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vendredi 25 avril 2008

La place d’Andohalo bientôt relookée

Lu sur Tribune de Madagascar le 25/04/2008, par Joh

Suite à son voyage en France, le maire de la commune urbaine d’Antanananrivo, Andry Rajoelina fait état de l’étroite collaboration avec la Région Ile de France. Un budget de 130 000 euros sera consacré au réaménagement de la place d’Andohalo. Le projet émane de plusieurs associations et des riverains du quartier, et surtout de la commune. Le ministère des Affaires étrangères français, le crédit Lyonnais, l’Association Internationnale des Maires Francophonnes (AIMF) et la "ville de Paris" financent le projet. La commune possède une trentaine de pourcentage sur ce budget. La finition du réaménagement est prevue pour le mois de septembre. L’inauguration sera assistée par les bailleurs et partenaires du projet. Le but du réaménagement est de convertir le lieu en un nouvel environnement, mais aussi rappeler sa valeur historique. Ce volet est assuré par des associations préservant les monuments et patrimoines : les Amis du Patrimoine de Madagascar, l’association Mamelomaso, des archivistes ... Le maire fait remarquer que "le projet préservera les empreintes du passé et les traditions, tout en les intégrant dans la modernité". La renovation sera gérée par la commune urbaine d’Antananarivo. Des techniciens de France participent aussi à la réalisation. Ils sont détachés de la "ville de Paris" et sont composés d’architectes et de paysagistes. Des architectes de la commune renforceront l’equipe.

  • Nouveau look

D’une manière générale, la future place d’Andohalo sera consacrée à la culture et au tourisme, en d’autres termes tout simplement "un parc de loisirs". A la place du "Chateau d’Eau" de la Jirama, des boutiques" spécial artisanat" s’installeront. Elles sont destinées aux touristes et aux passionnés d’arts malagasy. L’office régional du tourisme occupera aussi une place à côté. Le tout sera entouré d’un jardin cloturé de haie vive. Un demi-terrain de basket fait pour le "street-Basket", sera construit du côté du lycée d’Andohalo. De l’autre côté, il y aura un "boulodrome" et un terrain de foot. Une piste encerclera le parc. Une scène cloturée supportant jusqu’à 500 spectateurs sera érigée à côté. Le maire programme déjà des "prestations de Hira gasy tous les dimanches". Une cantine sera aussi bâtie pour les employés et écoliers des environs. Les enfants profiteront de l’aire de jeu. Jusqu’ici, la gestion du parc est encore à déterminer mais la commune garantit d’avance l’accessibilité du parc à tout le monde.

lundi 21 avril 2008

De nouveaux circuits à Antananarivo - Tourisme

Lu sur L'Express de Madagascar le 21/04/2008, par Doda Andrianantenaina.

La capitale est au centre des préoccupations de l'Office régional du tourisme. Celui-ci propose aux tours opérateurs de nouveaux circuits de découverte.

La capitale vue sous de nouveaux aspects. L'Office régional du tourisme d'Antananarivo (Ortana) organise des tournées de reconnaissance sur de nouveaux sites. «C'est une initiative qui veut faire renaître l'intérêt pour la capitale», explique Miandriarijaona Razafimahefa, directeur exécutif de l'Ortana, durant l'éductour programmé samedi avec l'association des Tours opérateurs professionnels de Madagascar (TOP).
«Nous proposons de nouvelles manières de visiter la ville et ses environs», continue-t-il. Les membres de TOP sont d'ailleurs venus en masse pour redécouvrir les différentes facettes de la capitale. « Antananarivo a du potentiel et il nous appartient de le valoriser», confie de son côté Lydie Raberanto Ramanitrarivo, présidente de l'association.
Un des objectifs de l'initiative est d'augmenter la durée du séjour des touristes dans la capitale. C'est également une opportunité pour sensibiliser les tours opérateurs sur les vraies valeurs de la capitale. «Antananarivo possède de réelles richesses historiques et culturelles», ajoute-t-elle.
Ébauche de circuit
L'Ortana et les membres de TOP ont sillonné Antananarivo, débutant dans la ville haute, suivant le boulevard de Tokyo pour découvrir les sites d'Amboanjobe jusqu'à Ambohijanaka, pour finir à Alasora et Ambohimangakely.
«Nous n'avons fait que présenter une ébauche de circuit», précise Miandriarijaona Razafimahefa. « Nous avons essayé de guider les tours opérateurs hors des sentiers battus, car il existe de nombreux endroits qui méritent d'être mis en évidence. Et nous ne visons pas que les seuls touristes internationaux puisque les nationaux sont aussi de grands voyageurs», ajoute-t-il.

jeudi 17 avril 2008

Jeunes malgache: 3 adolescentes sur 10 enceintes


Lu sur Moov le 17/04/2008, par Solofo Andrianjakarivelo.

17-04-2008)
-
L'Unicef avec l’Observatoire des Droits de l’Enfant de la Région Océan Indien (ODEROI), en partenariat avec la Commission de l’Océan Indien (COI) et l’Université de Maurice ont élaboré une étude régionale sur les adolescents de l’Océan Indien, sur le titre « nouveau contexte, nouveaux enjeux ». Le lancement officiel de l'étude a eu lieu hier à Alarobia.

Pour Madagascar, les défis sont nombreux et grandioses. Dans le domaine de l'éducation par exemple, moins de 2 adolescents sur 10 achèvent le cycle secondaire (soit à peu près 13%) alors qu'aux Comores, 18% des adolescents finissent ce même cycle scolaire; l’insertion des jeunes sur le marché du travail est rendue plus difficile par la sortie précoce du système scolaire et le manque d’expérience professionnelle. En matière de santé, on note la recrudescence du "phénomène des adolescentes mères ou enceintes, dont plus de trois adolescentes sur 10 sont atteintes à Madagascar et l’interruption volontaire de grossesse qui est à l’origine de nombreux décès, notamment ici à Antananarivo", selon Bruno Maes, représentant résident de l'Unicef pour Madagascar, les îles Comores et l'île Maurice.
Sans oublier aussi le phénomène de l’exploitation sexuelle des adolescents et des adolescentes et de la violence sexuelle à leur égard particulièrement visible.

D'après toujours M. Maes, "la faiblesse des réseaux de sociabilité à destination des jeunes est à l’origine de leur désintérêt à la vie communautaire et politique et les livre parfois à la délinquance".

Jusqu'à maintenant, les jeunes sont vu de mauvais œil, alors qu’ils ont des responsabilités dans la vie sociale.
« Il faut cesser de voir en la jeunesse une menace ou un handicap. La collaboration entre jeunes, adultes, dirigeants et partenaires est la seule garante du développement de notre pays. Amis jeunes, c’est maintenant qu’il faut marquer l’histoire en prenant nos responsabilités afin de construire l’avenir dont on veut hériter », a déclaré Lira Ariravaka Rajenarison, membre du Réseau des Jeunes pour les Objectifs du Millénaire pour le Développement.
Des jeunes en quête d'emplois
© DTS (photo d'archives)
Pour M. Maes, la solution est simple mais assez complexe. "On peut affirmer que Madagascar se sera développé lorsque les opportunités de développement des adolescents et des jeunes n'y seront plus compromises par la pauvreté, le chômage, les maladies et pratiques à risque, la drogue et une éducation insuffisante ou de mauvaise qualité."

Le gouvernement malgache, de son côté, se penche déjà à ce problématique.
"Madagascar s’engage dans la transformation de l’éducation pour mettre en place un système éducatif de normes internationales en terme de qualité et d’efficacité, qui stimule la créativité et aide nos apprenants à transformer leurs rêves en réalité. Le système LMD (Licence, Master, Doctorat) est actuellement appliqué dans le cadre de la politique malagasy de l’enseignement supérieur", selon le général Ranjeva Marcel, ministre malgache des affaires étrangères.

Rappelons que dans la région de l'Océan Indien regroupant 5 îles (Madagascar, Maurice, Réunion, Comores et Seychelles), on comptait plus de 4,8 millions d’adolescents âgés de 10 à 19 ans, ce qui représente 22,5 pour cent de la population totale (en 2005). Les Nations Unies estiment que leur nombre passera à 7,2 millions en 2025.

Cité universitaire ; Arrestation reportée

Lu sur Tribune de Madagascar le 17/03/2008, par Manjaka Hery.

Contrairement à ce qui a été dit par les étudiants, aucune arrestation n’a eu lieu hier à Ambohitsaina. Les étudiants auteurs de prise d’otages du lundi n’ont fait l’objet d’aucune arrestation hier. Au contraire, ils ont pu se réunir librement à la cité universitaire Ankatso II près du bureau du Croua durant la matinée. Puis, ils ont circulé librement au sein du campus universitaire sans être inquiétés. La gendarmerie n’a encore prévu aucune arrestation, sans occulter totalement une telle issue. Le soir du mardi, une convocation a été adressée à l’endroit de Dominique Itendriaolibe et consorts à leurs logements respectifs à la cité universitaire. Cette missive leur fait savoir une plainte à leur rencontre. Elle les invite aussi à venir à la brigade de recherche de la gendarmerie de Fiadanana . Mais les destinataires de la convocation refusent d’obtempérer. Ils avancent que personne ne porte les noms des destinataires inscrits sur la convocation. Quant à la gendarmerie de Fiadanana, elle attend ses invités « pour une audition ».

  • Franchise universitaire

Pour leur part, les étudiants narguent les autorités. Lesquelles donnent l’impression de tergiverser. En effet, D. Itendriaolibe avance que "la franchise universitaire est déjà levée depuis l’époque de Pascal Rakotobe". Une manière de dire que la ZP peut les arrêter à tout moment si elle en a le courage même dans le campus universitaire. Ce volet n’a pu être recoupé auprès de la présidence de l’université car les responsables ont été évasifs. Pour Jean Eric Rakotoarisoa, le seul qui s’est exprimé : « La franchise universitaire comprend la liberté de circulation, d’expression, et la liberté de circulation des personnes ». Les barrages érigés à l’entrée du campus à chaque manifestation estudiantine constituent une atteinte à cette franchise universitaire. « Les étudiants bafouent eux-mêmes leur droit », interpelle Jean Eric Rakotoarisoa.


Lu sur L'Express de Madagascar le 17/04/2008, par Hernan Rivelo.

La deuxième édition du mini-festival Cinémada aura lieu à Antananarivo, durant tout le mois de mai. Les œuvres cinématographiques s'y dévoileront dans tous leurs aspects.

Les amateurs de cinéma seront particulièrement gâtés dans les semaines à venir. Sitôt que finiront les Rencontres du film court, proposées par le Centre culturel Albert Camus et l'Association Iris, prévues vers fin avril, le mois de mai connaîtra un autre rendez-vous important du cinéma.
En effet, Média Ressources entamera la deuxième édition du mini-festival Cinemada, un rendez-vous bi-annuel dédié aux films qualifiés de« à polémique »Il faut entendre par là «des œuvres cinématographiques qui incitent aux débats et à la reflexion», selon Patrick Vergeynst, directeur de Média Ressources.
Cette fois-ci, le thème choisi est « Demain les jeunes». Sûrement une façon de démontrer que Cinémada va actuellement à la rencontre de la jeunesse, après avoir mis au grand jour le thème de « La mère et l'enfant » lors de la première édition.
« Pour cette édition, nous donnerons davantage la parole aux jeunes », annonce Faneva Raharima-nantsoa, la responsable de partenariat au sein de Média Ressources, pour expliquer le choix de «Demain, les jeunes ».
Formation
Concrètement, Cinémada, c'est la grande fête du cinéma d'ici et du monde entier, représenté à travers au moins une vingtaine de films, tous genres confondus et de tous les formats : longs, moyens ou courts métrages, documentaires, comédies, dramatiques, animations, romantiques, policières, américains, français, belges, africains, malgaches, etc...
Pour mieux concrétiser l'engagement auprès de la jeunesse, deux concours s'ouvrent cette année aux jeunes amateurs, âgés entre 16 à 24 ans. D'abord un concours de réalisation vidéo d'un film de 60 secondes (1mn), tous thèmes recevables, le délai de réception étant fixé pour le 28 avril.
« Nous apprécierons l'oeuvre selon l'originalité et l'audace du jeune réalisateur », note Patrick Vergeynst.
Sinon, un concours de photo sera précédé par une formation. La photo étant non seulement un instrument de communication, mais pouvant aussi être une discipline artistique, et surtout un élément important pour s'initier au cinéma, selon les organisateurs de Cinémada.

Encadré
Les films programmés au Cinémada

- « Rosetta » de Luc et Jean Pierre Dardenne (Belgique)
- « Persepolis » de Marjane Satrapi (animation,
Iran-France)
- « Kids » de Larry Clark (États Unis)
- « Vero sy Haingo » de Patrick Vergeynst (moyen
métrage, Madagascar, 70min)
- « Lakilasy 1-2-3-4 » de Patrick Vergeynst (Madagascar, 52min)
- « Korano la vie » de Rado Andriamanisa (moyen métrage, Madagascar, 26min)
- « Kebab connection » de Anno Saul (Allemagne)
- « Finye » de Souleymane Cissé (Mali, 105min)
- « Tana Mania 3 » de Henri Randrianierana (Madagascar)
- « Romeo et Juliette » de Baz Luhrmann (Etats Unis)
- « Little Senegal » de Rachid Bouchareb (France, 98 mn)
- « La Petite Jérusalem » de Karin Albou (France, 96 mn)

Les bouchers discutent avec la mairie


Lu sur L'Express de Madagascar le 17/04/2008, par Noro Haingo Rakotoseheno.

Une table ronde sur la promotion de l’hygiène et la qualité alimentaire a eu lieu, hier. Elle a réuni des bouchers, le directeur des marchés et celui de la FAC.

L'hygiène et la qualité alimentaire, notamment celle de la viande de boeuf et de porc, a été abordée hier lors d'une table ronde au Bureau municipal d'hygiène (BMH) à Isotry. Une vingtaine de bouchers, le directeur des marchés municipaux, des représen- tants du Service régional de la santé animale et phytosanitaire (SRSAPS) et le directeur de la Fédération des associations de consommateurs (FAC) ont participé à la rencontre.
Plan d’action en septembre
Avant d'entendre les opinions des représentants des bouchers, le directeur du BMH, Hajatiana Raharinandrasana, leur a rappelé certains passages de l'arrêté municipal sur le respect de l'hygiène et de la qualité.
L’arrêté interdit de mettre en vente de la viande ayant une mauvaise odeur. Il impose l'utilisation de vitrines et l'existence d'une surface lavable dans les boucheries.
Les bouchers, premiers concernés, sont au courant de cet arrêté, mais ce dernier n’a pas encore été bien suivi. «Je ne suis pas contre l'application des recommandations de la CUA, mais nous attendons aussi sa contribution dans l'investissement pour le matériel», répond Solofo Raharinjanahary, vice-président de l'association des bouchers opérant dans les pavillons d'Isotry. Les bouchers sont également unanimes pour dénoncer l'existence des boucheries illicites, qui dévalorisent le métier. «Nous souhaitons surtout que les autorités suppriment les boucheries illicites. Elles nuisent aux professionnels en termes de prix et de qualité», explique Sylvain Andrianomenjanahary, boucher au marché municipal d'Anosibe.
Amédée Ranoasiarison, directeur des marchés communaux souligne que toutes ces propositions seront insérées dans le plan d'action qui sera rédigé le 30 septembre prochain.

mardi 8 avril 2008

Le marché à étage prêt avant le 26 juin


Lu sur L'Express de Madagascar le 08/04/2008, par Noro Haingo Rakotoseheno.

Le changement à la tête de la mairie d'Antananarivo n'affecte en rien la réalisation du premier marché à étage. Ce nouveau bâtiment doit ouvrir ses portes avant la fête nationale.


Les travaux de construction du premier marché à étage sis dans le sixième arrondissement d'Antananarivo se poursuivent bel et bien. Amédée Ranoasiarison, le nouveau directeur des marchés municipaux (DMM), auprès de la commune urbaine d'Antananarivo (CUA) soutient que ce marché sera techniquement opérationnel avant la célébration de la fête de l'indépendance.
Ce projet tient lieu d'une promesse présidentielle pour appuyer le staff du maire de l'époque. Il a été confié au ministère de l'aménagement du territoire. Les grosses œuvres ont repris le 5 décembre de l'année précédente après une suspension momentanée.
Aucun conflit
Après quatre mois, l'ossature des travaux est techniquement terminée selon les rapports du chef de chantier Rémi Ravelonjatovo, de l'entreprise Maettra qui se charge des travaux. Les ouvriers s'attèlent actuellement à la finalisation de la totalité de la surface de 1800 m2 pour les deux étages.
Institutionnellement, aucun conflit ne plane sur la réalisation de ce marché à étage. C'est le service technique de la CUA qui s'occupera de l'adduction d'eau et de l'installation de l'électricité dans l'enceinte.
« Cette perspective relève du fait que la circonscription d'Ambohimananarina appartient au domaine d'action territoriale de la CUA », laisse entendre le DMM.
De leur côté, les marchands ainsi que la population d'Ambohimananarina attendent avec impatience l'ouverture de ce nouveau marché. Cela fait plusieurs mois que les commerçants transférés de leur ancien emplacement s'entassent derrière ce grand chantier. « Je ne fais que rêver de m'installer à l'intérieur de ce palais parce que mes clients ne viennent plus depuis que j'occupe ce morceau de place », se désole Ramaria, une légumière à Ambohimanarina.

Les boucheries désinfectées


Lu sur L'Express de Madagascar le 08/04/2008, par Fanja Saholiarisoa

La commune d’Antananarivo a procédé, hier, au nettoyage général des boucheries d’Analakely. Depuis 15 jours, une grande opération d’assainissement est menée sur tous les marchés de la capitale.


Opération boucheries propres hier au marché d'Analakely. Une armée d'agents municipaux, de pompiers et toute l'équipe du Bureau municipal d'hygiène (BMH) débarque dans les pavillons historiques de l'ancien Zoma et procède à une désinfection et un nettoyage général des boucheries.
Les puissants jets d'eau des pompiers et les produits desinfectants redonnent confiance en la viande des marchés dans une conjoncture marquée par la maladie qui frappe actuellement le cheptel bovin. Les bouchers prêtent activement la main à l'opération.
La cowdriose et l'arbovirose ont fait chuter leur clientèle. Hier, des tonnes d'ordures ont été extirpées des coins et recoins des échoppes. «La participation active des bouchers est un signe encourageant pour une politique de rehabilitation de leur métier. Beaucoup nous ont approchés pour faire part de leurs besoins et de leurs suggestions », explique Dr Hajatiana Raharinandrasana, directeur du Bureau municipal d'hygiène (BMH).
La grande campagne d'assainissement menée par la commune de Tana depuis 15 jours prendra fin aujourd'hui au niveau des boucheries d'Anosibe. La suite sera la remise aux normes: carrelage, matériel frigorifique, tablier et calot pour les bouchers, entre autres dispositions sur le contrôle et la surveillance.
L'opération menée par la commune est une première de grande envergure depuis l'interruption du nettoyage systématique des marchés il y a une vingtaine d'années. La municipalité a pris le taureau par les cornes depuis l'alerte à la cowdriose et, surtout, les premiers morts pour consommation de viande infectée.
Vaches grasses
Presque toutes les boucheries de la capitale sont insalubres. Les bouchers le reconnaissent et se déclarent prêts à suivre les directives de la municipalité. « Nous voulons à tout prix que la situation change. Notre commerce a beaucoup souffert de cette crise, autant accepter de nouvelles démarches qui protégent notre métier», précise Kotonirina, un boucher bien connu d'Analakely.
Toutes les boucheries de la capitale ont montré les mêmes bonnes dispositions. Les étals d' Andravoahangy, d'Analamahitsy, de Besarety, d'Androndra, d'Ambanidia, ou de Mahamasina auraient renoué avec la période des vaches grasses et retrouvé leur clientèle. «Nous comptons développer la stratégie de concertation», note le responsable du BMH.
«L'État et la commune étudieront la faisabilité des projets au vu des doléances et des suggestions des bouchers». L'opération s'achèvera ce jour au niveau des boucheries d'Anosibe. La banlieue s'engage dans la même démarche. «Les contrôles durant l'abattage des boeufs seront renforcés. Nous appelons dans ce cas une meilleure intervention des vétérinaires et des inspecteurs de viande», souligne le maire de la commune rurale de Fenoarivo qui, depuis quelque temps, reçoit dans son hôpital des malades qui inquiètent ses concitoyens.

Encadré
Les boucheries sous haute surveillance

La détection du premier cas de maladie bovine a rendu difficile le métier du boucher. Il est, dorénavant, soumis à de strictes conditions. Les nouvelles normes qu'exigent les ministères de tutelle l'obligent à revoir la gestion de sa boucherie. En même temps, les contrôles sont renforcés depuis les lieux d'abattage jusqu'aux étals. Des agents du ministère de la Santé viennent en renfort aux vétérinaires pour assurer le suivi et les contre-visites dans toutes les boucheries. Les autorités exigent l'estampillage en tant que marque d'hygiène et de reconnaissance des produits propres à la consommation.

240.000 Euros pour un espace de détente et de loisirs

Lu sur Tribune de Madagascar le 08/04/2008, par Nivo T. A.


L’aménagement du marais Masay est en cours. En effet, des travaux sont actuellement entrepris pour la mise en place d’un espace de détente et de loisirs en faveur de la population tananarivienne. Financé par la Région de l’Ile de France (RIF) en partenariat avec la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA), le coût de ce projet s’élève à 240.000 euros, soit environ 624 millions d’Ariary.

Selon le représentant de la RIF, Habeau Jean François, le projet se présente en deux phases. La première phase consiste au réaménagement du parking et l’embellissement d’un espace vert dont les travaux sont prévus se terminer à la mi-juin de cette année. En ce qui concerne la deuxième phase, la mise en place d’un parcours sportif longeant le bord du Marais Masay et la construction d’un terrain de sport multi-disciplinaire sera effective d’ici quelques mois. Le chef du projet Marais Masay à la CUA, Mme Mbolatiana Raveloarimisa a révélé que le même projet favorisera également les personnes atteintes d’AVC (Accident vasculaire cérébrale) ou d’autres maladies pour leur remise en forme. Bref, ce sera un lieu propice à la mise en bon état de santé de la population de la ville des Mille. Un bloc sanitaire sera aussi installé pour embellir l’emplacement et partant améliorer l’environnement du Marais Masay. Par ailleurs, un autre projet de dépollution de cet espace est aussi en bonne voie d’exécution en collaboration avec l’ONG française « East », financée également par la Région Ile de France, dans le cadre du « Plan vert » pour la sauvegarde de l’environnement dont l’importance pour la vie des habitants d’un mégalopole comme Antananarivo n’est plus à démontrer. Ainsi, une enveloppe financière de 150.000 euros (390 millions d’Ariary) est allouée pour l’assainissement du Marais Masay.

Réchauffement du climat

Lu sur Tribune de Madagascar le 08/04/2008, par Manjaka Hery.


En 50 ans, de 1955 à 2005, Madagascar a connu un réchauffement climatique de l’ordre de 0,2°C à 1,5°C selon les données exposées au service des recherches météorologiques Ampandrianomby. Ces données sont disponibles au public depuis le mercredi 26 mars 2008, dans le cadre de la porte ouverte organisée par ce service. 15 localités, dont Antananarivo, ont été étudiées par ce service, et c’est Antananarivo qui prend le record en matière de réchauffement du climat à Madagascar.

Dans les extrêmes été, mois de décembre, janvier, et février, Antananarivo a connu en 50 ans une augmentation de température de l’ordre de 1,5°C. Tandis que pour les extrêmes d’hiver, mois de juin, juillet, août, elle a connu une augmentation de température de l’ordre de 1,2°C. Durant les portes ouvertes, le service des recherches météorologiques essaye d’expliquer aux visiteurs la signification de cette hausse, et ses conséquences. Il y a eu environ 130 visiteurs par jour selon les informations recueillies auprès des responsables de ce service. Les visiteurs étaient surtout composés des étudiants du département de géographie de l’Université d’Antananarivo, et des étudiants travaillant dans le domaine de l’environnement.

Mais les responsables ont aussi remarqué la présence des élèves des collèges privés comme Saint Antoine.

mercredi 2 avril 2008

Andry Rajoelina ravit la palme


Lu sur Tribune de Madagascar le 02/04/2008, par RAW.


Midi Madagasikara a révélé vendredi dernier les personnalités qui ont été les plus cotées en 2007. Parmi elles, le nouveau maire de la capitale, Andry Rajoelina et le groupe Mahaleo. Dama, leader du groupe Mahaleo, a aussitôt réagi lors de la cérémonie. Les jeunes artistes n’ont donc pas réussi à se faire une place dans le cœur de l’opinion, ou du moins, dans celui du public qui a contribué au concours. Les électeurs ont préféré revenir aux valeurs sûres, aux chansons à textes qui nourrissent des réflexions ou qui enrichissent tout en distrayant.

Par contre, côté politique, le jeune maire de la capitale a ravi la palme devant toutes les autres têtes. Les décorations, tel le diplôme « Honoris Causa » ou les performances du TIM lors des élections successives n’ont rien donné. Pas même des nominés.

En tout cas, on aurait aimé que l’éventail ait été étendu à l’économie ou aux entreprises ou groupe d’entreprises. On peut en effet penser que si Marc Ravalomanana ou Patrick Ramiaramanana ont été, en leur temps, consacrés meilleures personnalités politiques de l’année, ils furent des dirigeants politiques, mais ils ont aussi été des opérateurs économiques et sociaux. Ils ont constamment occupé la scène médiatique et leurs initiatives ont été appréciées. Aujourd’hui, les deux hommes continuent de faire l’actualité politique, économique et sociale, mais en mal sans doute et c’est la raison pour laquelle ils n’ont pas été réélus.

Cela n’empêche qu’une partie de l’opinion pense autrement et remarque que si chaque régime avait fait émerger des opérateurs économiques, le régime Ravalomanana a plutôt anéanti cette ferveur des hommes d’affaires et la notoriété des entreprises.

La Première République avait eu son lot d’entrepreneurs qui faisaient la fierté des Malgaches : « Savony » ou la Savonnerie Tropicale, « Savony Ravandison », Charles Andriantsitohaina et ses produits chimiques dont la batterie électrogène « Virio ». Nous ne citerons pas « Bata » ou « Aigle d’Or » mais la Tannerie d’Anjeva et la biscuiterie « JB » sont toujours là. La Deuxième République avait aussi ses hommes d’affaires : Solo Dolara, Herizo Razafimahaleo, Kaleta. La Troisième République première partie a fait émerger des noms comme Mamy Ravatomanga ou Rabe tsitonta. Mais leur notoriété ne dépasse pas le champ professionnel ou le milieu connaisseur. Le mandat Ravalomanana malgré tout n’a pas encore donné naissance à de petits ou de dynamiques opérateurs. Il n’y a que Tiko, MBS qui étendent leur envergure et sont connus de tous.

Tout ceci pour dire que la création ou le souhait de faire émerger de multiples Ravalomanana dans toutes les parties du territoire, ne serait-ce que dans la capitale, est resté du domaine de la propagande ou des intentions. Les « Trois Frères » en savent quelque chose. Pire, disent certains qui voient dans les initiatives du régime contre Andry Rajoelina, une volonté de régenter toute l’économie et de réduire les Malgaches et les opérateurs de l’île, en de simples consommateurs et sujets d’un empire qui ne dit pas son nom.

Si Ratsiraka a déclaré en son temps qu’il était le problème de ce pays, Ravalomanana pourrait l’être, actuellement.