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vendredi 16 mai 2008

La colère des vendeurs ambulants

Lu sur Tribune de Madagascar le 16/05/2008, par Franck Raj.

Un grand remue-ménage a secoué Analakely et ses alentours hier matin. Le cliché offre l’image poignante d’une exode un peu spéciale. Des hommes et des femmes portant des marchandises à bras-le-corps ou sur leurs têtes courent, allant d’un point à un autre pour esquiver le gigantesque coup de balai du camion bleu de la commune. Justement, le grand véhicule a pris la direction du boulevard qui mène vers Sicam (Analakely). « Il va entamer sa série de va-et-vient pour coincer les petits vendeurs et rafler leurs articles. Vous devez faire un petit tour à la Petite vitesse pour les voir faire la même besogne », lance un homme qui a l’air d’un ticketteur.

  • Quid des espaces pour les commerces ?

Après que la tempête se soit un peu calmée, nous abordons une jeune vendeuse. Tout en se dirigeant vers son point de vente initial, elle hurle de dépit et de colère. « Si l’autorité nous accorde des espaces pour que nous puissons faire notre commerce, il n’y a aucun problème. Mais les gens de la commune les ont touts offerts à leurs proches, et nous n’ avons plus que les trottoirs », lâche cette dernière, très émue. Dans une certaine mesure, il faut consentir qu’on a l’habitude de mener des actions d’assainissement d’envergure sans qu’il n’y ait aucune mesure d’accompagnement. Pourtant, ce genre de manège se répète inlassablement à Analakely à tel point qu’on a l’impression d’assister au jeu du chat et de la souris. Ce qui risque encore de perdurer. Mais le péril est en la demeure. « Comme eux, nous devons vivre et faire vivre nos familles », épilogue la jeune vendeuse.

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