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dimanche 9 décembre 2007

Municipales à Antananarivo


Vu sur Madagate.com le 12/11/07

Ce dossier n’a pas été rédigé pour faire plaisir à untel ou à dénigrer bêtement un autre. Il s’agit de recherches qui ont abouti à l’affligeant constat que, si les tenants du pouvoir et leur siglomanie personnelle changent, les pratiques pour s’accrocher à leur fauteuil demeurent les mêmes qu’au temps de la première république malgache. Certes, au nom de la souveraineté nationale, clamée, hypocritement déjà, pour user de tous les abus de pouvoir possible, les élections municipales d’Antananarivo seront une affaire malgacho-malgache. Mais si j’ai voulu les mondialiser c’est pour que les gens sachent ce qui s’est passé, se passe et va se produire tout autour du 12 décembre 2007. Et c’est aujourd’hui et maintenant qu’il faut alerter l’opinion publique internationale. Les regrets ne venant qu’après, mon combat à la Don Quichotte trouvera peut-être un groupe de pression, ici et ailleurs, pour faire cesser les ignominies. Qui sait ? En tout cas, les paroles s’envolent mais les écrits restent...

...Le Président Marc Ravalomanana qui a tout intérêt à réviser l'Histoire de Madagascar. On l'aime bien pour le moment mais à force de tirer la corde en voulant forcer les choses à faire que tout n'est que Tim, il risque de s'en mordre les doigts dès que le peuple aura trouvé un messie. Et croyez-en mon expérience et mon vécu mais lorsque le peuple bouge "dia tsy tana instony izy" (plus rien ne peut l'arrêter. Pour exemple, près d'une semestre de grève en 1991)

Durant la période de la Révolution socialiste sous Didier Ratsiraka et son parti AREMA (Avant-garde de la révolution malgache), tout n’a fait qu’empirer. En gros, tout le pays était sous la coupe réglée de l’AREMA qui avait totalement verrouillé tous les systèmes sociaux, économiques et politiques. La DGID, la police d’Etat , était la main armée de toutes contestations jugées anti-révolutionnaires, réfractaires à la Charte de la Révolution socialiste et du petit livre rouge. Il faut se rappeler qu’à la suite de l’assassinat du colonel Richard Ratsimandrava, en 1975, personne n’avait élu Didier Ratsiraka mais il a accédé au pouvoir à la suite d’un référendum très opportuniste au moment où les Malgaches étaient vraiment désemparés. On connaît la suite et même sa fin. Lorsque Marc Ravalomanana arriva sur la scène politique, après l’interlude du président Zafy Albert -qui stoppa une première fois la dictature de l’Amiral Ratsiraka en 1991-, mais qui a été trop facilement empêché par l’Assemblée nationale en 1995, tous les espoirs étaient permis pour que cette situation de mainmise électorale ne soit plus qu’un mauvais souvenir. Hélas, mille fois hélas. La Grande île a perdu six ans de son existence avec la réélection de Didier Ratsiraka avant que le peuple ne gronde vraiment sous la houlette d’un nouveau messie. Après avoir été élu maire d’Antananarivo en 1999, Marc Ravalomanana se porta candidat à l’élection présidentielle de décembre 2001. On connaît la suite et ce n’est pas le sujet ni le thème de ce dossier. Mais lentement et implacablement, Ravalomanana emboîta les mêmes stratégies que Dadabe Tsiranana doublées de celles de l’Amiral Ratsiraka. Mais cette fois-ci, c’est le FJKM qui supplante l’Eglise catholique et le Map (Madagascar action plan) fait actuellement office de petit livre rouge. Des excuses vers un autre pouvoir totalitaire déjà enclenché. Suite au toilettage de la Constitution à son avantage, à cause d’une population inconsciente car mal informée et ne sentant aucunement concernée, le pouvoir Ravalomanana et son parti TIM (« Tiako i Madagasikara » ou J’aime Madagascar) ont quasiment tous les pouvoirs. Dès maintenant, tous ceux qui ne sont pas TIM sont taxés d’anti-développements comme on était anti-révolutionnaires sous l’AREMA. Vu les antécédents négatifs liés à tout régime qui veut faire cavalier seul pour développer le pays, l’avenir proche de Madagascar n’est pas radieux car il ne faut jamais se fier aux apparences de rapports trop beaux pour être vraiment… réalistes. Il faut se rappeler une fois pour toute que Tsiranana, Ramanantsoa, Ratsimandrava, Ratsiraka,Zafy et Ravalomanana ont tous voulu développer le pays. Les cinq premiers ont tout raté parce qu’on n’impose pas impunément des idées loin des réalités du pays. Le président actuel devrait sérieusement revoir l’Histoire de Madagascar.

Mais pour en revenir à notre sujet, à propos des municipales de la ville d’Antananarivo, le Président Ravalomanana a nommé le Dg de Magro (filiale de Tiko) pour remplacer Patrick Ramiaramanana alors nommé Ministre de l’Energie en 2006, qui a eu le même parcours ayant aussi été PDS avant d’avoir été élu. Logiquement et dans l’esprit du peuple, c’est l’adjoint au maire qui aurait dû assurer les affaires courantes, en attendant les prochaines élections. Mais comme le TIM a tout bouclé, cette nomination est « légale ». Mais dans les faits, Hery Rafalimanana candidat du TIM aux élections municipales du 12 décembre 2007 à Antananarivo n’a pas été élu et n’a fait que poursuivre l’œuvre de son prédécesseur. En clamant à qui il veut qu’il faut le juger sur ses actions, il doit d’abord être honnête envers lui-même car c’est la tenue des Jeux des îles de l’océan Indien qui ont voulu tout cet embellissement de la Capitale en un temps record. Patrick Ramiaramana ou M. Edouard, son adjoint, auraient réalisé exactement les mêmes actions. Revers de toutes les médailles d’or raflées lors de ces jeux, le Comité doit toujours des milliards d’Ariary et son jeune Dg, Eric Rakotonarivo, homme de confiance de Marc Ravalomanana, semble s’être évaporé. Et, à ce sujet, le TIM ne pipe mot. Passons. Actuellement, pour la ville d’Antananarivo, il y a six candidats officiels. Hery Rafalimanana, candidat du TIM, Marc Ramiarinjatovo, maire d’Alasora, colline sacrée de l’Imerina, membre du TIM qui roule indépendant sous son association « Madagasikara Vaovao » (nouveau Madagascar), créé à l’occasion, Jonah Andrianarivo Andrianasolo, indépendant sous l’association « Zaikaben’ny Merina », Andry Rajoelina, Pd-g d’Injet et de la chaîne audiovisuelle Viva, ayant créé l’association TGV (« Tanora MalaGasy Vonona » ou Jeunes Malgaches prêts), Nasolo Valiavo Andriamiahaja alias le chroniqueur Vanf 'indépendant Vanf) et Malala savaron, une dame (Fi 3 qui prône l'amitié, l'amour et tout et tout). L’électorat aura donc un choix entre six tendances dont on saura les tenants et aboutissants respectifs durant la campagne électorale prévue débuter le 27 novembre 2007.

La démocratie selon TIM:
Tout irait bien dans le meilleur des mondes démocratiques si ce n’est que les pratiques héritées ou puisées chez le PSD d’il y a 47 ans avec celles de l’Etat policier AREMA n’émergent à nouveau. Dans les exemples qui suivent, je me refuse à utiliser le conditionnel car tout le monde est au courant mais personne, même pas les journaux de la place n’en parle. Ce qui est gravissime. Ici, c’est Andry TGV qui est la principale cible. En effet, même si tous se sont présentés pour gagner, ce jeune P-DG joue, actuellement, le même rôle que le pasteur Andriamanjato en son temps. Il a les moyens et des idées à appliquer d'après les solutions suggérées par les citadins. Il fait donc peur. Aussi, nous voici de retour dans les années 60 PSD.
Première action déshonorante pour les commanditaires : dans la nuit du mercredi 7 au jeudi 8 novembre 2007, des acrobates sont allé couper les câbles de transmission de l’antenne de Viva. Or, cette antenne se situe sur la colline du Fort Duchesne, en plein milieu d’un camp de gendarmerie. En cette période pré-électorale, il n’y a aucun hasard dans ce genre « d’incident ». Seconde action, très prisée déjà lors des dernières élections législatives, le déplacement de ruraux dans les quartiers les plus populeux pour s’y inscrire dans les listes électorales moyennant finance. Dans ce cas, qui débute en ce moment même, c’est tout le système de l’actuelle commune urbaine qui est complice. Avec le panel de candidats, il est certain que le nombre d’électeurs augmentera mais c’est maintenant et non après les élections qu’il faut tirer la sonnette d’alarme...

Voilà chers visiteurs, j’ai fait une partie de mon travail qui est d’informer, de vous informer sans parti pris. A Madagascar, la censure a été levée en 1989 par Didier Ratsiraka et elle a été renforcée par le président Zafy. La liberté d’expression et d’opinion est garantie par la Constitution. Mais la pratique est aux antipodes de la théorie. Quant à mon style de rédaction, je le veux… révolutionnaire. Après la révolution socialiste révolue et l’actuelle révolution verte qui s’amorce, il faut que vous vous souvenez de ce que j’écris, décris (du verbe décrire) et décries (du verbe décrier) depuis un quart de siècle. Merci de votre aimable attention.

Jeannot Ramambazafy

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