Vu sur Tribune M/car le 03/12/07« Je ne suis pas en quête d’un siège mais plutôt d’une scène où je pourrais faire montre de mon savoir-faire et de mes talents dans le dessein de faire de la capitale une métropole véritablement moderne », a déclaré le candidat Andry Rajoelina devant une foule estimée plus de 50.000 personnes, hier à Antsonjombe. Le jeune candidat a déclaré qu’il y a un temps pour se taire et un temps pour s’exprimer. « Je me suis tu jusqu’alors malgré la conscience de nombreuses injustices au sein de la gestion de la ville d’Antananarivo. Le moment est maintenant venu déclarer ma conviction à œuvrer pour ma ville ». « Tous mes objectifs, je les réaliserai par amour pour les habitants de la capitale et à ce titre, je ne percevrai pas les indemnités inhérentes à ma nouvelle fonction », a-t-il souligné.
Par ailleurs, « il faut que cela soit clair pour tous que Andry TGV est indépendant, ne recevant de directives d’aucun parti politique, ne roulant ni pour l’opposition ni pour la mouvance » a continué le candidat qui s’est adressé au passage à ceux qui lui tiennent rigueur pour sa jeunesse. « Nous sommes capables et notre jeunesse ne doit pas être une raison pour nous ignorer ou nous mésestimer ».
« A preuve, tous ces milliers de volontaires qui ont décidé de me soutenir sans aucune contrepartie, artistes et autres comités de soutien, car unis par la même volonté et la même nouvelle vision d’une Antananarivo moderne et modèle ».
« Prions pour eux »
Pour en revenir à la campagne proprement dite, Andry TGV a déploré les actes malveillants de ceux qui déchirent la plupart de ses affiches. « Prions pour eux et prions pour les autres candidats » s’est-il exprimé, rappelant la démarche à laquelle lui et ses partisans ont décidé d’adhérer tout au long de cette campagne, notamment une campagne basée sur l’amour et l’altruisme. « Ne soyons pas vindicatifs et ne répondons pas au mal par le mal. Au contraire, veillez à ne pas toucher aux affiches des candidats concurrents », a-t-il conseillé à tous ses sympathisants. Une belle leçon de bonne conduite, en somme, de la part du jeune Andry Rajoelina pour qui la sentence disant « qu’aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre d’années » semble être toute faite.
Randria N.
