

Lu sur L'Express de Madagascar le 05/03/2008, par Fanja Saholiarisoa

Les cours gratuits de la commune urbaine d'Antananarivo intéressent plus d'un. Si la liste de 7800 élèves était déjà close samedi, la commune urbaine a décidé de la rallonger.
«Des demandes des parents se multiplient auprès des bureaux de la commune à Tsimbazaza depuis le début des cours, samedi. Cela nous a incités à accepter plus de candidats», souligne un responsable au sein de la commune d'Antananarivo.
Avec l'augmentation du nombre des bénéficiaires, le nombre d'écoles qui vont accueillir ces cours connaîtra aussi une hausse.
«Nous sommes actuellement en train d'élaborer de nouvelles démarches dans ce sens», ajoute encore ce responsable.
Pour les parents, les cours gratuits sont une opportunité à ne pas rater pour leurs enfants. «Avec la conjoncture actuelle, c'est ce qu'il y a de mieux pour l'amélioration de la scolarisation», note Ratsimba, un parent d'élève en classe de 7ème.

mardi 4 mars 2008

Grève à la CUA - Retard de paiement des salaires

Lu sur Tribune de Madagascar le 04/03/2008, par Manjaka Hery

Les employés municipaux d’Anosipatrana ont fait la grève hier matin, à l’extérieur de l’enceinte du bâtiment de la Commune Urbaine d’Antananarivo. Ils ont montré leur mécontentement face au retard dans le payement de leur salaire. D’après les informations recueillies sur place, ces employés grévistes ont l’habitude de recevoir leur bon de caisse, tous les 23 à 25 du mois. Or ils ne l’ont pas encore reçu avant hier.

Ces employés municipaux sont alors descendus directement dans la rue sans donner de préavis de grève aux responsables. Ces derniers sont alors venus très vite sur place pour arranger les choses. Il s’agit entre autres de directeur du cabinet du maire, Yannick Rabemanantsoa, avec à ses côté le directeur technique au sein de la commune, M. Liva Ramarozatovo .

Après l’intervention de Yannick Rabemanantsoa, les grévistes ont décidé d’arrêter leur manifestation sans pour autant reprendre leur travail. En effet, le directeur de cabinet leur a promis d’accélérer l’arrivée des bons de caisse pour ceux qui ne bénéficient pas d’un virement bancaire. Elle a aussi promis aux grévistes que les bons de caisses arriveront à Anosipatrana à 11 heures hier. Promesse tenue malgré un petit retard.

Explication

« Ce retard de paiement est dû au traitement des numéros d’immatriculation des employés de la commune au niveau du service de la statistique », explique Yannick Rabemanantsoa. C’est une procédure générale qui concerne tous les employés de la commune. Il paraît qu’il y a eu une refonte des numéros d’immatriculation de ces employés. Ce qui a perturbé le processus normal de traitement des bons de caisse. « Pourquoi les employés d’Anosipatrana ont tout de suite observé une grève sans donner un préavis ? » s’interroge pourtant le directeur de cabinet deAndry Rajoelina. Après les échauffourées de dimanche à Mahamasina, voici venir le lendemain la grève d’Anosipatrana. Mauvais quart d’heure pour l’équipe de Tsarafaritra ou prémices de lendemain difficile ?

Campagne de déstalibisation contre le maire

Lu sur Tribune Madagascar le 04/03/2008

Saccages des installations du stade municipal de Mahamasina, dimanche, grève de certains employés de la commune d’Antananarivo, lundi.

Des camions d’enlèvement d’ordures qui refusent de le faire. La mairie de la capitale retient son souffle en attendant le prochain coup. A l’évidence, ces actes, même s’ils ne présentent aucune similitude entre eux, ressemblent fort à une campagne de déstabilisation contre Andry Rajoelina.

Contrairement aux discours officiels du pouvoir, l’équipe de Tsarafaritra subit en silence ses assauts multidirectionnels sans avoir la possibilité de rendre coup pour coup.

Un David versus Goliath qui ne dit pas son nom mais qui forcément fera une victime à plus ou moins brève échéance. Hier en effet, des agents de la commune ont claironné que « d’ici trois mois, un Pds dirigera à nouveau la capitale ». Autrement dit, avant la fête de l’indépendance du 26 juin.

Talent

A l’allure où vont ou ne vont pas les choses, cet objectif paraît pour le moins irréaliste. Andry Rajoelina reste très populaire dans toutes les couches sociales pour que ses adversaires puissent le dégommer comme ça en rêvant. Il bénéficie de l’appui de ses électeurs qui sont prêts à défendre leur choix par des moyens divers. Par ailleurs, trois mois après son élection, le maire d’Antananarivo n’a pas commis d’erreur pour le discréditer aux yeux des Tananariviens. Au contraire, en dépit des nombreuses peaux de bananes glissées sur son chemin, il a su jusqu’ici éviter les erreurs de jeunesse. Bref, il n’a pas encore déployé l’étendue de son talent. Il se réserve probablement pour des lendemains encore plus sombres qu’il devra surmonter puisque ses adversaires ont visiblement décidé de pourrir son mandat par tous les moyens.

Coude à coude à Atsimondrano

Lu sur L'Express de Madagascar le 04/03/2008, par Fano Rakotondrazaka

Presque tous les candidats au conseil régional à Antananarivo Atsimondrano sont actuellement en pleine propagande.
Haja Razanantoanina (au micro) pense déjà à la victoire.Les candidats à la course au conseil régional dans le district d'Antananarivo Atsimondrano ne tardent pas leur entrée dans la mêlée électorale. Depuis samedi, ouverture de la propagande, ils sont presque en contact direct avec les électeurs, afin de les séduire. La circonscription d'Antananarivo Atsimondrano est l'une des deux dans toute l'île à avoir de nombreuses listes de candidats. Les quatre formations qui y ont présenté des candidats sont, en général, sur le terrain. Les propagandistes de l'association Tanora Vonona Atsimondrano (TVA) se sont rendus, hier, dans les communes éloignées d'Alatsinainy Ambazaha et d'Ampanefy, pour la suite de leur programme. Ils sont dirigés lors des déplacements, par les deux candidats Haja Razananatoanina, ancien président du comité régional d'Analamanga, et Guy Maxime Ralaiseheno, maire en fonction de la commune rurale d'Ankaraobato. La visite des quartiers se poursuivra ce jour. Influé par la foule qui a assité au grand meeting d'ouverture de campagne à Ankaraobato dimanche, Haja Razanantoanina pense déjà à sa victoire. «La présence d'une foule immense est déjà significative», s'est-il exprimé, hier, au téléphone.A l'image du rendez-vous animé par des artistes de rénom à Ankaraobato, l'association TVA organisera un autre et dernier grand meeting dimanche, à Antaninkatsaka Itaosy. «La dernière journée de la propagande tombera sur un jour ouvrable. C'est pourquoi, nous donnerons rendez-vous aux habitants de la partie est du district d'Antananarivo Atsimondrano, dimanche», a-t-il expliqué.

En bonne position

De son côté, l'association Afabe s'impose apparemment, jusqu'à maintenant, dans les quartiers sur la route nationale 1. Ses affiches sont apposées partout. Cette approche fait partie de la stratégie de l'Afabe, selon la tête de liste des candidats de la formation, Solomaniraka Michel Andriamparany, plus connu sous le nom de Doudou Michel en tant qu'artiste. Ce dernier avance que les premières journées de la propagande sont consacrées à la mise en place des affiches. Le tam tam mobile est aussi opérationnel. «Tout cela ne nous empêche pas de parler en direct avec les habitants dans les différents quartiers», a-t-il ajouté, hier. Pour le parti présidentiel, le Tiako i Madagasikara (TIM), ses candidats Voahangy Raharimanarivo et Bruno Rakotomahefa ont fait leur apparition publique à Tanjombato, samedi, après la cérémonie d'ouverture de campagne à l'Auditorium d'Ankorondrano. Ils sont épaulés par le député Benjamin Ramamonjisoa, élu à Antananarivo Atsimondrano, dans leur propagande électorale. D'après le parlementaire, ses adhérents devraient prouver à cette occasion que le Tim est encore en position de force.

lundi 3 mars 2008

Pavilons Analakely - La réfection des auvents fâche les commerçants

Lu sur L'Express de Madagascar le 03/03/2008, par Noro Haingo Rakotoseheno

La réfection des auvents des pavillons d'Analakely irrite les locataires. Les commerçants qui occupent la façade de ces pavillons déplorent la mauvaise finition des travaux. Pendant la journée du dimanche, les employés d'une entreprise privée ont remplacé les supports des auvents de certains pavillons sans avoir prévenu les locataires.Cette manière d'agir à l'insu des marchands et la mauvaise finition ont provoqué la colère des concernés.Même le régisseur du marché d'Analakely, Augustin Randrianarison, n'était pas au courant de cette réparation, de sorte qu'il a dû avertir Tsimbazaza. En réponse, Amédée Ranoasiarison, directeur du marché municipal, a expliqué que le bénéficiaire de ce marché de réparation a seulement accompli sa part du contrat. C'était au mois d'octobre de l'année dernière que la Commune urbaine d'Antananarivo aurait commencé à effectuer ces travaux de réfection. A l'époque, ces derniers consistaient juste à repeindre les toits. Ces travaux entrent dans le cadre de l'embellissement du marché. «Si les responsables de la mairie nous présentent un plan bien précis selon lequel ils veulent embellir le marché, nous collaborerons», souligne une des locataires. Olga Rasaminanana, responsable des affaires économiques, infrastructures et urbanisme indique que le problème peut être résolu par le dialogue.

vendredi 29 février 2008

POLLUTION • Bakou, la ville la plus sale du monde

Lu sur Courrier International le 29/02/2008

Réputé pour ses classements annuels sur les grandes fortunes ou les grandes entreprises, Forbes vient de publier une liste qui n'a rien d'enviable pour ceux qui en font partie : celle des 25 villes les plus sales du monde.

Le leader mondial des métropoles polluées est Bakou, port de la mer Caspienne et capitale de l'Azerbaïdjan, notamment à cause de ses activités pétrolières. "Les eaux fétides, les mares de pétrole et les niveaux de pollution nocifs résultant de l'exploitation et de la navigation placent ce centre industriel postsoviétique au sommet de la liste", note le magazine des affaires américain à propos du classement réalisé par la société de conseil américaine Mercer.

En deuxième position, on trouve la capitale du Bangladesh, Dacca, qui s'illustre par une pollution de l'air au plomb. Les deux autres villes suivantes sont Antananarivo et Port-au-Prince, capitales respectives de Madagascar et de Haïti, "confrontées à une croissance rapide de la population urbaine et à des besoins toujours plus importants en matière de gestion des déchets et de l'eau". Mexico arrive au cinquième rang, notamment en raison d'un niveau de pollution de l'air critique (environ 300 jours par an).

mercredi 20 février 2008

Mobilisation pour les recettes communales


Vu sur Express de M/car le 20/02/08

Le budget de la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) a été voté à l’unanimité, hier. L'équipe du maire Andry Rajoelina devra faire preuve de compétence pour le recouvrement des recettes.

L'augmentation des recettes sera le prochain défi de l'équipe du maire de la Commune urbaine d'Antananarivo (Cua), Andry Rajoelina, après l'histoire de caisse vide. Le projet de budget communal pour l'année 2008 fait une description de recettes ainsi que de dépenses équilibrées à
25,968 milliards d'ariary.
Il a été voté à l'unanimité par le conseil municipal, hier, à la salle de réunion à Mahamasina. Mais son exécution dépendra du recouvrement des recettes fiscales.
Dans son analyse, l'adjoint au maire chargé de la Sécurité, des affaires administratives et financières, Serge Radert, fait un état effectif de budget d'environ 21 milliards d'ariary. La compensation allouée à la Société d'approvisionnement en électricité et en eau (Jirama) équivaut à 4 milliards d'ariary.
L'ancien ministre de l'Industrie annonce par la suite comme objectif la réalisation à 90% du budget 2008 de la Cua. Mais cela exige une forte rentrée fiscale. «Les impôts fonciers représentent le tiers des recettes de la Cua», a souligné Serge Radert lors d'un entretien à l'issue du vote du budget communal.
Dans la foulée, Andry Rajoelina évoque les efforts à fournir afin d'augmenter le taux de recouvrement fiscal. «Tous les collaborateurs à la commune épuiseront toutes les possibilités en vue de l'amélioration de la rentrée fiscale», a t-il promis, hier, devant les membres du conseil municipal.

Les chefs de fokontany concernés
Le premier magistrat de la ville lui-même a déjà commencé sa sensibilisation envers les contribuables depuis un certain temps. Il ne rate pas aucune occasion pour s'adresser à la population de la capitale.
Des mesures spéciales sont aussi prises au niveau des arrondissements dans le but d'accroître les recettes de la commune. Elles concernent, entre autres, les marchés, les parkings ainsi que les bornes fontaines.
Suite à un contrôle, le délégué au maire dans le troisième arrondissement, Nirina Rakotomamonjy, fait un constat d'irrégularités. «La participation financière des usagers des bornes
fontaines est exigée. Or, aucun versement n'est opéré à la caisse de la commune», a-t-il soulevé à titre d'exemple. Il ajoute que les délégués au maire collaborent avec les chefs de fokontany dans cette mission de contrôle et de mise en œuvre de nouvelles mesures.
Malgré tout, l'adjoint au maire, Serge Radert, n'occulte pas les obligations des actuels dirigeants de la Cua qui devraient se pencher sur le paiement des dettes antérieures. Selon lui, l'examen cas par cas de ces dettes est incontournable.
Les créanciers réglementaires devront être payés. «L'existence de ces dettes pourrait handicaper l'exécution du budget 2008», selon Serge Radert.


Encadré
A l'unanimité

Pour la première fois, les points de vue des conseillers municipaux issus du Tiako i Madagasikara (Tim) et du Tanora malaGasy Vonona (Tgv) se sont rapprochés.
Les 48 membres du conseil municipal présents à Mahamasina ont tous levé, hier, leurs mains pour approuver le budget de la Commune urbaine d'Antananarivo (Cua) pour l'année 2008.
Les Tim s'abstiennent de faire des critiques. Mamy Mamonjy Raharinavalona se montre ainsi satisfait de la procédure d'adoption du budget. Il affirme que les conseillers municipaux Tim ont pu largement participer aux discussions au sein de la commission.
«Nous avons présenté des recommandations, voire des rectifications.
Nos propositions ont en général été retenues», a-t-il exprimé après le vote à Mahamasina.
Lors de la dernière session spéciale concernant la désignation des chefs fokontany, les conseillers municipaux du Tim avaient claqué la porte. Ils n’ont pas participé à la prise de décision.

Fano Rakotondrazaka.

vendredi 15 février 2008

Andry TGV à Paris


Vu sur Tribune M/car le 15/02/08

Contrairement à ce qu’on véhiculait ces derniers jours, le maire d’Antananarivo-Renivohitra Andry Rajoelina a été réçu par l’ambassadeur malgache à Paris, Narisoa Rajaonarivony lors de sa visite dans cette Capitale de France. C’est Andry Rajoelina en personne qui l’a affirmé hier, devant la presse à Tsimbazaza. « Notre ambassadeur à Paris m’a réservé un accueil chaleureux. Il a même envoyé son chef protocole pour m’accueillir à l’Aéroport de Roissy. En plus, la délégation que j’ai conduite a pu faire le compte-rendu des résultats de notre visite à Paris à notre ambassadeur, Narisoa Rajaonarivony », a expliqué le premier magistrat de la ville des Mille. Bref, le maire Andry Rajoelina n’a pas caché sa satisfaction devant les services que l’ambassade malgache à Paris lui ont rendu durant son séjour dans l’Hexagone.

Des « Voan-dàlana » Devant la presse, le maire Andry Rajoelina a énuméré les résultats des négociations que sa délégation a menées auprès des différents partenaires dont la région île de France, l’AFD (Association Française de Développement) et la ville de Paris. Selon ses explications, la commune urbaine d’Antananarivo bénéficiera d’une aide non remboursable d’une valeur totale de 700.000 Euros (env. Ar. 9 milliards 100 millions) de la Région Ile de France. Cette aide financière sera affectée à la construction de terrain de sport mixte par Arrondissement et d’un village artisanal et à l’aménagement du Marais Masay où des terrains de sport seront construits. Toujours avec la Région Ile de France, la création d’un « Institut de Métier de la ville » est programmée. La ville de Paris a promis son soutien financier au réaménagement et à la modernisation du jardin d’Andohalo où une boutique artisanale sera construite. Un accord sur la création à Tana d’une Banque des Villes a été signé. Par contre, rien n’est pour le moment réalisable avec l’AFD. « Nous avons pu cependant soumettre à cet organisme de développement un projet sur la réhabilitation et la construction des ruelles de la ville, un projet dont la réalisation coûte jusqu’à 5 millions d’euros. », a souligné le maire Andry Rajoelina.

Eugène R.

jeudi 14 février 2008

Les inspections redoublent à la mairie

Vu sur Express de M/car le 14/02/08

Le contrôle passe à une nouvelle étape et se penche sur la gestion des anciens dirigeants de la ville d'Antananarivo. L'Inspection générale de l'Etat (IGE) continue sa mission à la mairie de la capitale, à Tsimbazaza. Sa présence y est permanente depuis quelques jours.
Andry Rajoelina, maire de la commune urbaine d'Antananarivo (CUA), a confirmé, hier, la poursuite de l'audit mené par l'IGE à Tsimbazaza. «Ses inspecteurs sont maintenant à la mairie», a-t-il soutenu au téléphone sans entrer dans les détails.
Le premier magistrat de la ville venait de rentrer de France, où il a effectué une visite officielle. Sa priorité, hier, a été de réunir ses proches collaborateurs pour échanger les informations.
Jeannel Ramarofidy, président du conseil municipal, a révélé, en fin de semaine, qu'une grande surprise attend le public concernant l'ancienne gestion des affaires municipales. Il a évoqué «des dettes ainsi qu'un gonflement des recettes afin de pouvoir dépenser plus».
Il est allé plus loin au sujet du recours en vue de rendre transparente la situation antérieure de la CUA. Lors d'une interview sur une chaîne de télévision privée, il a annoncé un prochain audit technique et financier qui sera assuré par un cabinet international.
L'IGE a fait une descente dans les bureaux des six arrondissements d'Antananarivo avant de se rendre à Tsimbazaza. Serge Rakotomavo, délégué au maire dans le premier arrondissement, soutient à ce propos que la situation au niveau de ces circonscriptions n'est pas complexe. «Ils ne gérent pas beaucoup d'argent. C'est plutôt à la trésorerie principale que la vérification s'effectue», déclare-t-il, en précisant qu'il n'a pas assisté les inspecteurs lors de leur passage.

Fano Rakotondrazaka.

lundi 11 février 2008


Vu sur Tribune M/car le 11/02/08


« Un assainissement s’avère indispensable au niveau de la Commune Urbaine d’Antananarivo », a affirmé le président du Conseil Municipal de la CUA, Jeannel Ramarofidy. Il a dénoncé vendredi dernier sur une station télévisée privée de la capitale, les gabegies au sein de cette collectivité .

« Nous avons procédé au licenciement de plusieurs employés car trois personnes font le travail qui devrait être effectué par une seule », a-t-il indiqué sur la répartition du travail au sein de la Commune. Et sur l’insolvabilité des locataires des immobiliers de cette collectivité, il a mis les point sur les « i » : « la majorité des locataires de la Commune ne paie pas le loyer. Pis, la facture de l’eau et de l’électricité de ces soi-disant locataires a été constamment impayée et s’ajoute aux comptes de la Commune ». Il a également mentionné des dépenses non justifiées qui ont gonflé la recette communale. Et de souligner que ‘ la mauvaise gestion financière a engendré la perte considérable de cette collectivité et l’a rendu déficitaire alors qu’elle devrait avoir des millions d’Ariary d’excédent dans ses caisses ».

La ville sera transformée

Ce responsable de l’équipe de Andry TGV a par ailleurs promis des métamorphoses dans la ville d’Antananarivo. Il a primo souligné que le budget de la CUA augmentera de 30% car le budget de fonctionnement sera réduit. Secundo, un médiateur sera assigné à jouer le rôle d’intermédiaire entre la population et la Communse pour une vraie bonne gouvernance. « Des contrôleurs et des polices municipaux assureront la collecte des patentes et des taxes », a t-on encore appris. Des logements sociaux seront par ailleurs construits grâce à l’appui des bailleurs de fonds, des partenaires et des pays de l’étranger.

Ces logements recaseront, selon lui, les sans-abri, ou précisément les gens qui habitent dans des maisons en carton. Et ce jour, une session ordinaire réunit la grande famille de la Commune pour parler du budget.

Felana.

mardi 5 février 2008


Vu sur Tribune M/car le 05/02/08


Le président de la Commune Urbaine de Tananarive a rendu une visite de courtoisie au président de l’Assemblée Nationale Jacques Sylla hier, en fin d’après-midi, au palais de l’Assemblée Nationale de Tsimbazaza.

Il s’agit en effet d’une première rencontre entre les deux personnalités depuis leur prise de fonction respective. Le maire de la Commune Urbaine d’Antananarivo (Cua) a qualifié cette rencontre d’une occasion pour un père et un fils de se voir. C’était l’occasion pour ce dernier et la grande famille de la Cua de présenter leurs vœux pour la nouvelle année 2008. Le président de l’Assemblée Nationale a également témoigné son enthousiasme.

Echange d’expériences entre les deux entités pour un consensus dans la recherche d’une solution adéquate dans la gestion administrative. C’est l’essentiel de cette rencontre qui a duré une heure et demi. Les deux parties ont réitéré quant à la continuité de cette relation.

Ax's, Felana.

lundi 4 février 2008

La CUA, pas sollicitée

Vu sur Tribune M/car le 04/02/08

Antananarivo accueillera en juillet 2009 le 10eme Sommet de l’Union Africaine. La contribution de la mairie aux préparatifs dudit Sommet n’a pas été publiquement sollicitée par le chef de l’Etat.

Le gouvernement malgache a désormais une autre préoccupation majeure : la préparation du 10ème Sommet de l’Union Aficaine qui se tiendra à Antananarivo en juillet 2009. Le chef de l’Etat a annoncé la nouvelle hier devant la presse à l’Aéroport d’Ivato dès sa descente d’avion en provenance d’Addis-Abeba où il a assisté au 9eme Sommet de l’Union Africaine. Mais, ce n’était pas une simple annonce. Marc Ravalomanana a déjà donné la consigne pour la réussite de l’organisation et a insisté sur la désignation dès maintenant des différents responsables qui se donneront les mains durant les préparatifs.

A entendre le chef de l’Etat, ces differents responsables agiront sous la direction de la Présidence de la République. « Le ministère de l’Environnement, le ministère des Transports, le ministère de l’Aménagement du Territoire, le ministère des Affaires Etrangères et le ministère chargé de la Sécurité Publique vont s’occuper ensemble sous l’égide de la Présidence des préparatifs de ce Sommet. Des préparatifs qui bénéficieront du soutien de l’Allemagne », a déclaré le président de la République. La participation de la commune urbaine d’Antananarivo n’a pas été publiquement sollicitée par Marc Ravalomanana.

Campagne de communication

S’achemine-t-on vers le ridicule ? En effet, le pouvoir central donne l’impression de faire comprendre qu’il ne veut pas collaborer (bien que le nouveau maire Andry Rajoelina ait été reçu successivement à Ambohitsorohitra et à Mahazoarivo) avec la nouvelle équipe de la mairie de la Capitale alors qu’il mène des actions pour la belle image de la commune. Durant les préparatifs de ce Sommet de l’Union Africaine, le ministère de l’Environnement prendra la place de la mairie pour entretenir les jardins et planter de arbres au bord des trajets des voitures des délégations officielles des Etats membres. En fait, on ne s’étonne plus devant la prise de responsabilité directe (sans passer par l’administration communale) du pouvoir central pour le développement de la Commune urbaine de Tana. Le pouvoir central, par le biais du ministère de la Décentralisation, a par exemple pris en mains la réhabilitation totale du marché d’Ambohimanarina. Et tout récemment, il a été annoncé que le même pouvoir central, mais cette fois-ci par le biais du ministère des Transports, se charge du réaménagement de la gare routière du « Fasany karana », sise à Anosizato. Certains observateurs arrivent à saisir où ce pouvoir central veut en venir avec toutes ces actions directes dans la Capitale. Mais, tout le monde n’est pas censé tout comprendre. Une campagne de communication s’annonce dure.

Eugène.R

vendredi 1 février 2008

Le Tana réel face au Tana légal !

Vu sur Midi-Madagascar le 01/02/08

L’antagonisme entre le conseil municipal à majorité TGV et le préfet de police représentant du pouvoir central, s’apparente au dualisme classique entre le pays réel et le pays légal. Entre le Tana réel issu du scrutin communal du 12 décembre 2007 et le Tana légal incarné par l’Etat à travers le décret relatif à la nomination des chefs Fokontany par le préfet de police.


Campagne

En fait, pareille dichotomie sur l’autorité de nomination des chefs Fokontany ne se serait pas posée s’il n’y avait pas un précédent. En effet, du temps de la municipalité Tim, les chefs Fokontany étaient désignés par le maire ou ses délégués, au mépris de la distinction entre décentralisation et déconcentration. Les chefs Fokontany – présentés aujourd’hui comme étant les chefs d’un service déconcentré de l’Etat – avaient fait campagne pour le PDS candidat lors des dernières communales. Bon nombre d’entre eux devaient même mettre des bâtons dans les roues du TGV, qui en refusant aux délégués de ce dernier l’accès aux listes électorales, qui en ne facilitant pas l’ouverture de Q.G. du « Tanora Gasy Vonona » au niveau de chaque arrondissement de la Ville des Mille.


Alternance

Après la nette victoire de Andry Rajoelina, la loi de l’alternance aurait voulu que ces chefs Fokontany pro-Tim ou anti-TGV (c’est selon) passent à la trappe. C’était sans compter sur le pouvoir central qui n’a pas intérêt à perdre totalement le contrôle des 192 Fokontany de la capitale qui fait et défait les régimes. D’où la sortie, presque au lendemain de la défaite du Tim, du décret octroyant le pouvoir de nomination des chefs Fokontany au préfet de police. Un texte taillé sur mesure pour le pouvoir ou contre le maire nouvellement élu. Avec un score sans précédent de 63%. Il caracolait en tête des résultats dans presque tous les bureaux de vote répartis dans les différents Fokontany de Tana. Forts de cette légitimité issue des urnes, le nouveau maire et les élus TGV au sein du conseil municipal, ont du mal à accepter que les chefs Fokontany ne reflètent pas le choix des électeurs de la capitale. Les premiers ne comprennent pas que la nomination des seconds ne corresponde pas au Tana réel consacré par la voie des urnes.


R. O

jeudi 31 janvier 2008

Les inspections se multiplient


Vu sur Express de M/car le 31/01/08

L'opération d'assainissement au niveau de la commune urbaine d'Antananarivo (Cua) bat son plein. Les yeux sont braqués sur la gestion de la mairie. L'Inspection générale de l'Etat s'intéresse particulièrement à sa gestion.
Mercredi, ses inspecteurs ont fait une descente dans le VIe arrondissement. L'équipe déployée sur le terrain a demandé au délégué d'arrondissement l'état des finances, des recettes, du budget de fonctionnement de la circonscription. Aucune autre information n’a filtré de la mission, «mais celle-ci est permanente», explique une source proche du dossier. Andry Rajoelina, le nouveau maire d'Antananarivo est injoignable. Cependant, il a déjà annoncé son intention de procéder à un audit de la commune. Pour l'instant, il se montre discret concernant l'évolution de l'affaire.
Tout cela n'empêche pas la nouvelle équipe de faire des vérifications au cours de la revue des dossiers et elle fait déjà état de quelques irrégularités concernant la gestion de la Cua. Andry Rajoelina avait déjà annoncé, aux lendemains de sa prise de fonction, un trou d'Ar huit milliards.
L'équipe du nouveau maire signale de son côté l'existence de réseaux parallèles établis pour soutirer de l'argent aux usagers durant les contrôles. Ces opérations touchent, entre autres, les tickets des marchés et les reçus des parkings gérés par la ville.
Yves Dafy, directeur administratif et financier, ne précise pas le montant des manques à gagner de la mairie. «En tout cas, le phénomène existe voire s'accentue. Les recettes du mois de janvier ont connu une forte baisse», affirme-t-il.

Faux et usage de faux
Yves Dafy présente ainsi de fausses quittances avec de faux tampons de la Cua. «Des clients nous les ont rendus au moment des contrôles. Ils ont bien payé leur dû, mais l'argent n'a pas été versé dans les caisses municipales»,
déplore-t-il.
Olga Rasamimanana, adjointe au maire chargée des affaires économiques, des infrastructures et de l'urbanisme, décrit la situation. «Des employés communaux font partie du réseau. Il y a également d'autres personnes extérieures à la mairie qui sont en connexion avec eux.»
A l'heure actuelle, deux employés municipaux sont placés sous mandat de dépôt sur l'un des dossiers. D'autres sont interrogés pour diverses affaires. «Nous poursuivons nos investigations, car le ou les cerveaux ne sont pas encore appréhendés», précise Olga Rasamimanana.

Encadré
Une promesse du maire

Le premier mois du mandat de Andry Rajoelina correspond exactement à ce que le nouveau maire avait annoncé à la population, le 23 décembre, à Mahamasina.
C'était pendant sa première rencontre en tant qu'élu avec les électeurs pour les remercier. «Il faut assainir la ville au sens propre comme au sens figuré. Il faut nettoyer la ville des ordures tout comme les comptes de la commune.»
Hery Rafalimanana, président de l'ancienne délégation spéciale d'Antananarivo et prédécesseur de Andry Rajoelina reste injoignable. Hormis quelques audiences auprès des autorités, le candidat du Tiako i Madagasikara se fait discret après sa défaite aux communales.
Il a pourtant reçu un satisfecit des autorités après son départ de la mairie, à l'instar du Premier ministre Charles Rabemananjara qui l'avait félicité pour ses actions à la tête de la ville.

Iloniaina Alain

Les TGV pour une représentation à tous les niveaux



Vu sur Tribune M/car le 31/01/08

« Nous, conseillers TGV au sein du conseil municipal de la ville d’Antananarivo, suggérons en toute humilité qu’il y ait un représentant de la mairie au sein des Fokontany, comme c’est le cas au niveau des arrondissements » Telle a été la résolution prise par ces conseillers à l’issue de la session extraordinaire de cet organe qui s’est terminé hier. Dans le total respect de la loi en vigueur qui veut que ce soit le préfet de police qui désigne les chefs de fokontany, sur proposition du chef de district, ces conseillers en appelle à l’article 10 de ce décret. Article 10 qui stipule « qu’en tant que de besoin, les dispositions de ce décret seront complétées par voie d’arrêté ».

Par ailleurs, la présence d’un tel représentant, quel que soit le terme choisi pour le qualifier, serait bénéfique sinon nécessaire, pour la réalisation des stratégies ou autres programmes élaborés par la mairie dans le dessein de promouvoir le réel développement de la capitale. « Comment pourrait-on imaginer la bonne réalisation des décisions prises au niveau de la mairie de la part de personnes, en l’occurrence les chefs de fokontany qui ne sont pas sous ses ordres ? », a fait remarquer Ramarofidy Jeanel, le président du conseil municipal d ‘Antananarivo.

Vraie démocratie ?

Par ailleurs, les électeurs, que l’ont dit les vrais détenteurs du pouvoir au sein d’un régime démocratique, ont également déclaré par la voix des conseillers TGV qui sont descendus sur terrain depuis lundi, qu’ils ne veulent plus de « parachutage ». « Nous avons déjà été victimes du dysfonctionnement de tel procédé, un procédé qui foule au pied nos droits les plus élémentaires », se sont- ils plaints. « C’est pourquoi nous voulons que nos dirigeants soient des élus et non des personnes désignées ».

Quoi qu’il en soit, la résolution prise par ces conseillers sera transmise aux instances supérieures qui trancheront en dernier.

Randria.N