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jeudi 29 mai 2008

Un centre commercial à Ampasampito


Lu sur Tribune de Madagascar le 29/05/2008, par Manjakahery Tsiresena.


L’adjointe au maire, Olga Rasamimanana a officialisé hier la mise en service de la gare routière d’Ampasampito. Lors des interviews qu’elle a accordées aux journalistes, elle a affirmé que « le maire de la ville d’Antananarivo projette de construire un centre commercial moderne à côté de la gare routière d’Ampasampito ».

Madagascar Tribune : Est-ce qu’il y aura d’autres travaux à faire à l’intérieur de cette gare routière ?

- Olga Rasamimanana : « Le maire a un projet de construction de centre commercial moderne à côté de cette gare routière. Ce projet met en exergue le partenariat entre la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA), et des opérateurs privés. Les négociations sont en cours en ce moment. Ainsi nous ne devrons plus trouver des commerçants ambulants à l’intérieur de cette gare ».

Pour ce qui est de la gestion de cette gare, est-ce que vous avez fait appel à des opérateurs privés ?

- « Pour l’instant, cette gare est mise en régie directe par la commune elle-même. Mais nous préparons sa mise en concession. Il y aura un appel à manifestation d’intérêt à faire. Nous avons aussi instauré une nouvelle organisation, en conformité avec les règles imposées par le ministère des Transports et de l’agence des transports terrestres ATT ».

Est-ce que la gare routière d’Ambodivona sera encore maintenue ?

- « La gare routière d’Ambodivona n’abrite pas seulement des coopératives reliant Antananarivo de l’Est de Madagascar. Il y a aussi d’autres coopératives reliant Antananarivo au Nord de Madagascar, qui utilisent cette gare. D’où le maintien de cette gare. Il y a une collaboration avec la compagnie pétrolière Total pour la réfection de cette gare. Et il y aura un appel d’offres pour sa rénovation ».

mardi 20 mai 2008

Hôpital d'Ampefiloha


Lu sur L'Express de Madagascar le 20/05/2008, par Noro Haingo Rakotoseheno.

Les blocs opératoires débordés
Beaucoup de patients, attendant d'être opérés à l'hôpital d'Ampefiloha, se plaignent du temps que cela prend. Certains responsables avancent l'insuffisance des blocs opératoires pour expliquer la longue liste d'attente.

Le Centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona (Chujra) à Ampefiloha est à bout de souffle. Plusieurs patients, qui nécessitent une intervention chirurgicale, malgré leur état, se résignent à attendre leur tour d'entrer au bloc opératoire. Cette situation cruciale se rencontre dans les divers services de l'hôpital où le mécontentement transparaît à travers les conversations de couloir entre les familles accompagnatrices.
Pas plus tard que la semaine dernière, Félicité Razanakolona, mère de famille qui amenait en urgence sa fille de 11 ans souffrant d'une crise d'appendicite, s'était mise en colère. «Ma petite fille se trouvait dans un état critique depuis deux jours, sans que les médecins se disposent à l'opérer».

Une raison technique
«Un responsable s'est contenté de m'affirmer que l'intervention aura bien lieu, mais qu'il faudra patienter en attendant son tour, alors que la vie de mon enfant est en danger», a-t-elle déploré. Les patients se trouvant dans la même chambre que la fille de Félicité Razanakolona, obéissent avec fatalisme à la même consigne.
La raison de cette situation cruciale est très technique, comme l'explique un autre responsable. «Nous sommes contraints d'utiliser les moyens dont nous disposons. Seules quatre salles d'opérations sont fonctionnelles dans l'hôpital et chaque bloc ne peut accueillir que trois malades à la fois. Il appartient, de ce fait, à chaque chef de service d'organiser les interventions selon la gravité du cas de chaque malade», précise-t-il.
Le problème perdure depuis quelques années. Toujours d'après notre interlocuteur, l'ouverture des quatre autres blocs opératoires dépend des ressources en personnel et en matériel accordées par le ministère de tutelle. «Nous avons soumis notre demande auprès du ministère de la Santé et du planning familial. Nous attendons son accord», poursuit-il.
Les quatre salles d'opération fonctionnelles correspondent à l'effectif actuel de médecins et professeurs pratiquant au HJRA. En moyenne, une Centaine de malades sont admis au service d'urgence de l'hôpital. La plupart nécessitent des interventions chirurgicales immédiatement après les examens nécessaires. D'autres sont transférés au service de réanimation d'urgence.

Palais d'Iavoloha


Lu sur L'Express de Madagascar le 20/05/2008, par Mamy Nohatrarivo.

Attention présidentielle pour le maire de la capitale
Après l'absence de l'Exécutif, Place du Treize-Mai samedi, le maire d'Antananarivo a eu hier l'honneur de la tribune officielle au palais d'état d'Iavoloha. Une manière diplomatique de rectifier le tir à l’occasion de la formation de maires

Le chaud et le froid. Le président Marc Ravalomanana a eu, hier matin au palais d'Iavoloha, une attention particulière pour le maire d'Antananarivo. L'absence du gouvernement samedi, lors du lancement des travaux de reconstruction de l'Hôtel de ville, a été vite interprétée comme un désaveu public de l'initiative d'Andry Rajoelina.
Les effets négatifs ont été corrigés de façon diplomatique devant les 1 746 maires de Madagascar, présents à Iavoloha pendant la formation organisée par le ministère de la Décentralisation. Hier matin, Andry Rajoelina a eu l'honneur de la tribune officielle.

Favorable aux audacieux
Lors de la cérémonie d'ouverture, le chef de l'état a invité le maire d'Antananarivo à prendre la parole, car « sa ville héberge les participants ». C'est aussi à ce titre que la maire de Bongatsara, la commune du palais d'état, a été invitée pour une intervention. Mais auparavant, le Président devait jeter des fleurs à ceux qui sont audacieux. « J'aime l'audace et les audacieux », précise-t-il. Comme par un échange de bons procédés, Andry Rajoelina a remercié Marc Ravalomanana de contribuer aux fonds de reconstruction de l'Hôtel de ville. Il a été ensuite reçu en tête à tête, pendant environ une demi-heure, par le président de la République, après le gouvernement puis les ambassadeurs.
« C'est exceptionnel, déclare un habitué des audiences présidentielles. Le président Ravalomanana est expéditif. Il n'accorde des audiences d'une telle durée que pour des choses ou des personnalités importantes ». Il n'a pu être confirmé s'il y a été question des évènements de samedi. Ce jour-là, le corps diplomatique avait massivement répondu à l'invitation du maire de la capitale, tandis que l'absence du gouvernement avait été diversement commentée.
Rien n'a filtré d'une audience que le maire d'Antananarivo a simplement qualifié d'« échanges entre père et fils ». Il a tout juste révélé que leur conversation a surtout porté sur les futurs travaux de l'avenue de l'Indépendance.


lundi 19 mai 2008

HOTEL DE VILLE



Lu sur Midi Madagascar le 19/05/2008 par R.O et Nirina Randriamalala.


Une manifestation d’une autre nature a eu lieu samedi sur la Place du 13 mai. Investie par une foule qui rappelle, toutes proportions gardées, certaines images de 1972, 91 ou 2002. La grande différence étant toutefois la présence massive du corps diplomatique en général et de la communauté des bailleurs de fonds en particulier. Des Institutions de Bretton Woods à l’Union Européenne, en passant par le Nonce apostolique qui a transmis un message du Vatican au maire Andry Rajoelina. Une présence synonyme de caution implicite voire explicite à l’œuvre de reconstruction de l’Hôtel de Ville de Tana. Un chantier qui est à la mesure de la devise de la Cité, « Ny arivolahy tsy maty indray andro », mais aussi à l’image de la volonté du maire d’après qui, avec de la persévérance, on arrive à surmonter les difficultés. « Tsy misy mafy tsy laitran’ny zoto ». Qui plus est, une enveloppe de 6 milliards fmg est déjà disponible, selon Andry Rajoelina qui a remercié le chef de l’Etat et les bailleurs pour leur aide.

Elus

Outre les chancelleries étrangères et autres organismes internationaux, des représentants des autorités malgaches étaient également descendus avant-hier, sur la Place du 13 mai. Côté élus, on a vu entre autres, le premier vice-président du Sénat, Rajemison Rakotomaharo ; le deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, Zafilaza ; le député élu dans le IIIème arrondissement et non moins premier questeur de la Chambre basse, Mamy Rakotoarivelo ; le député élu dans le Vème arrondissement, Solofonantenaina Razoarimihaja. Adrien Rakotonirina, le fils du premier maire de Tana, se trouvait aussi parmi les invités.

Boycott

Par contre, Mahazoarivo donnait l’impression de boycotter la cérémonie. En effet, aucun membre du gouvernement n’a honoré l’invitation de la Commune urbaine de Tana, alors que le chef de la Région Analamanga, Fidy Ratsimbazafy, a déclaré pour la circonstance que « le pouvoir reste un partenaire de la Ville de Tana ». Et ce, avant d’ajouter que « les divergences d’idées n’empêchent pas de faire quelque chose en commun ».

Témoignage

Rasamison Odette, secrétaire du service du personnel de la mairie en 72, devait pour sa part apporter son témoignage en rappelant que « les divergences de vues avaient conduit à l’incendie de l’Hôtel de Ville ». Tout ceci pour dire que la communion d’idées devrait être de mise pour sa reconstruction. Le maire a abondé dans ce sens, en prônant le « fihavanana », la solidarité et l’amour ». Il a appelé les uns et les autres à apporter, c’est le cas de le dire, leur « anjara biriky ». Une boîte à contribution sera placée à cette fin, sur la Place du 13 mai. « L’Hôtel de Ville est le témoin de l’histoire de Tana », dixit l’ancien maire Richard Andriamanjato qui a également appelé à l’entraide. Au « fifanomezan-tànana ». Pour que la maquette présentée samedi puisse devenir réalité. Les travaux de sondage du sol débuteront cette semaine, selon l’un des architectes, Mamy Rajaobelina. La durée des travaux de reconstruction est prévue pour deux ans. D’ici le 13 mai 2010, la capitale aura sans doute son Hôtel de Ville. Un nouvel édifice reconstruit sur le modèle de l’ancien.

Reconstruction de l'Hôtel de ville


Lu sur L'Express de Madagascar le 19/05/2008, par Iloniaina Alain.

Les autorités gouvernementales ont brillé par leur absence à la pose de la première pierre de l’Hôtel de ville de Tana, samedi à Analakely. Un obstacle de plus pour le maire d’Antananarivo.

L'événement n'est pas passé inaperçu. Les membres de l'Exécutif ont tous été absents, lors de la cérémonie de pose de la première pierre de la reconstruction de l'Hôtel de ville, à Analakely, samedi.
Les sièges qui leur ont été réservés, sont restés désespérément vides. Le Premier ministre Charles Rabemananjara s'est fait représenter par Fidy Ratsimbazafy, chef de la région Analamanga.
Tous les ingrédients étaient pourtant réunis pour que la cérémonie soit réussie. Les parlementaires élus dans la capitale, représentés par Rajemison Rakotomaharo, y ont assisté. Des opposants ont aussi été aperçus sur les lieux, sans parler de la foule des Tananariviens.
Les représentants de la communauté internationale se sont également déplacés à Analakely, en particulier les chefs des missions diplomatiques des États-Unis, de la France, de l'Afrique du Sud, du Vatican. De même ceux des bailleurs de fonds, à l'instar de celui du FMI.
Coups bas
Même la tonalité des discours a tourné autour de l'apaisement symbolisé par la reconstruction. «Il est question de solidarité et d'unité», a lancé Georges Andriamanantena ou Rado, dans son poème.
Interrogé sur l'attitude du gouvernement, Andry Rajoelina a éludé la question. Pourtant, dans les coulisses de la mairie, on espérait la présence du président Marc Ravalomanana. «Une des raisons du report de la cérémonie a été de permettre au chef de l'État d'y assister. Au lieu de la date symbolique du 13 mai, nous l'avons décalée, car il se trouvait aux États-Unis», a regretté un proche collaborateur du maire.
L'attitude des membres de l'Exécutif risque de raviver la tension latente entre les administrations centrale et municipale, qui s'est cristallisée sur Andry Rajoelina depuis son élection. Le premier magistrat de la ville d'Antananarivo s'est plaint à plusieurs reprises des coups bas de l'Exécutif.
En choisissant d'ignorer l'événement, le gouvernement peut aggraver la situation, même si la présence massive des diplomates apparaît comme une sorte de reconnaissance internationale à Andry Rajoelina.
Bruno Andriantavison, ministre des Télécommunications, des postes et de la communication, porte-parole du gouvernement, a tenté de dédramatiser la situation. «Il est exagéré de parler de bouderie. D'ailleurs, il n'a jamais été question de boycotter la cérémonie, mais il y a une raison particulière à l'absence des ministres. Ceux-ci ont rejoint les régions dont ils ont la charge en tant que coaches», s'est-il défendu.
Il reste à savoir si la donation du président Marc Ravalomanana suffira à calmer les esprits. «Le chef de l'État a participé financièrement à la reconstruction, ce qui nous a permis de réunir la moitié de la somme nécessaire», a annoncé Andry Rajoelina.

Encadré
La signature de De Gaulle

L’Hôtel de ville d’Antananarivo est non seulement un témoin de l’histoire de la capitale mais aussi de celle du pays tout entier.
Les sommités du monde de passage à Antananarivo sont toutes passées à Analakely pour signer le livre d’or de la ville. Aussi précieux soit-il, ce livre n’a pas résisté à
la rage des flammes le 13 mai 1972. Des milliers de signatures ont ainsi disparu dans cet incendie. Parmi les plus remarquables figurait celle du général De Gaulle lors de son passage à Antananarivo avant le référendum de 1958.
Plusieurs autres personnalités avaient apposé leur griffe dans ce livre d’or à l’image du président allemand Lübke lors de sa visite à Madagascar en 1965, du président ivoirien Houphouet Boigny...
Avant l’incendie qui allait le détruire, l’Hôtel de ville était le symbole de la démocratie de la première République avec un Maire de l’opposition en l’occurence le pasteur Richard Andriamanjato,président du parti AKFM, principal rival du PSD, majoritaire.

Cérémonie boudée par Ravalomanana


Lu sur Tribune de Madagascar le 19/05/2008, par Manjaka Hery.


Le président de la République ainsi que son Premier ministre ont boudé la cérémonie de pose de première pierre de la reconstruction de l’hôtel de ville d’Antananarivo samedi. Rajemison Rakotomaharo a représenté les plus hautes autorités du pays ce jour-là. Par contre, l’ancien maire de la ville, le pasteur Richard Andriamanjato, les époux Rajoelina, le chef de région Analamanga, le deuxième vice-président de l’Assemblée Nationale, le préfet de police d’Antananarivo, et le président du conseil municipal de la Commune Urbaine d’Antananarivo ont été vus à Analakely. Un autre homme fort du 13 mai 2002 a été vu sur place, mais parmi l’assistance. Il s’agit de l’ancien conseiller du président, Henri Lecacheur. Par contre, presque tous les membres du corps diplomatiques ont fait le déplacement sur le lieu. Une somme de 6 milliards d’ariary est disponible actuellement à la commune pour la reconstruction de l’hôtel de ville selon le maire Andry Rajoelina. Ce qui représente la moitié des fonds de reconstruction, d’après les propos entendus samedi. Le mot de la fin appartient à Rado, ou George Andriamanantena lors de son discours samedi dernier sur place : « 13 mai, pour détruire, 17 mai pour reconstruire ».

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- La reconstruction de l’hôtel de ville va durer 2 ans selon la projection du maire de la Commune Urbaine d’Antananarivo samedi dernier, lors de la pose du première pierre à Analakely. Cette construction va coûter 12 milliards d’ariary, soit aux environ du 10% des 126 milliards, budget de la commune, selon toujours ses explications. L’architecture de l’Hôtel de ville va conserver son aspect antérieur. Mais de l’intérieur, l’hôtel de ville sera modernisé. 4 architectes vont superviser la reconstruction dont 2 malgaches et 2 étrangers.

vendredi 16 mai 2008

Antanimbarinandriana - Futur espace pour jeunes

Lu sur Tribune de Madagascar le 16/05/2008, par Joh.

Jeudi matin, des engins de construction de la commune urbaine d’Antananarivo se sont installés sur la place d’Antanimbarinandriana, à côté de l’EPP. D’après les informations, cet endroit sera bientôt transformé en parc de loisirs. Selon des responsables rencontrés sur place ; c’est la commune urbaine d’Antananarivo qui prend en main la tutelle du projet. L’idée de cette rénovation vient d’une association culturelle de jeunes pratiquant des sports extrêmes. Actuellement, le financement du projet provient encore de la commune.

Par ailleurs, le budget est encore à déterminer. Ainsi, l’endroit sera destiné pour des activités « spéciales jeunes » : Un parc de « skate-board » et un espace pour les « rollers ». Il y aura également un boulodrome. Des personnes interrogées éprouvent leur impatience sur l’achèvement de l’aménagement. Comme l’affirme ce jeune homme, « c’est parfait quand le nombre des espaces de loisirs dans la capitale se multiplie, car les jeunes d’aujourd’hui manquent surtout de distraction ».

La colère des vendeurs ambulants

Lu sur Tribune de Madagascar le 16/05/2008, par Franck Raj.

Un grand remue-ménage a secoué Analakely et ses alentours hier matin. Le cliché offre l’image poignante d’une exode un peu spéciale. Des hommes et des femmes portant des marchandises à bras-le-corps ou sur leurs têtes courent, allant d’un point à un autre pour esquiver le gigantesque coup de balai du camion bleu de la commune. Justement, le grand véhicule a pris la direction du boulevard qui mène vers Sicam (Analakely). « Il va entamer sa série de va-et-vient pour coincer les petits vendeurs et rafler leurs articles. Vous devez faire un petit tour à la Petite vitesse pour les voir faire la même besogne », lance un homme qui a l’air d’un ticketteur.

  • Quid des espaces pour les commerces ?

Après que la tempête se soit un peu calmée, nous abordons une jeune vendeuse. Tout en se dirigeant vers son point de vente initial, elle hurle de dépit et de colère. « Si l’autorité nous accorde des espaces pour que nous puissons faire notre commerce, il n’y a aucun problème. Mais les gens de la commune les ont touts offerts à leurs proches, et nous n’ avons plus que les trottoirs », lâche cette dernière, très émue. Dans une certaine mesure, il faut consentir qu’on a l’habitude de mener des actions d’assainissement d’envergure sans qu’il n’y ait aucune mesure d’accompagnement. Pourtant, ce genre de manège se répète inlassablement à Analakely à tel point qu’on a l’impression d’assister au jeu du chat et de la souris. Ce qui risque encore de perdurer. Mais le péril est en la demeure. « Comme eux, nous devons vivre et faire vivre nos familles », épilogue la jeune vendeuse.

mercredi 14 mai 2008

La Foire internationale devient un rendez-vous économique


Lu sur L'Express de Madagascar le 14/05/2008, par Doda Andrianantenaina.

De nouvelles opportunités avec la Foire internationale de Madagascar. La venue de plusieurs opérateurs de l'extérieur devrait relancer l'appel aux investissements directs étrangers.

La foire internationale de Madagascar (FIM) dépasse sa vocation première. Malgré le maintien des objectifs de l'édition précédente, la Fim qui se tiendra du 15 au 18 mai à Andranomena a désormais comme vocation de devenir le grand rendez-vous des opérateurs économiques de la région et des pays partenaires de Madagascar.
L'accroissement du nombre des participants reste le principal indicateur de l'intérêt de la foire. Ainsi par rapport à la première édition de la FIM, celle de mai 2007 au Parc des Expositions Futura a rencontré un très vif succès avec 240 exposants et 25 000 visiteurs.
Parmi les participations étrangères présentes dont celles de l'Allemagne, de l'Afrique du Sud, de l'Inde, de la Suisse, de la Turquie, de la Thaïlande, de la Chine ou encore de l'Ile Maurice, celle de la France était de très loin la plus représentative avec 76 entreprises sur 83 stands.
La Foire Internationale de Madagascar 2008 constituera à nouveau un grand rendez-vous d'affaires. Pour cette année, plus de 30 000 visiteurs y sont attendus. Les organisateurs veulent améliorer la visibilité des entreprises locales, augmenter de façon significative le niveau d'attractivité économique de Madagascar et favoriser des partenariats durables avec de nouveaux investisseurs.

Opportunités d'affaires
«Plusieurs intentions d'investissement sont constatées de la part des opérateurs économiques français», souligne Pierre Séjourné, conseiller commercial auprès de l'ambassade de France à Madagascar. La France annonce déja la couleur avec une augmentation considérable au niveau du nombre des participants. De ce fait, la FIM devient un point de rencontre entre l'offre et la demande à l'intérieur et à l'extérieur de Madagascar.
Plusieurs secteurs d'activités sont déja reconnus : l’agroalimentaire, les nouvelles technologies de l'information et de la communication, l’énergie, l'environnement, le secteur automobile, le transport, l’assurance et les banques.
Madagascar offre, avec cette Foire, des opportunités d’affaires aux entreprises étrangères. Le régime politique est stable et différents éléments permettent d’espérer un développement économique favorable. L'amélioration, même minime, des indicateurs fondamentaux de l'économie joue ainsi en faveur de l'appel aux investissements directs étrangers.
La Foire internationale de Madagascar sera ainsi une occasion pour les opérateurs étrangers d'avoir une idée des opportunités offertes par le pays. L’objectif des organisateurs est donc de favoriser la découverte de Madagascar pour convaincre les opérateurs étrangers d'investir.
Cette troisième édition consistera également à débattre à fond de plusieurs thèmes. Il s’agit des problèmes des technologies de l'information et de la communication à Madagascar, des enjeux réels de l'intégration régionale, de l'énergie renouvelable et enfin des modes de financement du secteur privé.

samedi 10 mai 2008

L'Hôtel de ville renaît de ses cendres


Lu sur L'Express de Madagascar le 10/05/2008.

La Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) démarre un projet de deux ans pour la construction d'un hôtel de ville sur la Place du 13 Mai. La pose de la première pierre aura lieu le 17 mai.

La Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) lance le défi de reconstruire l'Hôtel de ville d'Antananarivo, incendié en 1972. Pour ce qui est du projet en question, la Mairie laisse volontairement subsister des zones d'ombre sur le programme.
« L'Hôtel de ville sera construit d'ici deux ans. Elle coûte Ar. 240 millions », a révélé Andry Rajoelina, maire d'Antananarivo, fier de son projet. La construction sera érigée sur les ruines de l'ancien bâtiment, incendié en 1972.
La pose de la première pierre est prévue le 17 mai. « Au départ, nous avions pensé fixer le rendez-vous le 13 Mai. Mais une telle date s'apparente à un souvenir de destruction. Or, nous sommes là pour la construction », a expliqué Andry Rajoelina. Mais le maire d'Antananarivo laisse également entendre une autre raison du report. « Il est plus judicieux de prendre la date du 17 et non celle du 13 mai pour qu'il n'y ait pas de récupération politique », a-t-il poursuivi.
Sur la Place du 13 mai, lieu de construction, le jardin municipal est toujours présent, là où les fleurs règnent en maître. Mais dès hier, un panneau qui, d'ici quelques jours, devrait exposer au public la maquette du futur bâtiment administratif, a été érigé sur sa devanture.

36 comme chiffre symbolique
Le maire d'Antananarivo se montre pourtant peu bavard sur les autres détails de l'initiative. Il n'a pas révélé s'il s'agit d'une reprise en main du projet annoncé par l'ancien Président de la délégation spéciale (PDS) Hery Rafalimanana, ou un nouveau programme. Silence également sur l'origine du fonds pour la construction, après les multiples voyages à l'étranger du maire.
En tout cas, le démarrage des travaux est à l'image de l'effet que le premier magistrat de la ville souhaite créer : la surprise. D'ailleurs, la reconstruction de l'Hôtel de ville n'avait pas fait l'objet de promesse de la part de Andry Rajoelina lors des élections municipales. Tout cela, au moment où la Commune se plaint d'une caisse vide. Mais le premier magistrat de la ville promet des éclaircissements sur son plan. « Toutes les capitales du monde ont leur hôtel de ville. Il n'est pas juste que la nôtre n'en ait pas », a seulement avancé Andry Rajoelina.
Avec le début de la construction de l'Hôtel de ville, la Commune urbaine d'Antananarivo veut frapper fort. Toutes les tentatives de reconstruction, depuis le temps du pasteur Richard Andriamanjato en passant par Guy Willy Razanamasy, sont en effet restées vaines.
Le hasard de calendrier fait que la reconstruction de l'Hôtel de ville est entreprise 36 ans après son incendie, le 13 Mai 1972, symbolisant la chute de la première République. Le bâtiment administratif avait été inauguré en ... 1936, soit 36 ans plus tôt.
L'entame des travaux à Analakely symbolise le défi que le maire d'Antananrivo avait lancé en mars, après trois mois de mandat. L'initiative s'ajoute au projet de construction d'un complexe sportif et culturel à Andohalo et près du Marais Masay ou encore de la mise en place d'infrastructures sportives dans chaque district.

mercredi 7 mai 2008

Les voitures-boutiques ménacées d'interdiction


Lu sur L'Express de Madagascar le 07/05/2008, par Fanja Saholiarisoa.

L'assainissement des rues de la capitale suit son cours, mine de rien. Les voitures-boutiques seront les prochaines cibles des opérations.

Si les mesures d'expulsion des marchands ambulants sont mises en veilleuse, la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) cible les propriétaires des voitures boutiques. Ces derniers s’attendent à l’imminence d’une interdiction.
«Depuis quelques jours, la commune projette de dégager toutes les voitures-boutiques occupant les rues du centre-ville. Leur nombre ne cesse d'augmenter alors que la plupart ne dispose pas d'autorisation légale», souligne Fanja Raharison, une vendeuse de friperies dans une voiture-boutique.
Elle-même n'en possède pas et craint l'expulsion. «Nous avons déjà déposé une demande d'autorisation, mais nous n'avons pas reçu de réponse jusqu'à présent», explique-t-elle.
Règlementation
L'information est confirmée par un responsable communal. «Tous les marchands occupant les rues de la capitale seront expulsés. Aucune tolérance ne sera permise», prévient Amédée Ranosiarison, directeur des marchés municipaux.
Il précise que la règlementation communale interdit les ventes sur les places publiques. «Nous ne faisons que l'appliquer, et le suivi en sera renforcé», ajoute de directeur.
D'autresV marchands annoncent que la commune urbaine a suspendu le renouvellement de contrats. «Notre autorisation de parking est sur le point d'expirer sans qu'un renouvellement soit octroyé», souligne Voahanginirina, une vendeuse de biscuits dans une fourgonnette à Analakely.
En attendant la mesure communale, les voitures-boutiques continuent d'occuper les trottoirs et les bords des rues de la capitale. Des véhicules en tous genres y proposent des produits variés, allant de la nourriture aux habits, en passant par les téléphones portables.
La plupart des marchands louent les voitures-boutiques, s'efforçant d'avoir un gagne-pain décent.

Bibliothèque Municipale - 2.283 adhérents pour 200 places

Lu sur Tribune de Madagascar le 07/05/2008, par Felana

La capacité d’accueil de la salle de lecture de la bibliothèque municipale d’Antananarivo est de 200 pour 2283 adhérents. D’où la promiscuité des étudiants qui viennent y puiser des connaissances. La demande dépasse largement l’offre. Plus particulièrement durant cette période où les dates des examens approchent et que les étudiants viennent de partout pour étudier. Selon le responsable administratif de cette bibliothèque, « le nombre des étudiants qui s’intéressent à la lecture progresse avec le temps. Plusieurs restent à l’extérieur de la salle, surtout le matin, dans l’attente de places disponibles. Ils viennent ici pour faire leurs devoirs, apprendre leurs leçons ou tout simplement lire », ajoute le responsable.

  • Toilettes

Deux étudiants qui se tournent le dos ont du mal à bouger à cause de la promiscuité du lieu. Par ailleurs, les toilettes à l’intérieur de la salle de lecture et qui dégagent une odeur nauséabonde en fin d’après-midi, gênent les jeunes potaches. Mais curieusement, chacun fait semblant de ne rien sentir étant donné que les places sont chères et que la tranquillité est à ce prix.

Le même responsable administratif de la bibliothèque municipale souligne que « le nombre des adhérents, dont 80% sont des étudiants, de la bibliothèque a beaucoup évolué. Par rapport à l’année 2004 où ils n’ont été que 943, ils sont actuellement de 2.283. Les livres demeurent cependant très anciens et souvent ne répondent pas tout à fait à l’intérêt des collégiens et des lycéens. Et encore moins à celui des étudiants de niveau universitaire ». L’enthousiasme et la détermination de ces jeunes doivent encourager les responsables de la commune à ravaler cette bibliothèque.

lundi 5 mai 2008

Des barrières de sécurité

Lu sur Tribune de Madagascar le 05/05/2008, par Herimanda R

Antananarivo est en train de changer. Voici quelques jours, on a remarqué des barrières qui sont installées au bord du trottoir à Andohan’Analakely. Chez nous, c’est une nouveauté. Mais dans les pays développés tel qu’en France et au Japon, ces infrastructures existent depuis longtemps. « Nous avons mis en place ces haies métalliques pour sécuriser les piétons, pour les protéger contre les accidents de voiture », affirme Liva Ramarozatovo, directeur technique des Infrastructures au sein de la CUA ( Commune urbaine d’Antananarivo). L’existence de ces barrières oblige les piétons à rester sur le trottoir. De ce fait, ils ne risquent pas d’être heurtés directement par les voitures. A Madagascar, pour une raison ou une autre, les gens marchent sur la chaussée sans se soucier des dangers auxquels ils sont exposés.

  • Triptyque

Le pire, c’est qu’ils traversent la rue là où ils veulent. « Il faut les habituer à prendre le passage prévu pour eux. On le connaît sous le nom passage clouté. La mise en place de ces barrières s’inscrit dans ce perspective », fait savoir Liva Ramarozatovo.

Ce projet d’installation de barrière ne se limite pas à Analakely. D’autres quartiers plus peuplés et plus fréquentés par des voitures se verront doter des mêmes infrastructures. Soarano, Isotry, Tsaralalàna, Behoririka sont sur la liste. La rue pour les automobilistes, le trottoir pour les piétons, le marché pour les marchands. La CUA s’efforce de se conformer à cette triptyque.

vendredi 2 mai 2008

Le maire de Monaco chez Andry Rajoelina

Lu sur Midi Madagascar le O2/05/2008

Le maire de la Principauté de Monaco, M.Marsan, a rendu avant-hier une visite de courtoisie à son homologue de Tana, Andry Rajoelina. La coopération entre la ville de Monaco et la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA) a été mise en relief durant l’entrevue entre les deux élus. Notamment le soutien de Monaco pour l’implantation d’espaces verts et de jardins monégasques dans la capitale. M.Marsan a aussi manifesté sa volonté de poursuivre les accords de partenariat déjà entrepris entre la CUA et la ville de Monaco.