Vu sur Aminata le 03/11/07
APA – Antananarivo (Madagascar) Andry Rajoelina, un jeune opérateur économique de 37 ans, a annoncé à la presse malgache, samedi en fin de matinée, sa décision de se porter candidat à l’élection du maire de la capitale de Madagascar (Antananarivo), prévue le 12 décembre 2007.
Se défendant d’être le candidat de l’opposition, encore moins de militer dans un quelconque parti politique, il a déclaré être le candidat notamment des jeunes tananariviens qui représentent 65% de la population de la capitale malgache.
Surnommé ‘’Andry TGV’’, il a annoncé qu’il va offrir et utiliser son savoir-faire et ses compétences, acquis durant son cursus d’expert en communication et publicité, pour le bien-être de la population tananarivienne.
Son slogan : « Une nouvelle vision, tout à fait autre ! » et son défi : « Faire d’Antananarivo une capitale moderne ».
Dans son discours d’investiture, il a déjà esquissé les principaux points forts de son programme à savoir « éradiquer l’abus de pouvoir ; faire régner le respect mutuel ; tout faire pour que la jeunesse tananarivienne ait les compétences requises pour réaliser ses ambitions ».
Rajoelina s’engage aussi à offrir des cours gratuits pour tous les lycéens en classe d’examens, à œuvrer à la facilitation et à l’acquisition des permis de construire, à améliorer les transports publics et la fourniture d’eau dans les quartiers.
Andry Rajoelina a fait révolutionner le domaine de la communication et de la publicité en étant le premier malgache à installer de grands panneaux publicitaires (fixes et mobiles) à Antananarivo.
Il est d’ailleurs le grand patron d’une chaîne de télévision et de radio privée, dénommée « Viva », largement suivie dans la capitale malgache.
Néanmoins, il a toujours été la cible préférée du régime Ravalomanana qui n’a cessé de lui mettre des bâtons dans les roues.
Quoi qu’il en soit, Andry Rajoelina a été clair samedi : « Je me mets debout et n’ai pas peur ! J’exhorte la population tananarivienne à emboîter mes pas ! Andry TGV est lancé et il arrivera, quoi qu’il advienne, à bonne gare ! ».
La candidature de ce jeune, adulé dans la capitale malgache, rappelle l’ambiance politique qui a prévalu en 2000 lorsqu’un certain Marc Ravalomanana, jeune opérateur économique également, a osé se lever pour se porter candidat et ravir le poste de maire d’Antananarivo.
