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vendredi 11 janvier 2008

La stabilité politique menacée ?


Vu sur Tribune M/car le 09/01/08


La victoire du candidat de l’association « Tanora Gasy Vaovao » Andry Rajoelina lors des municipales du 3 décembre dernier, a suscité beaucoup de commentaires. Des observateurs s’interrogent si la défaite cuisante du candidat du parti présidentiel Hery Rafalimanana dans la capitale aura des impacts sur la gestion des affaires nationales. Quoi qu’il en soit, le bastion est tombé.
Les victoires écrasantes du TIM dans toutes les consultations populaires, depuis 2002 sont perçues comme une stabilité politique à Madagascar. En conséquence, l’opposition est ridiculisée et malmenée par le régime en place sous les regards de la communauté internationale et des bailleurs de fonds.
Après le débâcle de Didier Ratsiraka et son parti, l’Arema, en 2002, Ravalomanana et son équipe ont incarné la stabilité politique. Or, le score du parti présidentiel, depuis le référendum constitutionnel est aggravé par la défaite de Hery Rafalimanana. L’électorat tananarivien tourne le dos à son chouchou de 2002. La déception et la grogne gagnent du terrain. Personne ne croît plus aux discours et aux promesses des hommes du pouvoir. Pour l’instant, la population n’a pas encore l’intention de descendre dans les rues, mais elle a déjà lancé un signal fort en direction des dirigeants. La perte de confiance au sein des électeurs d’Antananarivo est un coup dur pour le régime Ravalomanana. Autrement dit, la stabilité politique est serieusement menacée. Toutes les décisions politiques n’ont plus une légitimité dans la capitale et dans d’autres grandes villes de Madagascar. Le phenomène TGV fera-t-il tâche d’huile dans d’autres régions ? La prochaine élection du conseil régional sera un test pour les deux camps. Certains électeurs ont déjà manifesté pour la création des sections « TGV » dans les autres villes en dehors d’Antananarivo. Reste à savoir si ce jeune maire de la capitale a déjà le gabarit de s’installer dans d’autres lieux. En face, les zélateurs du regime ne restent pas les bras croisés. Des affrontements politiques en vue !


Alphonse.N


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