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mardi 18 décembre 2007

Les chefs fokontany en fin de mandat

Vu sur Express de M/car le 18/12/07

Avec l’élection des nouveaux maires, se termine également le mandat des chefs fokontany à Antananarivo. Ils avaient été désignés avec le président de la délégation spéciale.
Les nouveaux chefs fokontany recevront-ils une formation comme leurs prédécesseurs ici à Iavoloha ?

La défaite de Hery Rafalimanana, président de la délégation spéciale de la capitale, aux élections municipales, influe sur le sort des chefs fokontany.

Alternance oblige. L'heure est au déménagement pour Hery Rafalimanana, président de la délégation spéciale de la commune urbaine d'Antananarivo, et les membres de son staff après son échec aux élections du 12 décembre. Toutefois, le changement ne se limite pas aux seuls hauts collaborateurs à Tsimbazaza, même les chefs fokontany sont concernés.
L'article 5 alinéa 4 du décret 2007/151 sur le Fokontany stipule que le mandat des membres des comités de fokontany expire avec l'élection d'un nouveau maire. Il prévoit la fin systématique de la mission des chefs fokontany en cas de non-reconduction du maire en fonction.
Dans tous les cas, hier, le chef d'un district d'Antananarivo-ville annonce le retrait volontaire de la plupart des chefs fokontany, à la suite de l'élection d'Andry Rajoelina à la tête de la municipalité. L'administrateur civil de carrière met en exergue la difficulté d'une collaboration entre ces responsables de base, en majorité affiliés au parti présidentiel Tiako i Madagasikara, et le nouveau premier magistrat de la ville. D'après lui, certains avaient même fermé leurs bureaux pour mener une campagne électorale en faveur du candidat du Tim.
Le fonctionnaire de l'administration révèle, en outre, que des chefs fokontany l'ont rencontré dans son bureau pour manifester leur position.
Chefs fokontany à élire
«La plupart ont exprimé leur volonté de se retirer, dit-il. Trois sont venus, ce jour, pour m'en faire part. Mais jusqu'à maintenant, aucune démission n'est déposée de manière formelle».
Cependant, selon lui, d'autres chefs de fokontany se déclarent prêts à continuer leur travail, si le nouveau maire leur accorde sa confiance.
De toute façon, le camp d'Andry Rajoelina a déjà évoqué, durant la propagande électorale, l'installation des chefs de fokontany légitimés par les habitants. «Ils seront élus par la population».
Une affirmation qui remet en cause la modalité de leur désignation. Les chefs de fokontany ont été nommés par les délégués au maire, suivant les dispositions qui découlent du statut particulier de la capitale. Par contre, dans les autres circonscriptions, le fokonolona avait proposé cinq noms, élus au cours d'une assemblée générale. Le maire avait par la suite sélectionné trois personnes sur la liste. Le dernier mot était revenu au chef du district qui avait désigné le chef du fokontany.
Interrogé sur son devenir, un chef de fokontany issu du Tim, dans le premier arrondissement, ne se positionne pas clairement. Il attend la décision du nouveau patron de la commune. «Je suis président du fokontany depuis plus de dix ans, confie-t-il sans commenter les détails du mode de désignation. Je me mets à la disposition de ma petite circonscription si le nouveau maire a besoin de moi».

Fano Rakotondrazaka.

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