Le maire au chevet des sinistrés

Vu sur Tribune M/car le 31/12/07

453 familles, soit plus de 7OO personnes, ont été touchées par les inondations dues au débordement du canal Andriantany, du côté de Manarintsoa-Centre, dans la nuit du vendredi au samedi dernier. Toutefois, seules 112 familles ont dû être évacuées car ne pouvant plus rester dans leurs maisons.

Le maire de la capitale est descendu sur les lieux pour constater de visu les dégâts, mais surtout afin de leur apporter le réconfort moral et matériel dont ils ont tant besoin dans cette dure période qu’ils subissent. Ainsi 20 tentes ont été érigées pour accueillir les sinistrés à qui ont été également distribués 2 tonnes de riz ainsi que les contenus de plusieurs cartons de savons et de bougies. Par ailleurs, l’APIPA et le SAMVA ont été mis à contribution afin solutionner l’envahissement des eaux au sein de ce quartier, notamment par les mesures urgentes afin de les évacuer le plus vite possible. Toutefois, le maire a déclaré que la population elle-même prendra part aux travaux de réfection des bords du canal ainsi qu’au curage des conduites d’eaux, à travers le procédé HIMO ou haute intensité de main-d’œuvre.

Le plan ORSEC déclenché

Suite à la montée des eaux, aux inondations et aux éboulements dues aux fortes précipitations que subit la capitale, la mairie a décidé de déclenché le plan ORSEC depuis samedi. Ce dans le but effectivement de pouvoir remédier à temps aux éventuels dérangements occasionnés par les intempéries. Une mesure opportune de la nouvelle équipe de Tsimbazaza qui démontre, si besoin est, de sa volonté à œuvrer avec toute la célérité et le savoir-faire nécessaire pour le bien-être de la population tananarivienne.

Randria.N

Ramarofidy Jeanel à la tête du conseil municipal

Vu sur Tribune M/car le 29/12/07

Ramarofidy Jeanel a été élu président du conseil municipal d’Antananarivo. Candidat sur proposition de l’association « Tanora Gasy Vonona » ou TGV, il a obtenu les voix de 34 conseillers parmi les 53 présents lors de l’élection d’hier, à Mahamasina. Rajaonson Mamy, tête de liste des conseillers TIM et son adversaire direct n’a obtenu que 16 voix. L’association TGV a également trusté le poste de vice-président en la personne de Noaviarilolona Bodo ainsi que ceux des rapporteurs qui reviennent à Rajaonarison Onjamalala et à Ranaivoarimanga Sahoby.

Prenant la parole après son élection, Ramarofidy Jeanel a souhaité l’existence d’une collaboration saine, sans arrière-pensée et empreinte de respect mutuel au sein des membres du conseil municipal, membres qui ne devraient avoir pour seul objectif que le développement de la ville, a-t-il tenu à souligner. Cette élection s’est déroulée en présence du maire d’Antananarivo, Andry Rajoelina, ainsi que du préfet de police, garant du respect des procédures administratives inhérentes à la mise en place de cet organe constitutif de la municipalité. A noter que les conseillers municipaux pour la ville des mille sont au nombre de 55, dont 36 issus de l’association TGV, 18 du parti TIM et un de l’association « Madagasikara Vaovao ».

Randria.N

Appel à contribution du maire Andry Rajoelina

Vu sur Tribune M/car le 26/12/07

Le jeune maire de la capitale, Andry Rajoelina, lors de son discours au stade de Mahamasina dimanche dernier, a lancé un appel à toutes les personnes de bonne volonté d’apporter leur contribution pour la Ville des mille. « Etrangers ou nationaux, tous seront les bienvenus. Qu’ils le fassent à titre individuel ou au nom d’une association », a souligné Andry Rajoelina. « La tâche sera difficile, mais nous sommes tous appelés à y participer et nous y parviendrons à bout, quels que soient les obstacles, avec la foi et l’amour qui nous animent », a-t-il continué.

En réponse aux revendications de la population, notamment celles concernant la mise en place d’une véritable justice sociale ainsi qu’une gestion communale en toute équité, loin des considérations politiques afin de développer la capitale, le nouveau maire de la capitale, Andry Rajoelina, promet une gestion transparente où seule la compétence comptera. Ainsi malgré la situation héritée de l’ancienne équipe, notamment les arriérés et l’inexistence des fonds dans les caisses de la commune, il a promis de faire montre de son savoir-faire afin de trouver les solutions idoines pour résoudre les problèmes du moment, à savoir, l’amoncellement des ordures ménagères et l’apurement des comptes de la commune urbaine d’Antananarivo.

Des mesures à prendre

D’ores et déjà, le nouveau maire a également lancé un appel à tout un chacun d’accepter les décisions que lui et son équipe seront amenées à prendre dans les prochains jours, afin de rétablir l’ordre et la sérénité dans la capitale. « La mise en place de ces mesures est nécessaire si nous voulons atteindre nos objectifs », a-t-il conclu.

Par ailleurs, au cours de cette même journée de liesse, Andry Rajoelina a sollicité la bénédiction de tous pour la conduite des affaires de la capitale. Il a également tenu à remercier tout ceux qui l’ont assisté durant cette campagne qui à permis au TGV de parvenir victorieusement à sa destination finale, la mairie d’Antananarivo.

Randria.N

Andry Rajoelina hérite de 41 milliards fmg de dettes

Vu sur Tribune M/car le 22/12/07

C’est la première fois dans son histoire que la commune urbaine d’Antananarivo se trouve confrontée à des dettes si colossales. En effet, le nouveau maire de la capitale a fait état des résultats, hier devant la presse, des premières constatations réalisées au niveau des caisses communales. « Il en est ressorti qu’à l’heure actuelle, l’administration communale est endettée auprès de ses divers fournisseurs à hauteur de 38 milliards de Fmg ou, plus précisément, 7,791 milliards d’ariary. », a déclaré Andry Rajoelina, outre la facture des carburants des camions bennes qui s’élève à quelques 2,8 milliards d’ariary.

Le non-paiement de cette dernière facture est la raison principale de l’amoncellement des ordures qui existe au sein de la capitale, ces temps derniers. Toutefois, grâce à la contribution de certains opérateurs qui ont requis l’anonymat, cette situation sera régularisée d’ici peu. « Dans quatre jours au plus, la ville des mille sera débarrassée de ces ordures car 5.000 litres de carburants ont été offerts par des gens de bonne volonté », a précisé le nouveau maire.

Solidarité agissante

En tout, Andry Rajoelina et son équipe ont hérité d’une dette s’élevant à plus de 41 milliards d’ariary, soit plus de la moitié de la recette annuelle de la commune dont ils sont en charge depuis peu. « Quels que soient les problèmes et quelles que soient leurs envergures, nous avons fait le pari de faire d’Antananarivo une ville modèle, et nous le réaliserons », a-t-il souligné. Par ailleurs, suite à des factures non honorées par l’équipe sortante de la CUA, notamment celles de janvier et février 2005, les bornes-fontaines au sein des quartiers d’Ivandry, d’Amboditsiry et de Manjakaray ont été privées d’eau par la Jirama ces derniers temps. Toutefois a déclaré le nouvel homme fort de Tsimbazaza, la solidarité des résidents appuyés par des mécènes a fait que la situation est actuellement revenue à la normale.Toutes ces révélations ont été faites en vertu de la transparence que Andry Rajoelina a institué et instituera tout au long de son mandat. A noter que de nombreux organismes et bailleurs sont prêts à lui venir en aide dans l’accomplissement de sa tâche. Ainsi, lundi à 9 heures, le représentant de l‘Union européenne rencontrera le premier magistrat de la capitale, à Tsimbazaza.

Randria.N

CUA : des impayés de plus de 8 millards d’Ariary !

Vu sur Madagate.com le 22/12/07

On ne le surnomme pas TGV pour rien. Le vendredi 21 décembre 2007, à 17h, le nouveau maire de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) a ameuté la presse locale pour révéler les premiers résultats de l’audit financier qu’il a fait faire, avant de prendre effectivement ses fonctions. Horreur ! Les arriérés de paiement s’élèvent a exactement 7 milliards 791 millions 228.635 Ariary. En prime, l’équipe de son prédécesseur a laissé une ardoise de 560 millions Ariary pour non paiement de carburants. D’où le blocage dans le ramassage des ordures ménagères dans la Capitale. Mais le TGV, prenant le taureau par les cornes, a déjà trouvé des solutions immédiates.

J’assumerai toutes les tâches qui m’incombent pour le bien de mes administrés

Presque au moment de ces révélations auxquelles il fallait s’attendre, le Pds Hery Rafalimanana était reçu à la Primature de Mahazoarivo par un Premier ministre qui l’a félicité pour le travail qu’il a abattu "en seulement en huit mois". Le Général Charles Rabemananjara ira-t-il jusqu’à le proposer au poste de ministre de l’Aménagement de la ville ? Dans une médiocratie, il ne faut s’étonner de rien. En tout cas, ce Premier ministre, que j’apprécie beaucoup, me déçoit infiniment. Soit il est très mal informé, soit il suit une stratégie consistant à défendre l’indéfendable dictée par des ordres venus d’en haut. Comme d’habitude. Mais le maire Rajoelina, c’est un autre acier trempé. Au lieu de perdre son temps à se demander où est passé cette somme faramineuse (engloutie dans la propagande, sans nul doute ?), Andry Tgv passe immédiatement à l’action avec l’aide d’entités de bonne volonté qui voient en ce premier magistrat de la ville, un jeune homme honnête et travailleur qui a déclaré, ce vendredi noir de malversations financières : « J’assumerai toutes les tâches qui m’incombent pour le bien de mes administrés ».

Et, avec un don de 5.000 litres de carburant (soit quatre jours de consommation), la CUA TGV va pouvoir débarrasser Antananarivo de ces ordures envahissantes jusqu’au jour de Noël. Après ? On va voir si le président Marc Ravalomanana tient parole. Surtout en sachant ce que son poulain, qu’il avait lui-même désigné, a traficoté. Il a promis d’aider la Capitale de Madagascar, vitrine vis-à-vis du reste du monde. Ce sera le premier test d’une collaboration ou non, entre l’Etat et la CUA. A ce rythme, l’année 2008 ne sera pas de tout repos. Pour tous. Car, en jouant d’emblée la carte de la transparence, le maire Andry Rajoelina implique toute la population a enfin, ouvrir les yeux et a être très vigilante. Jamais deux sans trois, la compagnie nationale d’eau et d’électricité avait aussi coupé l’eau des pompes publiques dans les quartiers populeux d’Amboditsiry et Manjakaray pour non paiement par la commune des factures. Une partie a déjà été réglée par le Tgv et des tractations sont en cours pour tout régulariser. Ces pratiques datant de la première république vont amener à un réflexe de protection accrue du maire de la part des Antananariviens.

Pourrait-on parler de détournements ? Non, mais on aura dit « affectation » dans le cas de la victoire du Tim. Oui, à présent que ce parti, ersatz du Psd et de l’Arema réunis, a été défait d’une manière honteuse pour elle, par rapport à ses discours trop beaux pour être honnêtes. « Faly » ou « tsy faly », le président Marc Ravalomanana doit comprendre une fois pour toute que c’est le « vahoaka » qui l’a mis là où il est et c’est ce même « vahoaka » qui le chassera. De quelle manière et quand ? Cela dépend du président lui-même. Pour son propre avenir donc, la balle est vraiment dans son camp. Un adage bien français dit que « seuls les imbéciles ne changent pas d’avis ».

Jeannot. Ramambazafy

« Mettre fin au désordre dans la capitale »

Vu sur Tribune M/car le 21/12/07

Le maire de la capitale, Andry Rajoelina a promis de faire tout son possible et d’apporter son savoir-faire pour résorber le désordre total qui règne actuellement dans la capitale en cette période de fin d’année, notamment le problème des ramassages d’ordures

« Comme vous l’avez constaté, je viens tout juste de prendre mes fonctions. Toutefois, moi et mon équipe, allons plancher aujourd’hui même (ndlr : hier) sur ce problème : ses causes et les éventuels facteurs bloquants. Je vous ferai part le plus tôt possible des résolutions et des décisions que nous envisageons de prendre », a-t-il précisé devant les nombreux journalistes venus assister à la cérémonie de passation entre ce nouveau maire et l’ancien PDS, hier dans les locaux de la commune urbaine d’Antananarivo à Tsimbazaza.

Par ailleurs, interrogé sur le maintien ou non des membres de l’ancienne équipe de Tsimbazaza, le maire nouvellement élu a déclaré avoir déjà son staff constitué pour la plupart de techniciens compétents « titulaires de MBA, de Masters ou de d’ingéniorat », selon ses propres termes. « Vous les connaîtrez, le jour où ils seront nommés », a continué Andry Rajoelina tout en spécifiant qu’il est ouvert à la collaboration de toutes autres personnes compétentes et motivé par la volonté de développer la capitale. En ce qui concerne la réalisation de son programme, il a promis que le calendrier des projets qui y sont inclus sortira d’ici peu « avec les délais d’exécutions ». A ce titre, la continuité est de rigueur pour les travaux en cours et faisant partie des projets de l’ancienne équipe, a conclu Andry Rajoelina.

Randria.N

Marc Ravalomanana et Andry TGV

Vu sur Tribune M/car le 21/12/07

Moins de 24 heures après la proclamation des résultats des élections municipales à Tana, le président de la République Marc Ravalomanana a reçu à Ambohitsorohitra le nouveau maire de la Capitale Andry Rajoelina alias Andry TGV. Les deux parties ont conjointement tenu un point de presse à l’issu de la tête à tête. « C’était une rencontre entre un « Zanaka » et un « raiamandreny »., a souligné le maire Andry TGV. « La rencontre nous a permis de nous concerter sur les actions à entreprendre ensemble pour le développement de la Capitale et de Madagascar. », a-t-il poursuivi. Lui qui a déclaré que le pouvoir central sera là pour faciliter les actions du maire. Pour sa part, le chef de l’Etat n’a pas caché sa détermination à travailler avec le nouveau maire. « Je serai là pour aider le nouveau maire pour le ramassage des ordures. 17 camions benne seront là dans un mois. Dans le domaine de l’infrastructure, la commune urbaine seule ne pourra pas assurer le financement de tous les travaux. Il faudra l’appui des bailleurs de fonds étrangers et du pouvoir central comme facilitateur. Le pouvoir central a déjà pris sa responsabilité pour la réhabilitation du marché d’Ambohimanarina. », a-t-il expliqué.

Eugène.R

Andry Rajoelina se montre prudent

Vu sur Express de M/car le 21/12/07

La passation de service entre Hery Rafalimanana, président de délégation spéciale (Pds) et Andry Rajoelina, maire nouvellement élu, s'est déroulée à Tsimbazaza, siège de la commune, hier. La cérénomie s'est déroulée dans une ambiance courtoise.
Au départ, l'entourage du nouveau maire de la Capitale avait pourtant annoncé que ce dernier allait attendre l'audit de la gestion de la commune avant de procéder à la passation. Mais contre toute attente, Andry Rajoelina a annoncé la tenue de celle-ci, en marge de sa rencontre avec le président Ravalomanana, hier matin, à Ambohitsorohitra.
«C'est une question de procédure», a-t-il précisé, «mais on va attendre la constitution du conseil municipal, qui va être convoqué incessamment. Nous allons en même temps examiner les dossiers».
Pour la première fois, Andry Rajoelina est venu avec une partie de son équipe de campagne. Iharizaka Rahaingoson, Nirhy Lanto Andriamahazo ou encore Michelle Ratsivalaka ont, entre autres, accompagné le nouveau maire. «Je vais encore procéder à la nomination. La volonté et la compétence font partie des critères pour le choix», a-t-il souligné, en évitant de se prononcer de manière claire sur le sort des membres de l'équipe du Pds sortant.
Pour ce qui est des mesures à prendre, Andry Rajoelina se montre également prudent. «Nous allons encore examiner les dossiers», a-t-il expliqué, «en tout cas, il semble que les priorités sont nombreuses, surtout en cette période de fêtes. Mais nous allons encore établir un calendrier précis d'ici trois mois».

Iloniaina. Alain

Le nouveau Maire d' Antananarivo

Depuis le 19 décembre 2007, à 10h44mn, heure locale, le tribunal administration avec son président Jean Laurent Rakotoson annonce officiellement que le candidat Andry Nirina Rajoelina de l’association TGV (« Tanora malaGasy Vonona ») est élu officiellement maire de la commune urbaine d’Antananarivo, avec un score de 63, 27%.

Le bureau.

Les chefs fokontany en fin de mandat

Vu sur Express de M/car le 18/12/07

Avec l’élection des nouveaux maires, se termine également le mandat des chefs fokontany à Antananarivo. Ils avaient été désignés avec le président de la délégation spéciale.

Les nouveaux chefs fokontany recevront-ils une formation comme leurs prédécesseurs ici à Iavoloha ?

La défaite de Hery Rafalimanana, président de la délégation spéciale de la capitale, aux élections municipales, influe sur le sort des chefs fokontany.

Alternance oblige. L'heure est au déménagement pour Hery Rafalimanana, président de la délégation spéciale de la commune urbaine d'Antananarivo, et les membres de son staff après son échec aux élections du 12 décembre. Toutefois, le changement ne se limite pas aux seuls hauts collaborateurs à Tsimbazaza, même les chefs fokontany sont concernés.
L'article 5 alinéa 4 du décret 2007/151 sur le Fokontany stipule que le mandat des membres des comités de fokontany expire avec l'élection d'un nouveau maire. Il prévoit la fin systématique de la mission des chefs fokontany en cas de non-reconduction du maire en fonction.
Dans tous les cas, hier, le chef d'un district d'Antananarivo-ville annonce le retrait volontaire de la plupart des chefs fokontany, à la suite de l'élection d'Andry Rajoelina à la tête de la municipalité. L'administrateur civil de carrière met en exergue la difficulté d'une collaboration entre ces responsables de base, en majorité affiliés au parti présidentiel Tiako i Madagasikara, et le nouveau premier magistrat de la ville. D'après lui, certains avaient même fermé leurs bureaux pour mener une campagne électorale en faveur du candidat du Tim.
Le fonctionnaire de l'administration révèle, en outre, que des chefs fokontany l'ont rencontré dans son bureau pour manifester leur position.
Chefs fokontany à élire
«La plupart ont exprimé leur volonté de se retirer, dit-il. Trois sont venus, ce jour, pour m'en faire part. Mais jusqu'à maintenant, aucune démission n'est déposée de manière formelle».
Cependant, selon lui, d'autres chefs de fokontany se déclarent prêts à continuer leur travail, si le nouveau maire leur accorde sa confiance.
De toute façon, le camp d'Andry Rajoelina a déjà évoqué, durant la propagande électorale, l'installation des chefs de fokontany légitimés par les habitants. «Ils seront élus par la population».
Une affirmation qui remet en cause la modalité de leur désignation. Les chefs de fokontany ont été nommés par les délégués au maire, suivant les dispositions qui découlent du statut particulier de la capitale. Par contre, dans les autres circonscriptions, le fokonolona avait proposé cinq noms, élus au cours d'une assemblée générale. Le maire avait par la suite sélectionné trois personnes sur la liste. Le dernier mot était revenu au chef du district qui avait désigné le chef du fokontany.
Interrogé sur son devenir, un chef de fokontany issu du Tim, dans le premier arrondissement, ne se positionne pas clairement. Il attend la décision du nouveau patron de la commune. «Je suis président du fokontany depuis plus de dix ans, confie-t-il sans commenter les détails du mode de désignation. Je me mets à la disposition de ma petite circonscription si le nouveau maire a besoin de moi».

Fano Rakotondrazaka.

Un vote sanction contre Ravalomanana ?

Vu sur Tribune M/car le 17/12/07

Rakotomianina Haingonirina Benjamin, candidat aux dernières Législatives dans le Vème Arrondissement de Tana, conteste toute affirmation tendant à faire croire que les tananariviens ont porté leur choix sur Andry TGV pour dire non au président Marc Ravalomanana.

Le candidat Andry TGV a remporté les municipales de Tana avec 63,32% des suffrages exprimés. Cette victoire du candidat de « Tanora Malagasy Vonona » sera officialisée mercredi prochain par le tribunal administratif d’Antananarivo. En attendant cette proclamation, force est de constater que cette victoire sans appel de Andry TGV est différemment interprétée par les hommes politiques et les simples observateurs. Une partie de ces citoyens ont conclu qu’il s’agissait d’un vote sanction contre le président de la République Marc Ravalomanana, une manière pour eux de faire croire que les tananariviens ont rejeté cet homme politique qu’ils avaient propulsé au pouvoir avec un engouement sans précedent en 2001. Une autre frange de ces observateurs met l’accent sur une nuance : il s’agissait d’un vote sanction contre le régime tout entier qui se trouve impuissant face aux problèmes de la vie quotidienne des habitants de la Capitale et non contre la personne du président Marc Ravalomanana.

Manipulation de l’opinion

Rakotomianina Haingonirina Benjamin a sa propre lecture de ce résultat électoral. Pour ce candidat aux dernières Législatives dans le Vème Arrondissement de Tana, cette victoire n’est que celle de Andry TGV qui a réussi à obtenir l’adhésion des jeunes qui se sentent oubliés par les régimes successifs. D’ailleurs, il s’agissait selon lui d’une élection de proximité. Rakotomianina Haingonirina Benjamin va un peu plus loin en basant sa lecture sur le taux de participation enregistré à Tana lors du scrutin du 12 décembre dernier. Il fait constater que 56% des électeurs inscrits dans la liste électoral ne se sont pas prononcés. 44% seulement des inscrits ont accompli leur devoir électoral. D’après notre interlocuteur, ce taux de participation est largement inférieur à celui enregistré lors des présidentielles de 2001 (90% des électeurs de Tana ont voté) et de celui de décembre 2006 (72% des électeurs de Tana se sont rendus aux urnes). Bref, pour Rakotomianina Haingonirina Bejamin, affirmer que les tananariviens viennent de dire non au président Marc Ravalomanana rélève d’une pure manipulation de l’opinion.

« Des politiciens malintentionnés roulent actuellement pour la déstabilisation du régime en essayant d’inculquer dans l’opinion cette fausse lecture de la réalité », dénonce-t-il.

En tout cas, Rakotomianina Haingonirina félicite l’initiative présidentielle de réunir à Iavoloha tous les maires nouvellement élus, sans considération de couleur politique.

Eugène.R

Le TIM battu à Antananarivo

Vu sur RFI le 13/12/07

Les Malgaches élisaient leurs maires et leurs conseils municipaux ce mercredi, lors du quatrième scrutin organisé sur l'île en à peine plus d'un an. A Antananarivo, dont le poste de maire est un poste clé, la surprise est venue d'un jeune chef d'entreprise, « Andry TGV », propriétaire d'une chaîne de télévision et d'une station de radio, qui se présentait comme le candidat de la jeunesse, contre Hery Rafalimanana, membre du TIM, le parti au pouvoir.


Cela paraissait impossible, mais il l’a fait. Andry Rajoelina, que l’on appelle ici seulement par son surnom de « Andry TGV », a emporté mercredi la mairie d’Antananarivo au nez et à la barbe du candidat du régime.

« Andry TGV »

Surgi de nulle part, il n’a pas joué la carte de l’opposition classique, et s’est bien gardé de s’afficher aux côtés des détracteurs traditionnels du régime. Sa force à lui, c’est la jeunesse, la nouveauté, au-delà des clivages traditionnels. D’ailleurs, si la campagne n’a pas été exempte d’attaques contre les deux camps, il s’est dit dès mercredi soir prêt à travailler avec le pouvoir en place dans l’île.

On attend justement la réaction des autorités à ce camouflet qu’elles refusaient jusqu’au dernier moment d’envisager. Depuis plusieurs jours, on sentait pourtant que le vent avait tourné dans la capitale. Issu des métiers de la communication, « Andry TGV » menait sa campagne tambour battant, réussissant à faire oublier que le programme de son adversaire était sans doute plus consistant que le sien.

La tâche qui l’attend aujourd’hui est énorme. Il a promis qu’une nouvelle ère s’ouvrirait pour la capitale et ses habitants, mais à 33 ans et après tous ses succès économiques, c’est dès aujourd’hui qu’une nouvelle vie, politique celle-là, commence pour lui.

Résultats provisoires non officiels ce 13/12/07 à 21:38

MAIRES

Inscrits :	619649	Nombre BV :	412
Votants :	230608	BV Reçus :	412
Blancs et nuls :	4697	Rapport :	100 %
Suffrages exprimés :	225911	Taux de participation :	37.22 %

Liste de candidats	Entité	Voix obt.	Taux
RAKOTOMALALA RAFALIMANANA Mamy Hery	TIM	87124	32.40
ANDRIANAIVO Andrianasolo	IND.ANTANANARIVO LOVAN NY TARANAKA MERINA	1786	0.66
RAMIARINJATOVO Arson Marc	IND.MADAGASIKARA VAOVAO	9723	3.62
RAJOELINA Andry Nirina	IND.TANORA MALAGASY VONONA	170281	63.32
ANDRIAMIHAJA Nasolo-Valiavo	IND.VANF	0	0
TOTAL		268914	100%

Résultats provisoires non officiels
Unique publication officielle: Journal officiel

Source : www.mira.gov.mg

Antananarivo défie le pouvoir présidentiel

Vu sur Courrier International le 13/12/07

La victoire du jeune entrepreneur Andry Rajoelina dans la capitale malgache lors des élections municipales du 12 décembre constitue un revers significatif pour le président Marc Ravalomanana, dont le candidat perd face à un novice en politique.

Avec environ 63 % des suffrages, Andry Rajoelina, un entrepreneur de 33 ans, a défait à Antananarivo tous ses concurrents, dont Hery Rafalimanana, le candidat du Tiako i Madagasikara (TIM), le parti du président Marc Ravalomanana. Si ces résultats provisoires sont validés, la capitale malgache, jusque-là bastion du pouvoir, passera entre les mains d'un candidat sans expérience politique. Certes novice, le jeune Rajoelina est cependant une personnalité bien connue du monde des affaires, surnommée "Andry TGV" en raison de son irrésistible ascension. Par ailleurs, le parti qu'il a créé, Tanora malaGasy Vonona, joue sur cette notoriété en reprenant ce sigle.

C'est "un vote sanction contre le régime". Pour les Nouvelles de Madagascar, journal proche du pouvoir, le parcours de Andry TGV "rappelle la démarche entamée à l'époque par Marc Ravalomanana qui avait décidé de se porter candidat à la mairie de la capitale en 1998". La victoire d'alors de ce riche industriel marquait le début d'une carrière politique fulgurante qui le mena, non sans résistance, jusqu'à la présidence de la République en 2002.

"C'est plus un camouflet contre le TIM qu'un triomphe pour Andry Rajoelina", commente pour sa part L'Express. Néanmoins, le novice a réalisé une performance remarquable à plusieurs égards, "des bas quartiers aux quartiers résidentiels" note Madagascar Tribune, "arrivant en tête dans un bureau de vote de Faravohitra, quartier du président de la République", souligne L'Express.

La victoire d'Andry Rajoelina et de son parti est d'autant plus éclatante que "la percée du TGV se reflétait avec le même écart au niveau des conseillers municipaux, ce qui écarte une éventuelle cohabitation entre l'exécutif dirigé par le futur maire et le conseil municipal", souligne Midi Madagasikara. Rajoelina a pu compter sur l'électorat jeune qui s'est fortement mobilisé en sa faveur.

Un brin amer quant à l'issue de la campagne à Tana, Les Nouvelles demandent dans leur éditorial si "l'enjeu en valait vraiment le prix" en référence "aux milliards d'ariarys [la monnaie locale] qui ont été investis par les différentes parties". Un scrutin qui se démarque aussi des précédents par son "intensité".

"Le TGV à destination", titre ironiquement Madagascar Tribune. Le quotidien témoigne qu'il n'est pas le seul à être inspiré par la bataille qui s'est joué à Tana. "Le 'petit David' a eu raison de 'Goliath', a-t-on entendu auprès d'électeurs chrétiens ou croyants tandis que chez les profanes, on jubile car le 'train à grande vitesse' a laissé sur le quai le tramway désuet."

Philippe Randrianarimanana

Mairie d’Antananarivo: Le TGV, à destination

Vu sur Tribune M/car le 13/12/07

La mairie de la capitale est pratiquement pour le candidat Andry Rajoelina. En effet, un véritable raz-de-marée a déferlé sur les nombreux bureaux de votes dont nous avons pu recevoir les résultats officieux,. Ainsi, la tendance générale mène vers une large victoire du TGV à l’heure où nous mettons sous presse. Des prétendus bas-quartiers à ceux qualifiés de résidentiels, la déferlante des partisans du jeune Andry a défait le candidat du TIM sur des scores dont la différence ne peut laisser le moindre doute. Le « petit David » a eu raison de « Goliath », a-t-on entendu auprès d’électeurs chrétiens ou croyants tandis que chez les profanes, on jubile car le « Train à Grande Vitesse » a laissé sur le quai le tramway désuet.

À moins d’un miracle, la capitale échappera à la mainmise du parti majoritaire comme cela a été le cas lors de la première République où l’AKFM de Richard Andriamanjato a été à sa tête ou lors de la troisième république, lorsque Marc Ravalomanana a eu le dessus sur le candidat de l’AREMA.

Interrogé sur la collaboration entre la municipalité et l’Etat central, Andry Rajoelina a souligné que depuis toujours, la commune a été indépendante. Elle peut traiter directement avec les bailleurs potentiels en vue de réaliser ses projets. « Tout est affaire de négociations et de tractations, tout cela dans un esprit de collaboration, évidemment », a-t-il conclu.

La balle, diront certains sceptiques, est toutefois dans le camp du pouvoir. Mais la population d’Antananarivo a choisi et elle s’attend à de plus grandes réalisations, à de rapides et meilleurs changements que du temps de l’AKFM et plus que du temps de Marc Ravalomanana quand il était maire. Et qui sait à un mieux-être qui s’étende jusqu’à Andralanitra, à Tanjombato, à Antsahadinta, à Alakamisy-Fenoarivo, à Itaosy ?

Randria.N

Andry Rajoelina chante victoire

Vu sur L'Express le 13/12/07

A 23h, la tendance donnait Andry Rajoelina gagnant aux élections municipales à Antananarivo à plus de 55%. Son quartier général à Ambodivona a été pris d’assaut par des sympathisants enthousiastes.

Euphorie au quartier général de Andry Rajoelina, hier à l’annonce des premiers résultats.
Andry Rajoelina, le candidat de Tanora malaGasy Vonona, est en tête dans les premières tendances des résultats des communales à Antananarivo. Un vote sanction contre le Tim.

C’est plus un camouflet contre le Tiako i Madagasikara qu’un triomphe pour Andry Rajoelina. Les premiers résultats des communales à Antananarivo donne ce dernier nettement vainqueur.
Au quartier général du Tanora malaGasy Vonona à Ambodivona, l’optimisme se lisait sur les visages dès 19h30. La tendance se dessine. Elle se confirme au fur et à mesure que les résultats tombent sur les différentes chaînes de radio ou par sms envoyés par les membres du staff exécutif. L’écoute est entrecoupée de hourras de victoire.
A 20 heures, Andry Rajoelina apparaît la mine épanouie, synonyme de satisfaction et de délivrance, mais temporise son émotion. L’euphorie commence à gagner l’immeuble de verre d’Ambodivona. Mais il préfère attendre trois quarts d’heure pour se manifester.
Il réapparaît avec sa femme, un sourire éclatant illumine son visage. Il fait le «V» de la victoire. Tout le monde a compris. Andry Rajoelina a de quoi jubiler eu égard aux résultats. Il a dévancé son concurrent Hery Rafalimanana du Tim dans presque tous les bureaux de vote.
Même dans les quartiers où les observateurs n’osaient miser un kopeck sur lui, comme Antetezanafovoany, Ambodinisotry, fief du Pds, à Anosibe Andrefana. Mieux, Andry Rajoelina est arrivé en tête dans un bureau de vote à Faravohitra, quartier du président de la République.
Vers 23 heures, le staff du Tanora malaGasy Vonona indique une victoire de 61,68% pour Andry Rajoelina dans 263 bureaux de vote sur un total de 412. Résultats plus ou moins confirmés à la Commission de recensement des matériels de vote à Mahamasina, qui mentionne à 1h30 une victoire de Andry Rajoelina avec 62,07% des suffrages pour un taux de participation de 46,56%.
La même tendance est observée dans l’élection des conseillers municipaux.
L’électorat antananarivien a ainsi tourné le dos au Tiako i Madagasikara. C’est la voix des urnes. Il faudra attendre les résultats officiels pour être sûr si Antananarivo aura un nouveau maire.
Andry Rajoelina, jeune opérateur bon chic, bon genre, prestidigitateur de talent dans ses moments perdus, connaît mieux que quiconque les jeux de main.

Encadré
Le QG du Tim déserté
Dans le camp du candidat du Tiako i Madagasikara (Tim), Hery Rafalimanana, principal concurrent de Andry Rajoelina, c'est le profil bas. Le quartier général de la formation politique à Ankorondrano a été fermé toute la journée, alors qu'il a été prévu la mise en place d'un système de permanence.
La situation s'apparente à un signe de reconnaissance d'une défaite annoncée, au vu des prestations des candidats lors de la dernière semaine de la campagne.

Mahefa Rakotomalala

Iloniaina Alain et Fano Rakotondrazaka

Vaovao misongadina 13/12/07

Vu sur Gazetiko le 13/12/07

Fifidianana ben’ny tanàna
Mitarika i Andry TGV eto Antananarivo

ImageBiraom-pifidianana 319 amin’ny 412 no nahazoam-bokatra, tany amin’ny sasakalina tany ho any. Mitarika amin’ny biraom-pifidianana rehetra ny kandidàn’ny Tanora Malagasy Vonona. Nanarakaraka azy avy hatrany ny kandidàn’ny Tiako I Madagasikara. Na dia mbola tsy feno tanteraka aza ny vokatra dia nazava ny fandresen’ny kandidàn’ny Tanora Malagasy Vonona ka ahafahana milaza fa lasan’i Andry TGV Antananarivo.
Tsiahivina fa nitombo (615 348) ny isan’ny mpifidy voasoratra anarana teto Antananarivo Renivohitra tamin’ity fifidianana ben’ny tanàna ity, miohatra amin’ny isan’ny mpifidy tamin’ny fifidianana depiote farany teo (601 243). Niakatra ihany koa ny taham-pahavitrihan’ny mpifidy.
Demôkraty!
Nisafidy izay hitondra ny tanàna izany Antananarivo. Ny TIM sendra anay moa rehefa nanontaniana ny heviny manoloana io vokatry ny latsa-bato io dia nilaza fa demôkaty ny Tiako I Madagasikara. Rehefa i Andry TGV no lanim-bahoaka dia tsy misy ny olana. Ny Filoham-pirenena rahateo rehefa avy nandatsa-bato dia nilaza ihany koa fa manjaka eto amintsika ny demôkrasia, afaka nisafidy tamim-pilaminana ny vahoaka. Io izany no vokatry ny safidim-bahoaka. Heverina fa tsy misy afa-tsy ny fiaraha-miasa no lalana tokana hahafahana manatsara ny tanànan’Antananarivo. Mikasika ny vokatry ny latsa-bato ihany dia nanamarika ny TIM sendra anay fa na eo aza ny fandresen’i Andry TGV dia mbola an’ny antoko eo amin’ny fitondrana ny fitondrana foibe.
V.R.

Andry Rajoelina s’empare de Tana

Vu sur Les Nouvelles le 13/12/07

RÉSULTATS PROVISOIRES

Andry Rajoelina s’empare de Tana

COMMUNALES Andry TGV virtuellement élu nouveau maire de Tana

Un « vote sanction » contre le régime ! C’est un peu le cas de le dire en ce qui concerne les premiers résultats enregistrés hier dans la capitale. Les tendances affichées donnent un net avantage au candidat Andry Rajoelina de Tanora malaGasy Vonona (TGV), presque dans tous les bureaux de vote.

Andry TGV serait en passe d’être élu nouveau maire d’Antananarivo. Son parcours sinon son élection rappelle dans une certaine mesure la démarche entamée à l’époque par Marc Ravalomanana alors qu’après avoir été plus ou moins malmené par le pouvoir, il avait décidé de se porter candidat aux communales de 1998. Par la suite, Marc Ravalomanana a carrément décidé de poursuivre sa carrière politique pour les mêmes raisons, en se présentant comme candidat aux élections présidentielles de 2001. A l’époque, il était surtout vu par l’opinion comme une «victime» des exactions du pouvoir. Ce qui a plus ou moins contribué à sa victoire à ces élections dans la mesure où l’électorat sinon les Malgaches en général semblent encore enclins à des considérations sentimentales, et préfèrent dans ce cas s’en remettre à «l’homme nouveau».

Toutefois, l’élection de Andry TGV à la tête de la mairie d’Antananarivo ne devrait plus souffrir d’aucun problème. Le candidat affirme en attendant que malgré certaines supputations visant à le dénigrer, il reste ouvert à toute collaboration notamment à celle émanant de toutes les bonnes volontés désireuses de contribuer à la réalisation de son programme pour le développement socioéconomique de la capitale.

Vers le Map

Dans ce sillage, Andry TGV annonce que la plupart des priorités de ses actions vont dans le sens des orientations pour la mise en œuvre du Madagascar action plan (Map). Concernant certains événements (voir article par ailleurs) qui risqueraient d’entacher la sincérité du scrutin, Andry Rajoelina n’a pas voulu émettre le moindre commentaire.

Néanmoins, ses explications laissent entendre qu’il n’a pas l’intention de fléchir, l’objectif étant de faire respecter le choix du peuple comme aux élections de 2001.

A propos des rumeurs relatives à une rencontre qu’il aurait eu la veille du scrutin avec le président de la République Marc Ravalomanana, Andry TGV répond fermement que «cela relève encore des rumeurs de dénigrement à son encontre comme pour le cas des prétendus financements émanant de Pierrot Rajaonarivelo… Je suis prêt à discuter avec le président de la République mais jusqu’ici, l’occasion ne s’est pas encore présentée. J’ai bien entendu son message sur le renforcement des actions pour le développement socioéconomique de la capitale et du pays. Mais c’est justement dans ce sens que j’entends œuvrer… »


Miadana Andriamaro

ECHO Les élections du 12 décembre vues par RFI

«(…) Il n’y a pas encore d’échos des provinces, mais à Antananarivo la capitale, les gens votent bien plus que lors des législatives de septembre dernier où la participation ne dépassait pas 25%. Même si ça s’est un peu tassé à la mi-journée, les électeurs se sont mobilisés (…). Ce qui n’est finalement pas une surprise, car comme nous l’expliquaient plusieurs d’entre eux, ils se sont sentis concernés par ce scrutin de proximité. Et c’est vrai que dans la capitale, on a eu droit à une campagne plutôt excitante et indécise (…). Alors, il faudra attendre encore un peu avant de savoir qui arrivera ce soir en tête de ce scrutin à un seul tour, en espérant qu’on ne relève pas trop d’irrégularités qui feraient planer un doute».

«Ce matin, on a trouvé des bulletins du candidat du régime dans des enveloppes à l’entrée des urnes. Alors pour l’instant, il s’agit d’un accident isolé, mais il va falloir surveiller ça de près».

A la question de savoir les enjeux de ces municipales, Grégoire Portier a déclaré qu’«en fait, l’attention se focalise très largement sur Antananarivo. En province, les candidats du régime devraient le plus souvent l’emporter, et même si quelques bribes passaient dans l’opposition, cela n’aurait pas une grosse influence. En revanche pour le régime, perdre la capitale serait une catastrophe, et c’est une évidence que son candidat Hery Rafalimanana est sérieusement menacé par le jeune entrepreneur Andry Rajoelina. Même si ce dernier est novice en politique et se présente comme une alternative plutôt que comme une opposition, il est clair que le voir conquérir la mairie serait un camouflet pour le pouvoir qui ne s’attendait pas à devoir faire face à une telle concurrence. En tout cas, comme l’a dit un jeune ce matin, aujourd’hui on sent que notre vote compte, et on espère que la voix du peuple sera respectée».

Recueillis par Ra-Elia

ELECTIONS 389 ordonnances délivrées pour Tanà

Accoutumés du dernier moment, les électeurs retiennent toujours le régime de délivrance d’ordonnances. Pour les communales, le tribunal de Première instance à Anosy a délivré 389 ordonnances entre le 7 décembre et hier à midi. Pour le cas des électeurs dans les communes suburbaines, cette instance a enregistré 119 demandes. Toutefois, les intéressés ne sont venus en prendre que durant les deux derniers jours de délivrance.

Par rapport aux législatives, les demandes ont connu une certaine hausse. En effet, parfois, l’on est tenté d’affirmer que l’évolution du taux de participation aux élections est reflétée par l’évolution du nombre d’ordonnances. Ainsi, le nombre élévé d’électeurs qui y ont recours, est un bon indicateur d’ un taux de participation en progression.

L’exemple des deux dernières élections peut être pris. Au cours des législatives qui ont connu un faible taux de participation (30% pour le grand Tanà), moins de 10 ordonnances ont été délivrées au jour du scrutin. Quant aux communales, les électeurs ont été plus motivés puisque, durant la matinée, 30% des électeurs sont venus exercer leur droit, et ils étaient encore plus nombreux à venir voter dans l’après-midi. De même, 389 ordonnances ont été délivrées durant ces élections contre 10 seulement pour le scrutin du 23 septembre.

Manohisoa

Andry Rajoelina et les jeunes gagnent les communales à Antananarivo

Vu sur Aody.mg le 13/12/07

Il pourra brandir officiellement le « V » de la victoire. Andry Rajoelina est le grand gagnant de l’élection municipale à Antananarivo. Le candidat de Tanora malaGasy Vonona est donné largement vainqueur dans un duel annoncé mais qui s’est finalement avéré comme un combat déséquilibré.

Le TGV a pris un très bon départ, fulgurant. Il n’a pu être rattrapé par son principal poursuivant. C’est ainsi que l’on peut caricaturer la campagne électorale et l’élection municipale à Antananarivo. Les résultats officieux, ils le seront jusqu’à la publication officielle par la Haute Cour Constitutionnelle, place le candidat Andry Rajoelina au premier rang avec 62% des suffrages exprimés. Le jeune homme de 33 ans va confier la gestion de ses entreprises à quelqu’un d’autre pour se consacrer à la gestion de la capitale.

Confiant dès le début, Andry TGV a tenu bon la distance pour mener son train à Tsimbazaza. Sa brillante victoire, il la doit à un taux de participation de 46%, qui est beaucoup plus élevé que lors de l’élection législative complètement dominée par le parti TIM, en septembre dernier. Les jeunes de Tanora malaGasy Vonona auront carte blanche à la mairie de la capitale puisqu’ils vont disposer d’une confortable majorité au conseil municipal.

Pour le PDS et candidat Hery Rafalimanana, le travail va s’arrêter là. C’est une contre-performance pour un candidat qui théoriquement avait une bonne longueur d’avance franchie depuis huit mois. A l’instar d’autres pays démocratiques, la capitale malgache ne sera pas dirigée par un maire issu du parti au pouvoir.

L’électorat TIM à Antananarivo n’a donc pas arrêté le train en marche. A bord, il y a toute une jeunesse animée par un enthousiasme exubérant et des rêves plein la tête. Le courant est passé notamment chez les jeunes électeurs, les moins de 30 ans. Les partisans du TGV ont mis de l’ambiance autour des bureaux de vote lors du comptage des voix. Les uns entonnent « Iza no mahavita ? », les autres répondent « Andry no ben’ny tanàna ».

AG

Percée de Andry TGV !

Vu sur Midi-Madagascar le 13/12/07

TANA VILLE. D’après les premiers résultats enregistrés hier, Andry Rajoelina menait largement devant Hery Rafalimanana dans de nombreux bureaux de vote.
Percée de Andry TGV !

383 contre 184. 356 contre 192. 395 contre 203. 407 contre 136. 299 contre 160. Andry Rajoelina caracolait en tête du tableau des résultats dans la soirée d’hier. Aussi bien dans des quartiers comme Ampandrana qu’au niveau des bas quartiers tel Andavamamba. La percée du TGV se reflétait – avec le même écart - au niveau des conseillers. Ecartant du coup une éventuelle cohabitation entre l’exécutif dirigé par le futur maire et le conseil municipal.
Provisoires

A 23 heures passées, tous les P.V. n’étaient pas encore parvenus au gymnase couvert de Mahamasina où chaque arrondissement de la capitale avait son box. A la même heure, au Q.G. de Andry TGV à Ambodivona, on avait les résultats complets de 319 bureaux de vote sur 412. Avec 62% pour le « Tanora Gasy Vonona » contre 31,55% pour Hery Rafalimanana. Des chiffres qui pouvaient évoluer dans un sens ou dans un autre, au fur et à mesure de l’arrivée des P.V. au niveau des Commissions de Recensement Matériel des Votes (CRMV). En tout cas, il s’agit de résultats provisoires puisque seul le Tribunal Administratif est habilité à prononcer officiellement l’issue de la course à la mairie de Tana qui a mobilisé l’électorat. Du moins par rapport au précédent scrutin, en l’occurrence les législatives où le taux de participation oscillait entre 25 et 30%. La HCC n’ayant pas donné les chiffres officiels.
Jeunes

Pour le double scrutin d’hier qui consistait à élire le maire d’une part et les membres du conseil de l’autre, le taux de participation était à peu près le même que le taux d’abstention. Ou vice versa. En effet, presque 1 électeur sur 2 s’est rendu aux urnes. Avec visiblement une forte proportion de jeunes parvenus en âge de voter entre les législatives du 23 septembre dernier et les communales du 12 décembre 2007. C’est dire qu’ils n’ont pas été finalement écartés des listes électorales comme d’aucuns le craignaient. Ils, ce sont évidemment les jeunes qui ont du reste assisté massivement aux séances de dépouillement des votes, en émettant des commentaires sur un ton de plaisanterie, mais révélateurs du choix qu’ils ont fait dans l’isoloir. Ils scandaient du reste « i Andry no ben’ny tanàna ».

R. O

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Jour J, Antananarivo se prépare à accueillir son nouveau maire.

« Ouvrez les yeux! Ce scrutin est le combat de la vérité contre toutes les formes d'affabulations et de mensonges , le combat de la morale publique contre un certain nombre de déformations de la réalité, le combat des sans voix, le combat des gens qui subissent aujourd'hui la précarité , contre un candidat qui promet de donner encore davantage à ceux qui ont déjà beaucoup » .

Parmi les 6 candidats aux élections municipales, Andry RAJOELINA, 33 ans, marié, père de 3 enfants, se démarque par son parcours exceptionnel et par une ferme volonté d’aller de l’avant. Se présentant comme le candidat des jeunes, il proclame à l’annonce de sa candidature : “Je ne suis pas le candidat d’un parti, qu’il soit au pouvoir ou dans l’opposition. Je suis le candidat des jeunes qui ont une vision positive précise de leur propre avenir”. Le discours prend, la jeunesse malgache l’érige aujourd’hui en modèle et soutient sa candidature des quatre coins de Madagascar et du monde.

Portrait du candidat de la jeune génération malgache

Andry Nirina RAJOELINA, de son vrai nom, se distingue par un parcours atypique qui force l’admiration. D’autant plus atypique compte tenu des obstacles qui se sont dressés sur sa route, sous la regrettable instigation de ses détracteurs.

Dès l’âge de 19 ans, le jeune homme commence à se faire une place dans la société en organisant les spectacles “LIVE” et en y invitant des artistes de renommée internationale comme les BONEY M, WHIGFIELD ou SUNCLUB. La scène malgache n’est pas en reste : c’est également au cours des soirées LIVE que les DJ malgaches peuvent se produire devant un large public de jeunes fans.

En 1998, il fonde la société INJET, spécialisée dans le marketing et la communication. Sa gestion impeccable lui vaut d’être élu MANAGER DE L’ANNEE de l’Océan Indien par le magazine économique ECO AUSTRAL en 2001 et d’être nommé Meilleur Jeune Entrepreneur malgache par la banque CA BNI en 2003.

Dans sa lancée, son attachement au domaine des communications et de médias lui donne l’envie de se diversifier. Il fait l’acquisition de la chaîne de radio et de télévision RAVINALA, qu’il renomme VIVA.

Au-delà de son parcours de jeune entrepreneur modèle, sa volonté de s’engager personnellement pour sa ville, Antananarivo, et de contribuer à son développement et à son expansion, le pousse aujourd’hui à se poser comme candidat aux élections municipales. Une décision mûrement réfléchie, qui démontre une nouvelle fois sa volonté exceptionnelle d’oser et d’avancer.

Comité de Soutien

Associons nos forces et nos idées pour Andry TGV.

Parce que votre soutien compte, nous vous invitons à envoyer vos mails à TGV Europe, à l'adresse :

tanoramalagasyvonona@gmail.com

VOTER EST UN DROIT : TANANARIVIEN, FAIS ENTENDRE TA VOIX

Antananarivo ne peut ni se construire ni assurer son avenir sans le dynamisme de ses jeunes. Jeunes à qui la parole et l’initiative ont été trop longtemps confisquées par les autorités en place. Or, Andry RAJOELINA, par son discours politique et sa campagne pour la liberté d’entreprise et d’expression, offre une opportunité sans précédent à la jeunesse Tananarivienne pour faire entendre sa voix par les urnes et pour jouer à nouveau son rôle dans la vie de la cité. Le discours, qui touche même les préoccupations des jeunes Malgaches d’Europe ( TGVE ), est si percutant que ceux-ci, même privés du droit de vote, n’hésitent pas à soutenir à distance leur candidat. Voter est un devoir, c’est également un droit. C’est pourquoi, nous engageons les électeurs qui ont l’occasion d’exprimer leur suffrage de ne pas la laisser passer car nous avons tous à y gagner.

Le bureau.

De nombreuses irrégularités révélées

Vu sur Tribune M/car le 11/12/07

À la veille des élections municipales, détournements de voix, gonflement du nombre d’électeurs et corruption ont été étalés au grand jour par le candidat Andry Rajoelina, preuves et témoignages à l’appui, hier à son quartier général devant de nombreux journalistes. Selon les affirmations des personnes filmées et enregistrées, une association dont le nom et celui de son président ont été nommément citées, serait à l’origine des promesses de paiement de 25.000 Fmg ou 5.000 Ariary pour chaque électeur votant pour le candidat Rafalimanana, le bulletin de vote du candidat Andry TGV devant être ramené pour servir de preuve aux payeurs.

Par ailleurs au cours de ces témoignages, une personne responsable de ladite association dans une circonscription déplore que le président de cette association ait refusé de payer les 5.000 Ariary qu’il a promis aux nombreux électeurs dont les cartes ont été collectées puis rédistribuées accompagnée de la somme précitée. « Les possesseurs de ces cartes, dont le nombre s’élève à plus de 150 pour le fokontany dont je suis en charge, me menacent car ils m’accusent d’avoir gardé l’argent pour moi. La plupart refusent même que je leur restitue leur carte si elle n’est pas accompagnée de la somme promise », a déclaré cette femme devant la caméra des journalistes de VIVA. « Les distributions de riz et de tee-shirts se sont toutefois déroulées normalement auparavant », a souligné cette même dame.

Randria.N

L’affluence à Mahamasina expliquée

Vu sur Tribune M/car le 11/12/07

Enfin, de nombreuses personnes se sont plaint d’avoir été ignorées par les responsables du staff du candidat Rafalimanana, après le meeting de Mahamasina. « C’est vrai qu’ils ont assuré notre transport vers Mahamasina, mais nous n’avons reçu, ni les 5.000 ariary, ni la nourriture et encore moins les boissons promises », ont-ils déclaré. Des motivations qui expliquent l’affluence des « partisans » du candidat Rafalimanana à Mahamasina, samedi dernier.

Ces quelques exemples parmi tant d’autres devraient interpeller les organismes en charge de l’organisation des élections, voire du Bianco, si tant est que leur volonté aille dans le sens du déroulement dans la transparence, la justice et l’équité des municipales de demain.

À la fin de cette rencontre avec la presse, Andry TGV a tenu à préciser que tous ces témoignages ainsi que de nombreuses « erreurs volontaires » au niveau de la liste électorale ont été dûment constatées par des personnes compétentes en la matière.

Randria.N

Appel au calme

Vu sur Tribune M/car le 11/12/07

Le candidat Andry Rajoelina lance un appel au calme à tous les électeurs et en particulier à ses électeurs devant la situation qui prévaut actuellement. « Certains sont en train de concocter de nouveaux stratagèmes, au su de cet étalage de preuves relatives à ces irrégularités » , a-t-il souligné, avant de continuer que de nombreux autres faits seront révélés en temps opportun.

« Je me suis présenté à cette élection, non pas pour me dresser contre qui que ce ou pour « détruire » quoi que ce soit, mais par amour pour mes concitoyens », a-t-il tenu à rappeler. « C’est pourquoi, je souhaite que les élections se déroulent dans la légalité et la transparence ».

A ce titre, le jeune candidat a déclaré ne pas être en possession du fichier électronique, qui leur permettrait de contrôler les éventuelles fraudes, surtout celles concernant le gonflement du nombre des électeurs ainsi que l’existence des doublons .

À noter que ce fichier électronique est entre les mains du chef de district. Le candidat a le droit d’en faire la demande, selon les législations en vigueur.

Randria.N

Quand le président Ravalomanana perd de sa dignité

Vu sur Madagate.com le 09/12/07

« Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude », aimait à déclarer l’ancien Président. Il doit, actuellement, rire sous cape en sachant que ce qu’il a fait à son tombeur, ce dernier l’applique au candidat à la mairie d’Antananarivo, Andry Rajoelina alias Andry Tgv. Pressions de toute sorte, menaces, utilisation des moyens administratifs, racolage des gens pour les transporter dans des bus en les payant pour aller voir un concert… gratuit ; jet de grenade (l’horreur !) ; monopolisation des médias publics où Andry Tgv est formellement interdit ; campagne de dénigrement à outrance à travers des articles écrits par des scribouillards qui déshonorent la profession même de journaliste. Mais rien n’y a fait, Andry Rajoelina et son association Tanora malaGasy Vonona ont fait le plein à Antsonjombe, ce samadi 8 décembre 2007.
...C’est triste et malheureux de la part d’un homme qui prônait la Vérité et la Sainteté (« Fahamarinana sy Fahamasinana »), porté au pouvoir par un peuple avide de vrai changement, que de se rabaisser de la sorte. Certes, l’enjeu est énorme. Mais pour qui ? En tout cas, pas pour la population qui s’est sentie de plus en plus infantilisée. Pourquoi ne pas avoir gardé sa place de président de tous les Malgaches ? Surtout après son magnifique discours, lors de la clôture du « Dialogue » qu’il a lui-même initié ? « (…) Soyez de vrais leaders, mais pas de faux leaders. Les vrais leaders aident les gens à faire face aux vrais problèmes. Les faux leaders cherchent à se faire remarquer au lieu d’aider leurs communautés ». Ah bon ? J’ajouterai alors : Les vrais leaders guident les gens mais ne les poussent pas dans le vide d’un développement de façade. Les faux leaders ne se targuent pas de les juger sur des réalisations que le président de tous les Malgaches lui apportait sur un plateau d’argent. Seuls les idiots peuvent se convaincre qu’en neuf mois, Hery Rafalimanana a réussi à pondre lui-même le projet « Espace vert »

En ce seul samedi 8 décembre 2007, le président Marc Ravalomanana a perdu de sa dignité...
Jeannot Ramambazafy

La grenade montrée sur la télévision VIVA

Ce samedi 8 décembre donc, une grenade est lancée devant le QG de l’association Tgv à Ambodivona, vers 4h du matin. Heureusement, elle n’a pas explosé. Acte de pure inTIMidation ? Plutôt acte de terrorisme tout court. Autre évènement sans lien apparent mais qui pourrait avoir de son importance devant le tribunal de l’histoire quand je serai mort : ce même jour, vers 1h du matin, un cocktail molotov entraîne l’incendie d’un hangar de textile en zone franche à Andranomena. Du coup, 2.000 employés se retrouvent sur le sable. Qui est le premier à venir réconforter ces déjà chômeurs ? Hery Rafalimanana… Ce samedi est le jour du bouquet final pour ce dernier et Andry Tgv. Ce « bandy kely » s’est vu refusé le stade d’Alarobia au dernier moment, car la commune craignait pour le tartan posé par les Chinois. Il a du se rabattre sur le terrain d’Antsonjombe dépourvu de w.c. Quant à Hery Rafalimanana, la commune lui a accordé les yeux fermés le stade de Mahamasina. Tant pis pour la belle pelouse, l’heure est grave pour le Tim. Cela n’a pas suffi. Dès tôt le matin, des gros cars de ramassage ont sillonné les quartiers de la Capitale pour transporter gratuitement les gens vers Mahamasina, avec distribution de T-shirts et autres « kits de campagne ». Consigne a été donné aux transporteurs publics reliant Antsonjombe de ne pas travailler ce jour. Certains ont même reçu leur versement du jour en guise d’indemnités. D’autres ont tout de même travaillé mais ont refusé de transporter toute personne portant les couleurs (casquettes, bobs, T-shirts) aux couleurs de Tgv...

Jeannot Ramambazafy

L’apothéose à Antsonjombe

Vu sur Tribune M/car le 08/12/07

Le grand meeting de TGV prévu se tenir aujourd’hui à 10 heures au stade d’Alarobia est déplacé ce jour à la même heure à Antsonjombe. Selon les indiscrétions, la raison principale en est que certains auraient concocté la détérioration des infrastructures d’Alarobia durant la grande fête afin de pouvoir faire porter le chapeau aux sympathisants du jeune Andry Rajoelina, une manœuvre traduisant la bassesse d’esprit de certains, s’il est encore besoin de le prouver.

Par ailleurs, des sources dignes de foi nous ont informé de l’existence de pression sur les artistes qui « auraient été obligés » de participer à la fête organisée par un candidat, ce jour. En effet, des menaces suivies d’éventuelles mesures de rétorsion auraient été proférées à l’encontre de quelques têtes d’affiche au cas où ces dernières auraient préféré ne pas y participer.

Toujours dans ce cadre, des stations de radio de la capitale auraient été réquisitionnées pour retransmettre en direct cette fête. À noter que ces stations sont en train de finaliser auprès des instances responsables leur autorisation d’ouvrir une station de télévision.

En ce troisième millénaire alors que nos dirigeants se targuent de démocratie et de bonne gouvernance, des pratiques usitées dans les républiques bananières sont en train de resurgir du fait de la panique de certains face à la volonté et la soif de changement d’une population toute entière.

Malgré tout cela, la masse qui en a ras le bol d’un régime peu soucieux de son mieux-être viendra assister à l’apothéose du candidat Andry Rajoelina, ce jour à Antsonjombe, en attendant sa consécration le 12 décembre.

Randria.N

Municipales à Antananarivo

Vu sur Madagate.com le 12/11/07

Ce dossier n’a pas été rédigé pour faire plaisir à untel ou à dénigrer bêtement un autre. Il s’agit de recherches qui ont abouti à l’affligeant constat que, si les tenants du pouvoir et leur siglomanie personnelle changent, les pratiques pour s’accrocher à leur fauteuil demeurent les mêmes qu’au temps de la première république malgache. Certes, au nom de la souveraineté nationale, clamée, hypocritement déjà, pour user de tous les abus de pouvoir possible, les élections municipales d’Antananarivo seront une affaire malgacho-malgache. Mais si j’ai voulu les mondialiser c’est pour que les gens sachent ce qui s’est passé, se passe et va se produire tout autour du 12 décembre 2007. Et c’est aujourd’hui et maintenant qu’il faut alerter l’opinion publique internationale. Les regrets ne venant qu’après, mon combat à la Don Quichotte trouvera peut-être un groupe de pression, ici et ailleurs, pour faire cesser les ignominies. Qui sait ? En tout cas, les paroles s’envolent mais les écrits restent...

...Le Président Marc Ravalomanana qui a tout intérêt à réviser l'Histoire de Madagascar. On l'aime bien pour le moment mais à force de tirer la corde en voulant forcer les choses à faire que tout n'est que Tim, il risque de s'en mordre les doigts dès que le peuple aura trouvé un messie. Et croyez-en mon expérience et mon vécu mais lorsque le peuple bouge "dia tsy tana instony izy" (plus rien ne peut l'arrêter. Pour exemple, près d'une semestre de grève en 1991)

Durant la période de la Révolution socialiste sous Didier Ratsiraka et son parti AREMA (Avant-garde de la révolution malgache), tout n’a fait qu’empirer. En gros, tout le pays était sous la coupe réglée de l’AREMA qui avait totalement verrouillé tous les systèmes sociaux, économiques et politiques. La DGID, la police d’Etat , était la main armée de toutes contestations jugées anti-révolutionnaires, réfractaires à la Charte de la Révolution socialiste et du petit livre rouge. Il faut se rappeler qu’à la suite de l’assassinat du colonel Richard Ratsimandrava, en 1975, personne n’avait élu Didier Ratsiraka mais il a accédé au pouvoir à la suite d’un référendum très opportuniste au moment où les Malgaches étaient vraiment désemparés. On connaît la suite et même sa fin. Lorsque Marc Ravalomanana arriva sur la scène politique, après l’interlude du président Zafy Albert -qui stoppa une première fois la dictature de l’Amiral Ratsiraka en 1991-, mais qui a été trop facilement empêché par l’Assemblée nationale en 1995, tous les espoirs étaient permis pour que cette situation de mainmise électorale ne soit plus qu’un mauvais souvenir. Hélas, mille fois hélas. La Grande île a perdu six ans de son existence avec la réélection de Didier Ratsiraka avant que le peuple ne gronde vraiment sous la houlette d’un nouveau messie. Après avoir été élu maire d’Antananarivo en 1999, Marc Ravalomanana se porta candidat à l’élection présidentielle de décembre 2001. On connaît la suite et ce n’est pas le sujet ni le thème de ce dossier. Mais lentement et implacablement, Ravalomanana emboîta les mêmes stratégies que Dadabe Tsiranana doublées de celles de l’Amiral Ratsiraka. Mais cette fois-ci, c’est le FJKM qui supplante l’Eglise catholique et le Map (Madagascar action plan) fait actuellement office de petit livre rouge. Des excuses vers un autre pouvoir totalitaire déjà enclenché. Suite au toilettage de la Constitution à son avantage, à cause d’une population inconsciente car mal informée et ne sentant aucunement concernée, le pouvoir Ravalomanana et son parti TIM (« Tiako i Madagasikara » ou J’aime Madagascar) ont quasiment tous les pouvoirs. Dès maintenant, tous ceux qui ne sont pas TIM sont taxés d’anti-développements comme on était anti-révolutionnaires sous l’AREMA. Vu les antécédents négatifs liés à tout régime qui veut faire cavalier seul pour développer le pays, l’avenir proche de Madagascar n’est pas radieux car il ne faut jamais se fier aux apparences de rapports trop beaux pour être vraiment… réalistes. Il faut se rappeler une fois pour toute que Tsiranana, Ramanantsoa, Ratsimandrava, Ratsiraka,Zafy et Ravalomanana ont tous voulu développer le pays. Les cinq premiers ont tout raté parce qu’on n’impose pas impunément des idées loin des réalités du pays. Le président actuel devrait sérieusement revoir l’Histoire de Madagascar.

Mais pour en revenir à notre sujet, à propos des municipales de la ville d’Antananarivo, le Président Ravalomanana a nommé le Dg de Magro (filiale de Tiko) pour remplacer Patrick Ramiaramanana alors nommé Ministre de l’Energie en 2006, qui a eu le même parcours ayant aussi été PDS avant d’avoir été élu. Logiquement et dans l’esprit du peuple, c’est l’adjoint au maire qui aurait dû assurer les affaires courantes, en attendant les prochaines élections. Mais comme le TIM a tout bouclé, cette nomination est « légale ». Mais dans les faits, Hery Rafalimanana candidat du TIM aux élections municipales du 12 décembre 2007 à Antananarivo n’a pas été élu et n’a fait que poursuivre l’œuvre de son prédécesseur. En clamant à qui il veut qu’il faut le juger sur ses actions, il doit d’abord être honnête envers lui-même car c’est la tenue des Jeux des îles de l’océan Indien qui ont voulu tout cet embellissement de la Capitale en un temps record. Patrick Ramiaramana ou M. Edouard, son adjoint, auraient réalisé exactement les mêmes actions. Revers de toutes les médailles d’or raflées lors de ces jeux, le Comité doit toujours des milliards d’Ariary et son jeune Dg, Eric Rakotonarivo, homme de confiance de Marc Ravalomanana, semble s’être évaporé. Et, à ce sujet, le TIM ne pipe mot. Passons. Actuellement, pour la ville d’Antananarivo, il y a six candidats officiels. Hery Rafalimanana, candidat du TIM, Marc Ramiarinjatovo, maire d’Alasora, colline sacrée de l’Imerina, membre du TIM qui roule indépendant sous son association « Madagasikara Vaovao » (nouveau Madagascar), créé à l’occasion, Jonah Andrianarivo Andrianasolo, indépendant sous l’association « Zaikaben’ny Merina », Andry Rajoelina, Pd-g d’Injet et de la chaîne audiovisuelle Viva, ayant créé l’association TGV (« Tanora MalaGasy Vonona » ou Jeunes Malgaches prêts), Nasolo Valiavo Andriamiahaja alias le chroniqueur Vanf 'indépendant Vanf) et Malala savaron, une dame (Fi 3 qui prône l'amitié, l'amour et tout et tout). L’électorat aura donc un choix entre six tendances dont on saura les tenants et aboutissants respectifs durant la campagne électorale prévue débuter le 27 novembre 2007.

La démocratie selon TIM:
Tout irait bien dans le meilleur des mondes démocratiques si ce n’est que les pratiques héritées ou puisées chez le PSD d’il y a 47 ans avec celles de l’Etat policier AREMA n’émergent à nouveau. Dans les exemples qui suivent, je me refuse à utiliser le conditionnel car tout le monde est au courant mais personne, même pas les journaux de la place n’en parle. Ce qui est gravissime. Ici, c’est Andry TGV qui est la principale cible. En effet, même si tous se sont présentés pour gagner, ce jeune P-DG joue, actuellement, le même rôle que le pasteur Andriamanjato en son temps. Il a les moyens et des idées à appliquer d'après les solutions suggérées par les citadins. Il fait donc peur. Aussi, nous voici de retour dans les années 60 PSD.
Première action déshonorante pour les commanditaires : dans la nuit du mercredi 7 au jeudi 8 novembre 2007, des acrobates sont allé couper les câbles de transmission de l’antenne de Viva. Or, cette antenne se situe sur la colline du Fort Duchesne, en plein milieu d’un camp de gendarmerie. En cette période pré-électorale, il n’y a aucun hasard dans ce genre « d’incident ». Seconde action, très prisée déjà lors des dernières élections législatives, le déplacement de ruraux dans les quartiers les plus populeux pour s’y inscrire dans les listes électorales moyennant finance. Dans ce cas, qui débute en ce moment même, c’est tout le système de l’actuelle commune urbaine qui est complice. Avec le panel de candidats, il est certain que le nombre d’électeurs augmentera mais c’est maintenant et non après les élections qu’il faut tirer la sonnette d’alarme...

Voilà chers visiteurs, j’ai fait une partie de mon travail qui est d’informer, de vous informer sans parti pris. A Madagascar, la censure a été levée en 1989 par Didier Ratsiraka et elle a été renforcée par le président Zafy. La liberté d’expression et d’opinion est garantie par la Constitution. Mais la pratique est aux antipodes de la théorie. Quant à mon style de rédaction, je le veux… révolutionnaire. Après la révolution socialiste révolue et l’actuelle révolution verte qui s’amorce, il faut que vous vous souvenez de ce que j’écris, décris (du verbe décrire) et décries (du verbe décrier) depuis un quart de siècle. Merci de votre aimable attention.

Jeannot Ramambazafy

La campagne sur ses fonds propres

Vu sur Tribune M/car le 07/12/07

« L’élection du 12 décembre ne sera qu’une simple formalisation car la victoire est déjà assurée », a déclaré Andry TGV, devant la population du VIème arrondissement, hier. Et c’est face à l’inéluctabilité de cette victoire que certains inventent des mensonges créés de toutes pièces pour essayer de le discréditer et de décourager ses partisans.

Ainsi concernant les rumeurs sur l’origine de ses fonds de propagande, « je suis totalement indépendant et c’est mon savoir faire en matière de gestion qui a rendu florissantes les sociétés que j’ai créées, me permettant de financer ma campagne sur mes fonds propres », a-t-il souligné. « Que mes détracteurs fassent comme moi, s’ils en sont capables ! », a-t-il conclu sur ce chapitre.

Par ailleurs, répondant toujours aux différentes calomnies dont il a fait l’objet ces derniers temps, Andry Rajoelina a tenu à préciser qu’effectivement un candidat a promis d’apporter des solutions au problème du délestage ainsi qu’à celui du prix du riz. Toutefois, les médisants devraient chercher ailleurs pour savoir lequel des candidats aurait véritablement proféré de telles absurdités, car étant parfaitement au fait des véritables attributions d’un maire et ne versant aucunement dans la démagogie, « jamais je n’ai fait miroiter de telle chose, », s’est-il exprimé. « Tout ce que je promets, je le réalise. Ainsi pour Ambohimanarina, je vous offrirai un terrain de sport, et je le ferai, soyez en certain ».

Le respect et toujours le respect

Enfin, le jeune candidat a relevé que malgré le fait qu’il soit le plus jeune, il a toujours réalisé sa campagne dans le strict respect de tous les candidats. Ce qui n’est pas apparemment le cas des autres qui s’efforcent par tous les moyens de le dénigrer, voire de l’abattre, car ses projets et son programme, pour faire d’Antananarivo une ville véritablement moderne et modèle, aiguisent la jalousie de bon nombre d’entre eux.

Le TGV et son équipe ont promis de ne pas s’écarter de la démarche altruiste dictée par l’amour de la capitale et de ses habitants à laquelle lui et son staff ont adhéré pour cette campagne électorale et ils s’y tiendront jusqu’à la victoire finale. Qu’on se le dise, même si de l’avis de nombreux observateurs, Andry Rajoelina pourrait également demander des justifications sur l’origine des fonds de certains candidats qui sont obligés de « monnayer » la présence de leurs « partisans » pour pouvoir obtenir un auditoire convenable lors de leurs meetings, outre les explications sur celles des fonds ayant servi à payer les milliers d’affiches pour cette campagne. Il est vrai que certains sont candidats du régime mais, qu’ils démontrent également leur source de financement.

A Dieu ne plaise que ce ne soient pas les électeurs eux-mêmes qui financent les campagnes de certains.
Randria.N

Andry TGV: Meeting d’Andohalo et grandes lignes de son programme

Vu sur Madagate.com le 07/12/07

La campagne pour les élections communales du 12 décembre 2007, va bientôt tirer à sa fin à Antananarivo. Le candidat Andry TGV accélère la vitesse et dévoile les grandes lignes de son programme. Le mercredi 5 décembre dernier, les « Tanora malaGasy Vonona » ont effectué un meeting sur la place historique d’Andohalo. Tout un symbole dans l’Histoire de la Capitale de Madagascar.

C’est sur cette place qu’ont été intrônisés les rois et reines de l’Imerina. C’est ici que ces souverains d’adressaient directement avec leur sujet, pour écouter leurs doléances et desiderata et pour y trouver des solutions communes permettant une vie sociale. Andohalo a été un des premiers marchés de la ville d’antananarivo. Dans une époque plus proche, c’est en ce lieu sacré qu’a été déclaré la naissance de la Première république malgache, le 14 octobre 1958, avec pour devise : Liberté- Patrie-Progrès
Les grandes lignes du programme du candidat Andry Rajoelina en 12 points:
1. Amélioration de la qualité de la vie au quotidien dans le respect et la confiance mutuelle, exempt de répressions sans rime ni raison et d’abus de pouvoir

2. Elargissant du marché du travail par une stratégie qui permettra de résorber le chômage, des jeunes surtout, en fonction de leur qualité et qualification individuelle

3. Mise en place un système de sécurité de quartier permanent et plus efficace, particulièrement dans les zones dites rouges de la Capitale. La protection des personnes et des biens étant le gage premier, la condition sine qua non d’une vie en société paisible et sereine

4. Mise en place et construction de centres culturels et bibliothèques de quartier

5. Aménagement d’aires et terrains de sports et de loisir destinés aux jeunes qui forment la majorité de la population des quartiers

6. Mise en place d’un système de cours scolaires gratuits pour les élèves des classes devant passer les examens du Cepe, Bepc et baccalauréat. Les études et la connaissance étant la clé de voûte d’un avenir meilleur

7. Mise en place d’un système efficace et pérenne permettant de raccourcir le délai d’octroi de tous les papiers administratifs liés à l’Etat-civil

8. Résoudre une bonne fois toute le problème des marchands ambulants faisant actuellement -et bien avant le maire Guy Willy Razanamasy (1995-1999)- l’objet de partie de cache-cache sans fin et vaine, en leur proposant des lieux fixes qui seront multipliés et règlementés dans les quartiers. Ce, afin de ne pas leur couper leur seul moyen de subsistance

9. Construction de nouveaux points d’eau potable dans les quartiers les plus défavorisés où, actuellement, les femmes au foyer et les enfants perdent la moitié de leur temps à faire la queue devant des pompes publiques vétustes et au débit dérisoire

10. Raccourcissement du délai d’octroi du permis de construire pour tout habitant en règle vis-à-vis de la loi et de l’administration et désirant construire dans la Capitale

11. Faire grand cas et améliorer les conditions de vie des personnes du troisième âge

12. Amélioration des transports publics et en commun, aménagement et augmentation d’aires de stationnement.

Le "V" de "Vonona" (décidé).
Jeannot Ramambazafy