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mardi 25 mars 2008

Des « cartes oranges » au profit des personnes âgées

Lu sur Tribune de Madagascar le 25/03/2008, par Nivo T. A


Une bonne nouvelle pour les personnes âgées. La commune Urbaine d’Antananarivo (CUA) vient d’octroyer de « cartes oranges » au profit des gens du troisième âge. En présentant leur carte d’identité nationale aux responsables du BMH (Bureau Municipal d’Hygiène) à Isotry, porte 30, les personnes âgées auront droit à des consultations et des médicaments gratuits auprès des services médicaux relevant des Centres de Santé de Base (Niveau II), dont entre autres, le CSB d’Andravoahangy, de Volosarika (Ambanidia), de Nanisana (Madera). Par ailleurs, on a également appris que le président du FIZOMA (Fédération nationale des associations des personnes âgées), Moks Razafindramiandra a participé à une réunion avec les représentants de l’administration médico-sociale de la CUA, vendredi dernier, à Tsimbazaza, pour bien asseoir les mesures d’accompagnement nécessaires à cette initiative en faveur de « Zokiolona » en attendant l’approbation légale au niveau du parlement.

La FIZOMA ne cesse de crier haut et fort la nécessité de régulariser les dispositions favorables aux personnes âgées. Toutefois, il y a lieu de dénoncer ces longues files de vieux retraités aux bureaux des perceptions.

L'assainissement se durcit


Lu sur L'Express de Madagascar le 25/03/2008, par Noro Haingo Rakotoseheno

La commune urbaine d'Antananarivo a trouvé une autre méthode pour assainir les marchés. Un état-major mixte prendra en main leur assainissement.

Un état-major mixte d'assainissement (EMMA) prendra désormais en charge le ratissage de tous les marchés d'Antananarivo. C'est une instance de coordination qui regroupe le corps de la police urbaine et municipale ainsi que la direction de la législation et du contentieux. Une autre direction technique s'y ajoute pour se charger du matériel d'assainissement, avec la collaboration des délégués des marchés.
Tout le personnel municipal assure donc la mise en oeuvre de l'EMMA. Le nom du colonel Rasolonirina est cité pour être le chef du service des marchés, tandis qu'Amédée Ranoasiarison assure la coordination de l'EMMA.

Coup de poing
Depuis plus de deux mois, des séances de sensibilisation à tous les niveaux sont organisées à l'intention des marchands à la sauvette, qui envahissent les chaussées et les trottoirs, et les contrevenants. Des vigiles de marché sont déployés à Tsaralalàna, à Analakely et partout dans la capitale pour informer les squatters de la loi qui régit les marchés.
« Nous leur avons expliqué que les chaussées sont réservées aux voitures et les trottoirs aux piétons », explique l'un d'eux.
Ainsi, la mairie d'Antananarivo est résolue à mener à fond l'assainissement en lançant une opération « coup de poing », comme le révèle Amédée Ranoasiarison. Décision qui sera effective dès aujoud'hui et qui consiste à serrer d'un cran les mesures déjà prises.
La confiscation des marchandises par la méthode de dépôts consignés est prévu, comme le laisse entendre le chef de l'EMMA. C'est un autre aspect de l'assainissement à visage humain, programmé depuis l'arrivée du nouveau maire à Tsimbazaza. Une autre page s'ouvre, donc, aujourd'hui pour la mairie afin de réaliser les tentatives d'assainissement jusqu'ici avortées.

jeudi 20 mars 2008

Lala Mbolatiana Raveloarimisa : « Valoriser notre patrimoine culturel »


Lu sur Tribune de Madagascar le 20/03/2008, par Herimanda R.


La Place d’Andohalo changera d’aspect. « Ce sera un changement tout en respectant sa valeur culturelle », a bien précisé Lala Mbolatiana Raveloarimisa, chargée de Projet au sein de la CUA (Commune urbaine d’Antananarivo).

Ce jardin a son histoire. A l’époque royale, il était l’emplacement du marché, un lieu de rassemblement de la foule, un lieu où le porte parole du roi transmettait les messages au peuple. « Ce site bien qu’il soit aménagé gardera cette valeur. Ainsi, nous laissons la stèle et les objets marquant de ce fait historique dans leur état actuel. La modification que nous voulons apporter est celle qui est promise par le maire. C’est de combiner la tradition et la modernité ».

Une telle initiative est à encourager. Car la valorisation d’un site culturel incite les habitants, particulièrement les jeunes, à connaître l’histoire de leur pays.

Jardin d’Andohalo


Lu sur Tribune de Madagascar le 20/03/2008, par Herimanda R.


Bientôt un nouveau parc attractif à Antananarivo. La Place d’Andohalo connue depuis sous le nom de « Jardin d’Andohalo » aura un nouveau look. Les travaux ont déjà commencé depuis un certain temps et devront s’achever au mois de septembre de cette année. Des engins de la CUA (Commune urbaine d’Antananarivo) sont à pied d’œuvre. Quel sera le nouvel aspect de ce site historique malagasy ?

Un technicien chargé de la réalisation du Projet répond à la question. « Une partie de la Place d’Andohalo est consacrée pour le jardin. Une autre partie pour les aires de jeux. Il y aura un terrain de football à 7, un terrain de basket ball, un boulodrome à construire. Il y aura également un podium et un gradin d’une capacité d’accueil de 500 personnes. A part cela, un restaurant ou un snack non seulement pour les spectateurs mais pour tous les promeneurs qui passent dans la Haute-Ville, car la Place est accessible au public ».

Lala Mbolatiana Raveloarimisa, chargé de Projet au sein de la CUA a renchéri que toutes ces nouvelles constructions suivront des normes internationales. « Ainsi, cette Place d’Andohalo pourra accueillir des rencontres sportives internationales pour les disciplines susmentionnées. On pourra y organiser également des manifestations culturelles ». Les normes sont là. Mais les organisateurs de spectacles ou de sports devraient s’attendre à une recette assez faible vu la capacité d’accueil de la Place limitée à 500 personnes.

Quant au financement du Projet, c’est la CUA qui supporte les 20% du coût total. Le reste, soit 80%, est à la charge de la Ville de Paris (France). Le montant total du projet n’est pas encore fixé. Une mission française viendra à Antananarivo au mois d’avril prochain pour mettre au point la situation.

mardi 18 mars 2008

Des assainissements en vue

Lu sur Tribune de Madagascar le 18/03/2008, par Herimanda R.


Fin de la gabegie. La Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) ne tolérerai plus le laisser-aller face à l’initiative de certains commerçants qui créent leurs propres parking devant leurs magasins commerciaux.

« Nous savons bien ce cas. Nous savons qu’à Antananarivo-Renivohitra, il y a des parking qui n’ont pas eu l’autorisation de la Commune. Nous commençons à faire une sensibilisation en la matière ». L’assainissement suivra après, a dit Hary Jaona, responsable des parking à la mairie. Il n’a pas pourtant précisé ce qu’il entend par l’« assainissement ». La Commune retirera-t-elle les autorisations qu’elle a déjà accordées à certains commerçants ?

Des usagers de la route, particulièrement les automobilistes, se plaignent de l’existence des parking ici et là. La rue est devenue étroite. La circulation n’est plus fluide et est parfois bloquée car une partie de la route est occupée et sert de stationnement . On ne parle plus des commerçants ambulants sur le trottoir et même dans la chaussée.

Il y a des parking dits parking « illicites ». La Commune ne doit pas les accepter . C’est normal. Mais il y a des parking qui ont l’autorisation de la municipalité. Ils sont presque partout. Rien que pour le 1er arrondissement de la capitale, il y a 299 demandes de parking accordées. C’était l’année dernière.

Hary Jaona promet qu’il y aura une politique à élaborer à ce sujet. « Un nouveau directeur est récemment nommé à son poste. Bientôt, il y aura une réunion avec tous les responsables concernés pour discuter cette question de parking ».

Non à Tsiazotafo et sur les routes présidentielles

Le commerçant même s’il a déjà une autorisation pour son parking doit renouveler sa demande chaque année. « Celle-ci peut être refusée si, après notre descente, nous trouvons que son parking gêne la circulation, ou se trouve dans un virage. A Tsiazotafo par exemple, nous ne délivrons aucune autorisation. La rue n’est pas assez vaste. Nous refusons également la demande si les autorités se trouvent gênées ou si leurs sécurités sont menacées par la circulation. Tels sont les cas pour les routes que prennent habituellement les hautes autorités, comme celles qui relient Faravohitra et Ambohitsorohitra et bien d’autres », a affirmé Roland Andriamanga, un autre responsable.

La superficie du parking accordée est variable selon la circonstance. S’il s’agit d’un parking en ligne, la dimension est de 4 mètres à 5 mètres. Pour un parking en épis, c’est de 2m50 X 3 m.

Une fois la demande est accordée, le commerçant doit verser Ar 50 000 par mois par nombre d’emplacements de voiture à la CUA. En un an, la somme à payer s’élève à Ar 600 000 pour un seul emplacement.

Pas de décision ferme

Lu sur Tribune de Madagascar le 18/03/2008, par Herimanda R.


A l’époque, le lac de Behoririka était un marais. Puis, il a été transformé en jardin. Après, il est clôturé. Des rumeurs circulent que ce lieu serait utilisé comme parking. Qu’en est-il vraiment ? Hary Jaona, responsable du parking au sein de la Commune urbaine d’Antananarivo apporte plus de précision.

Madagascar Tribune : Est-il vrai qu’un parking serait construit sur le lac ?

- Hary Jaona : « A vrai dire, la Commune urbaine d’Antananarivo ou CUA ne connaît pas ce projet de construction d’un parking sur le lac de Behoririka ».

Pourquoi ?

- « A l’époque, il y avait un accord entre la municipalité et la Société Rasseta. Je ne suis pas au courant de la teneur exacte d’un tel accord. Je sais seulement que c’est ladite société qui devrait aménager ce lac. Elle le faisait. Il y a eu un jardin qui y était construit ».

Actuellement, le lac est clôturé. Qu’est-ce que vous faites ?

- « Le fait de clôturer ce lac est toujours à l’initiative de la société dont je vous ai parlé. La CUA n’y est pour rien. Je vous l’ai déjà dit ».

Le laisserez-vous alors dans cet état ?

- « Pour le moment, je ne connais pas encore notre position. Aucune décision n’a été prise ».

vendredi 14 mars 2008

Les piqueteurs sous haute surveillance


Lu sur L'Express de Madagascar le 14/03/2008, par Noro Haingo Rakotoseheno.

La meilleure solution à l’assainissement des marchés serait la sanction des piqueteurs eux-mêmes. Ceux-ci sont chargés de la chasse aux marchands ambulants.

L’heure est à l’action. La répression des piqueteurs, chargés de traquer les marchands irréguliers, serait la meilleure stratégie pour rendre effectif l’assainissement des marchés. Telle est la mesure que le régisseur du marché Pochard, Constantin Randriamiandrisoa, va appliquer dorénavant.
« Je connais toutes les pratiques illicites des piqueteurs. Je suis prêt à agir », souligne-t-il. Il a, sous sa directive, huit piqueteurs censés intervenir dans l’enceinte de Pochard. Ils doivent inspecter la devanture de l’hôtel Plazza, jusqu’au stade Malacam ainsi que la façade du building Ramaroson.

Pas de renvoi
En gérant les marchés depuis des années, quelques administrateurs se sont rendus compte que les piqueteurs ont monté tout un réseau. Comme le droit de place sur les trottoirs, par exemple. « Si un marchand arrive à occuper tous les jours le même emplacement c’est que quelqu’un lui en a donné le droit », révèle un des régisseurs de marché à Antananarivo. « La seule solution est de démanteler ce réseau en sanctionnant à la fois le marchand illicite et le piqueteur qui est chargé de l’emplacement, selon la loi communale », mentionne Constantin Randriamiandrisoa.
Le dirigeant du marché municipal d’Analakely, Augustin Randrianarison, est de cet avis. Comme sanction, la mutation des piqueteurs dans un autre domaine pourrait être une possibilité ainsi que la demande d’explication à l’endroit de ces employés. Le renvoi du personnel incompétent ne figure pas encore dans les sanctions applicables, jusqu’ici.
« Nous tenons compte de la condition sociale de ces piqueteurs. Ce serait inhumain de les laisser à la rue sans rien. La plupart de mes trente-quatre employés sont aussi des bénévoles », explique Augustin Randrianarisoa.

mardi 11 mars 2008

La Commune à la rescousse des EPP

Lu sur L'Express de Madagascar le 11/03/2008, par Fanja Saholiarisoa


La Commune urbaine d'Antananarivo relance le dialogue avec les entrepreneurs pour la réhabilitation d’ugence des EPP actuellement en piteux état.

L'équipe du maire Andry Rajoelina réagit. La Commune urbaine d'Antananarivo va payer les travaux d'urgence des écoles primaires publiques (EPP) délabrées. «Il est question d'assurer la scolarisation des élèves concernés et de leur permettre de revenir à l'école», a souligné Andry Rajoelina inquiet de la situation.
«La réfection débutera bientôt. Actuellement, nous sommes sur le point d'évaluer le coût des travaux», ajoute Olga Rasamimanana, adjoint au maire chargé des affaires économiques, des infrastructures et de l'urbanisme au sein de la Commune urbaine.

Dialogue
Mais des contraintes majeures perturbent la commune. Beaucoup d'entrepreneurs attendent d'être payés. «Nous détenons une longue liste qui doit être étudiée ligne par ligne», explique Michèle Ratsivalaka, adjoint au maire chargé des affaires sociales.
«Le contrat de marché n'est pas encore clair. Plusieurs entrepreneurs ont fait le contrat dans les règles. Ils seront payés. Quant à ceux qui ne s'y sont pas conformés, nous ne pourrons rien faire pour eux», souligne le directeur administratif et financier de la commune.
Mais la commune urbaine entend relancer le dialogue avec les entrepreneurs régularisés. «Des entrevues sont prévues à partir de ce jour pour discuter des contraintes sur la passation de marché 2007», ajoute-t-il.

Les sinistrés entament leur 4e semaine

Lu sur Tribune de Madagascar le 11/03/2008, par Hassy


Les foyers sinistrés, victimes du passage du cyclone « Ivan » vivent aujourd’hui encore dans les sites d’accueil dans les quasi-totalités. Même si les eaux se sont retirées dans certaines zones, des familles n’ont pas encore pu rejoindre leurs habitations pour cause de travaux. D’ailleurs, l’effondrement des maisons est aussi à craindre après les pluies battantes relayées par la canicule.

Pour la zone de Morarano Alarobia, les 159 sinistrés entament leur quatrième semaine de séjour dans les tentes. Ils aimeraient rentrer chez eux, mais de nombreuses réparations les attendent. Sans ressources, ils sollicitent les aides de la commune et du ministère des Travaux Publics. Par ailleurs, le sinistre a contraint les victimes à délaisser, voire abandonner leurs biens lesquels ont été pillés par des voleurs. Les animaux domestiques ainsi que les cultures vivrières ont été les plus touchés par ces actes malveillants. Pendant ce temps, ces familles sinistrées bénéficient des services sanitaires de la Croix rouge et des dispensaires qui les assistent quotidiennement en procédant à des consultations et en leur prodiguant des soins gratuits. Il ressort de ces consultations et soins quotidiens que la diarrhée et le paludisme sont les maladies les plus fréquentes. Des problèmes de santé sont évoqués car il est difficile d’isoler les malades faute d’infrastructure suffisante.

De plus, les familles s’obstinent à rester groupées en dépit de la promiscuité et des risques accrus de contagion. En tout cas, ces familles sinistrées sont approvisionnées hebdomadairement en riz et autres produits de première nécessité par la commune urbaine d’Antananarivo et le Bureau de gestion des risques et catastrophes (BNGRC). Les sinistrés précisent toutefois que ces vivres ne seraient pas suffisants, les obligeant le plus souvent à chercher les compléments ailleurs. Certains d’entre eux dénoncent dans une toute autre perspective que des « quatre mis » recensés auraient profité du cyclone pour intégrer les sites d’accueil et bénéficier des aides alimentaires et médicales. C’est pourquoi certains ne sont pas prêts de partir. Ils réclament par conséquent des contrôles beaucoup plus stricts.

mercredi 5 mars 2008

Cours gratuits - Les nouvelles demandes affluent

Lu sur L'Express de Madagascar le 05/03/2008, par Fanja Saholiarisoa

Les cours gratuits de la commune urbaine d'Antananarivo intéressent plus d'un. Si la liste de 7800 élèves était déjà close samedi, la commune urbaine a décidé de la rallonger.
«Des demandes des parents se multiplient auprès des bureaux de la commune à Tsimbazaza depuis le début des cours, samedi. Cela nous a incités à accepter plus de candidats», souligne un responsable au sein de la commune d'Antananarivo.
Avec l'augmentation du nombre des bénéficiaires, le nombre d'écoles qui vont accueillir ces cours connaîtra aussi une hausse.
«Nous sommes actuellement en train d'élaborer de nouvelles démarches dans ce sens», ajoute encore ce responsable.
Pour les parents, les cours gratuits sont une opportunité à ne pas rater pour leurs enfants. «Avec la conjoncture actuelle, c'est ce qu'il y a de mieux pour l'amélioration de la scolarisation», note Ratsimba, un parent d'élève en classe de 7ème.

mardi 4 mars 2008

L'après-cyclone Ivan - Les sinistrés souffrent de la toux

Lu sur L'Express de Madagascar le 04/03/2008, par Noro Haingo Rakotoseheno

A la lecture de la consultation des sinistrés malades issus de Saropody et d'Andohatapenaka, l'avancée des infections respiratoires aiguës (IRA) est confirmée. La toux, signe d'IRA, est la principale maladie des villages de tentes. « 25% des sinistrés par jour y sont auscultés, à cause des IRA », précise le docteur Hervé Rabeson, de l'équipe sanitaire mobile de la Commune urbaine d'Antananarivo. Viennent ensuite la grippe, la diarrhée, la dermatose, la malnutrition et la conjonctivite. Selon le docteur Eric Ratsimbazafy, responsable sanitaire d'Avaradrano, la grippe, qui est une maladie épidémique, est causée par un virus. Celui-ci se répand très vite, à cause de la promiscuité des gens vivant sous une même tente ou dans une enceinte confinée.

Kits d’urgence

Pour le cas des sinistrés de la Commune rurale d'Ambohimanambola (CRA), à Avaradrano, le médecin chef du Centre de santé de base (CSB II) d'Ambohimanambola, Dr Armande Rahasimbolanalitera, souligne que le nombre de sinistrés atteints d'IRA est actuellement en baisse par rapport à l'année dernière. « Seules dix personnes sur deux cent vingt-six hébergées dans ce site en souffrent, contre soixante-dix l'année dernière », fait-elle remarquer. En réponse aux besoins médicamenteux pour traiter ces maladies, l'Unicef renforce les trente-quatre CSB II dans la région d'Analamanga. Une dotation en kits d'urgence a débuté avec la CRA, hier.Le kit comprend des médicaments et accessoires médicaux. Dans la foulée, chacun des cent seize sinistrés hébergés sur ce site de la CRA a également bénéficié d'une couverture chaude. Cette intervention de l'Unicef se globalisera pour le reste de la Grande île, victime du passage du cyclone Ivan.Le personnel de cet organisme international s'investit également dans le domaine de l'eau et de l'assainissement, l'éducation et la protection, en synergie avec les actions gouvernementales.

Grève à la CUA - Retard de paiement des salaires

Lu sur Tribune de Madagascar le 04/03/2008, par Manjaka Hery

Les employés municipaux d’Anosipatrana ont fait la grève hier matin, à l’extérieur de l’enceinte du bâtiment de la Commune Urbaine d’Antananarivo. Ils ont montré leur mécontentement face au retard dans le payement de leur salaire. D’après les informations recueillies sur place, ces employés grévistes ont l’habitude de recevoir leur bon de caisse, tous les 23 à 25 du mois. Or ils ne l’ont pas encore reçu avant hier.

Ces employés municipaux sont alors descendus directement dans la rue sans donner de préavis de grève aux responsables. Ces derniers sont alors venus très vite sur place pour arranger les choses. Il s’agit entre autres de directeur du cabinet du maire, Yannick Rabemanantsoa, avec à ses côté le directeur technique au sein de la commune, M. Liva Ramarozatovo .

Après l’intervention de Yannick Rabemanantsoa, les grévistes ont décidé d’arrêter leur manifestation sans pour autant reprendre leur travail. En effet, le directeur de cabinet leur a promis d’accélérer l’arrivée des bons de caisse pour ceux qui ne bénéficient pas d’un virement bancaire. Elle a aussi promis aux grévistes que les bons de caisses arriveront à Anosipatrana à 11 heures hier. Promesse tenue malgré un petit retard.

Explication

« Ce retard de paiement est dû au traitement des numéros d’immatriculation des employés de la commune au niveau du service de la statistique », explique Yannick Rabemanantsoa. C’est une procédure générale qui concerne tous les employés de la commune. Il paraît qu’il y a eu une refonte des numéros d’immatriculation de ces employés. Ce qui a perturbé le processus normal de traitement des bons de caisse. « Pourquoi les employés d’Anosipatrana ont tout de suite observé une grève sans donner un préavis ? » s’interroge pourtant le directeur de cabinet deAndry Rajoelina. Après les échauffourées de dimanche à Mahamasina, voici venir le lendemain la grève d’Anosipatrana. Mauvais quart d’heure pour l’équipe de Tsarafaritra ou prémices de lendemain difficile ?

Campagne de déstalibisation contre le maire

Lu sur Tribune Madagascar le 04/03/2008

Saccages des installations du stade municipal de Mahamasina, dimanche, grève de certains employés de la commune d’Antananarivo, lundi.

Des camions d’enlèvement d’ordures qui refusent de le faire. La mairie de la capitale retient son souffle en attendant le prochain coup. A l’évidence, ces actes, même s’ils ne présentent aucune similitude entre eux, ressemblent fort à une campagne de déstabilisation contre Andry Rajoelina.

Contrairement aux discours officiels du pouvoir, l’équipe de Tsarafaritra subit en silence ses assauts multidirectionnels sans avoir la possibilité de rendre coup pour coup.

Un David versus Goliath qui ne dit pas son nom mais qui forcément fera une victime à plus ou moins brève échéance. Hier en effet, des agents de la commune ont claironné que « d’ici trois mois, un Pds dirigera à nouveau la capitale ». Autrement dit, avant la fête de l’indépendance du 26 juin.

Talent

A l’allure où vont ou ne vont pas les choses, cet objectif paraît pour le moins irréaliste. Andry Rajoelina reste très populaire dans toutes les couches sociales pour que ses adversaires puissent le dégommer comme ça en rêvant. Il bénéficie de l’appui de ses électeurs qui sont prêts à défendre leur choix par des moyens divers. Par ailleurs, trois mois après son élection, le maire d’Antananarivo n’a pas commis d’erreur pour le discréditer aux yeux des Tananariviens. Au contraire, en dépit des nombreuses peaux de bananes glissées sur son chemin, il a su jusqu’ici éviter les erreurs de jeunesse. Bref, il n’a pas encore déployé l’étendue de son talent. Il se réserve probablement pour des lendemains encore plus sombres qu’il devra surmonter puisque ses adversaires ont visiblement décidé de pourrir son mandat par tous les moyens.

Coude à coude à Atsimondrano

Lu sur L'Express de Madagascar le 04/03/2008, par Fano Rakotondrazaka

Presque tous les candidats au conseil régional à Antananarivo Atsimondrano sont actuellement en pleine propagande.
Haja Razanantoanina (au micro) pense déjà à la victoire.Les candidats à la course au conseil régional dans le district d'Antananarivo Atsimondrano ne tardent pas leur entrée dans la mêlée électorale. Depuis samedi, ouverture de la propagande, ils sont presque en contact direct avec les électeurs, afin de les séduire. La circonscription d'Antananarivo Atsimondrano est l'une des deux dans toute l'île à avoir de nombreuses listes de candidats. Les quatre formations qui y ont présenté des candidats sont, en général, sur le terrain. Les propagandistes de l'association Tanora Vonona Atsimondrano (TVA) se sont rendus, hier, dans les communes éloignées d'Alatsinainy Ambazaha et d'Ampanefy, pour la suite de leur programme. Ils sont dirigés lors des déplacements, par les deux candidats Haja Razananatoanina, ancien président du comité régional d'Analamanga, et Guy Maxime Ralaiseheno, maire en fonction de la commune rurale d'Ankaraobato. La visite des quartiers se poursuivra ce jour. Influé par la foule qui a assité au grand meeting d'ouverture de campagne à Ankaraobato dimanche, Haja Razanantoanina pense déjà à sa victoire. «La présence d'une foule immense est déjà significative», s'est-il exprimé, hier, au téléphone.A l'image du rendez-vous animé par des artistes de rénom à Ankaraobato, l'association TVA organisera un autre et dernier grand meeting dimanche, à Antaninkatsaka Itaosy. «La dernière journée de la propagande tombera sur un jour ouvrable. C'est pourquoi, nous donnerons rendez-vous aux habitants de la partie est du district d'Antananarivo Atsimondrano, dimanche», a-t-il expliqué.

En bonne position

De son côté, l'association Afabe s'impose apparemment, jusqu'à maintenant, dans les quartiers sur la route nationale 1. Ses affiches sont apposées partout. Cette approche fait partie de la stratégie de l'Afabe, selon la tête de liste des candidats de la formation, Solomaniraka Michel Andriamparany, plus connu sous le nom de Doudou Michel en tant qu'artiste. Ce dernier avance que les premières journées de la propagande sont consacrées à la mise en place des affiches. Le tam tam mobile est aussi opérationnel. «Tout cela ne nous empêche pas de parler en direct avec les habitants dans les différents quartiers», a-t-il ajouté, hier. Pour le parti présidentiel, le Tiako i Madagasikara (TIM), ses candidats Voahangy Raharimanarivo et Bruno Rakotomahefa ont fait leur apparition publique à Tanjombato, samedi, après la cérémonie d'ouverture de campagne à l'Auditorium d'Ankorondrano. Ils sont épaulés par le député Benjamin Ramamonjisoa, élu à Antananarivo Atsimondrano, dans leur propagande électorale. D'après le parlementaire, ses adhérents devraient prouver à cette occasion que le Tim est encore en position de force.

lundi 3 mars 2008

Pavilons Analakely - La réfection des auvents fâche les commerçants

Lu sur L'Express de Madagascar le 03/03/2008, par Noro Haingo Rakotoseheno

La réfection des auvents des pavillons d'Analakely irrite les locataires. Les commerçants qui occupent la façade de ces pavillons déplorent la mauvaise finition des travaux. Pendant la journée du dimanche, les employés d'une entreprise privée ont remplacé les supports des auvents de certains pavillons sans avoir prévenu les locataires.Cette manière d'agir à l'insu des marchands et la mauvaise finition ont provoqué la colère des concernés.Même le régisseur du marché d'Analakely, Augustin Randrianarison, n'était pas au courant de cette réparation, de sorte qu'il a dû avertir Tsimbazaza. En réponse, Amédée Ranoasiarison, directeur du marché municipal, a expliqué que le bénéficiaire de ce marché de réparation a seulement accompli sa part du contrat. C'était au mois d'octobre de l'année dernière que la Commune urbaine d'Antananarivo aurait commencé à effectuer ces travaux de réfection. A l'époque, ces derniers consistaient juste à repeindre les toits. Ces travaux entrent dans le cadre de l'embellissement du marché. «Si les responsables de la mairie nous présentent un plan bien précis selon lequel ils veulent embellir le marché, nous collaborerons», souligne une des locataires. Olga Rasaminanana, responsable des affaires économiques, infrastructures et urbanisme indique que le problème peut être résolu par le dialogue.