Vu sur Tribune M/car le 31/01/08
« Nous, conseillers TGV au sein du conseil municipal de la ville d’Antananarivo, suggérons en toute humilité qu’il y ait un représentant de la mairie au sein des Fokontany, comme c’est le cas au niveau des arrondissements » Telle a été la résolution prise par ces conseillers à l’issue de la session extraordinaire de cet organe qui s’est terminé hier. Dans le total respect de la loi en vigueur qui veut que ce soit le préfet de police qui désigne les chefs de fokontany, sur proposition du chef de district, ces conseillers en appelle à l’article 10 de ce décret. Article 10 qui stipule « qu’en tant que de besoin, les dispositions de ce décret seront complétées par voie d’arrêté ».
Par ailleurs, la présence d’un tel représentant, quel que soit le terme choisi pour le qualifier, serait bénéfique sinon nécessaire, pour la réalisation des stratégies ou autres programmes élaborés par la mairie dans le dessein de promouvoir le réel développement de la capitale. « Comment pourrait-on imaginer la bonne réalisation des décisions prises au niveau de la mairie de la part de personnes, en l’occurrence les chefs de fokontany qui ne sont pas sous ses ordres ? », a fait remarquer Ramarofidy Jeanel, le président du conseil municipal d ‘Antananarivo.
Vraie démocratie ?
Par ailleurs, les électeurs, que l’ont dit les vrais détenteurs du pouvoir au sein d’un régime démocratique, ont également déclaré par la voix des conseillers TGV qui sont descendus sur terrain depuis lundi, qu’ils ne veulent plus de « parachutage ». « Nous avons déjà été victimes du dysfonctionnement de tel procédé, un procédé qui foule au pied nos droits les plus élémentaires », se sont- ils plaints. « C’est pourquoi nous voulons que nos dirigeants soient des élus et non des personnes désignées ».
Quoi qu’il en soit, la résolution prise par ces conseillers sera transmise aux instances supérieures qui trancheront en dernier.
Randria.N
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