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mercredi 20 février 2008

Mobilisation pour les recettes communales


Vu sur Express de M/car le 20/02/08

Le budget de la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) a été voté à l’unanimité, hier. L'équipe du maire Andry Rajoelina devra faire preuve de compétence pour le recouvrement des recettes.

L'augmentation des recettes sera le prochain défi de l'équipe du maire de la Commune urbaine d'Antananarivo (Cua), Andry Rajoelina, après l'histoire de caisse vide. Le projet de budget communal pour l'année 2008 fait une description de recettes ainsi que de dépenses équilibrées à
25,968 milliards d'ariary.
Il a été voté à l'unanimité par le conseil municipal, hier, à la salle de réunion à Mahamasina. Mais son exécution dépendra du recouvrement des recettes fiscales.
Dans son analyse, l'adjoint au maire chargé de la Sécurité, des affaires administratives et financières, Serge Radert, fait un état effectif de budget d'environ 21 milliards d'ariary. La compensation allouée à la Société d'approvisionnement en électricité et en eau (Jirama) équivaut à 4 milliards d'ariary.
L'ancien ministre de l'Industrie annonce par la suite comme objectif la réalisation à 90% du budget 2008 de la Cua. Mais cela exige une forte rentrée fiscale. «Les impôts fonciers représentent le tiers des recettes de la Cua», a souligné Serge Radert lors d'un entretien à l'issue du vote du budget communal.
Dans la foulée, Andry Rajoelina évoque les efforts à fournir afin d'augmenter le taux de recouvrement fiscal. «Tous les collaborateurs à la commune épuiseront toutes les possibilités en vue de l'amélioration de la rentrée fiscale», a t-il promis, hier, devant les membres du conseil municipal.

Les chefs de fokontany concernés
Le premier magistrat de la ville lui-même a déjà commencé sa sensibilisation envers les contribuables depuis un certain temps. Il ne rate pas aucune occasion pour s'adresser à la population de la capitale.
Des mesures spéciales sont aussi prises au niveau des arrondissements dans le but d'accroître les recettes de la commune. Elles concernent, entre autres, les marchés, les parkings ainsi que les bornes fontaines.
Suite à un contrôle, le délégué au maire dans le troisième arrondissement, Nirina Rakotomamonjy, fait un constat d'irrégularités. «La participation financière des usagers des bornes
fontaines est exigée. Or, aucun versement n'est opéré à la caisse de la commune», a-t-il soulevé à titre d'exemple. Il ajoute que les délégués au maire collaborent avec les chefs de fokontany dans cette mission de contrôle et de mise en œuvre de nouvelles mesures.
Malgré tout, l'adjoint au maire, Serge Radert, n'occulte pas les obligations des actuels dirigeants de la Cua qui devraient se pencher sur le paiement des dettes antérieures. Selon lui, l'examen cas par cas de ces dettes est incontournable.
Les créanciers réglementaires devront être payés. «L'existence de ces dettes pourrait handicaper l'exécution du budget 2008», selon Serge Radert.


Encadré
A l'unanimité

Pour la première fois, les points de vue des conseillers municipaux issus du Tiako i Madagasikara (Tim) et du Tanora malaGasy Vonona (Tgv) se sont rapprochés.
Les 48 membres du conseil municipal présents à Mahamasina ont tous levé, hier, leurs mains pour approuver le budget de la Commune urbaine d'Antananarivo (Cua) pour l'année 2008.
Les Tim s'abstiennent de faire des critiques. Mamy Mamonjy Raharinavalona se montre ainsi satisfait de la procédure d'adoption du budget. Il affirme que les conseillers municipaux Tim ont pu largement participer aux discussions au sein de la commission.
«Nous avons présenté des recommandations, voire des rectifications.
Nos propositions ont en général été retenues», a-t-il exprimé après le vote à Mahamasina.
Lors de la dernière session spéciale concernant la désignation des chefs fokontany, les conseillers municipaux du Tim avaient claqué la porte. Ils n’ont pas participé à la prise de décision.

Fano Rakotondrazaka.

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