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jeudi 31 janvier 2008

La prise en charge des indigents tarde


Vu sur Express de M/car le 31/01/08

La ville d'Antananarivo a du mal à recaser ses familles défavorisées. L'ouverture du centre d'accueil “Bandy Akama” nécessite des mesures pérennes.


L'opération de ramassage des sans-abri de la capitale bat son plein dans les rues d'Antananarivo. Mais à Anosizato, au nouveau centre d'accueil dénommé « Bandy Akama », la pérennisation de leur prise en charge tarde. La commune urbaine d'Antananarivo, à travers son programme social au sein du bureau municipal d'hygiène (Bmh) sollicite l'intervention des organisations non gouvernementales (Ong) dans cette optique.
« Notre politique sociale consiste à nettoyer les rues de la capitale, à accueillir provisoirement les sans-abri et à les confier à des partenaires », souligne un responsable au sein du Bmh.

Ramassage
Les quelques Ongs qui ont répondu à l'appel de la commune urbaine d'Antananarivo essaient de procéder à un triage. Jusqu'à maintenant, l'Ong Accueil des sans-abri (Asa) n'a pu prendre en charge qu'une quinzaine de personnes pour sa procédure de réinsertion rurale. « La réinsertion, qui n'est pas toujours facile, doit se faire par étapes », souligne Léonce Wing Kong, directeur exécutif de l'Asa.
Les sans-abri ont du mal à quitter leur lieu d'occupation. L'opération de ramassage effectuée lundi soir vers 22h30 a réuni 96 sans logis qui dormaient sous les tunnels d'Ambanidia et d'Ambohidahy. L'opération s'est étendue jusqu'à Behoririka et Isotry où de nombreuses familles défavorisées vivent.
Pour le moment, le centre d'accueil « Bandy Akama » à Anosizato attend 120 personnes. « L'aspect orientation pour assurer le changement de comportement des 4-mis demeure un travail de longue haleine. C'est pourquoi, seule l'assistance des Ongs pourrait leur garantir un avenir meilleur », ajoute le responsable au sein du Bmh.

Fanja Saholiarisoa.

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