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vendredi 14 mars 2008

Les piqueteurs sous haute surveillance


Lu sur L'Express de Madagascar le 14/03/2008, par Noro Haingo Rakotoseheno.

La meilleure solution à l’assainissement des marchés serait la sanction des piqueteurs eux-mêmes. Ceux-ci sont chargés de la chasse aux marchands ambulants.

L’heure est à l’action. La répression des piqueteurs, chargés de traquer les marchands irréguliers, serait la meilleure stratégie pour rendre effectif l’assainissement des marchés. Telle est la mesure que le régisseur du marché Pochard, Constantin Randriamiandrisoa, va appliquer dorénavant.
« Je connais toutes les pratiques illicites des piqueteurs. Je suis prêt à agir », souligne-t-il. Il a, sous sa directive, huit piqueteurs censés intervenir dans l’enceinte de Pochard. Ils doivent inspecter la devanture de l’hôtel Plazza, jusqu’au stade Malacam ainsi que la façade du building Ramaroson.

Pas de renvoi
En gérant les marchés depuis des années, quelques administrateurs se sont rendus compte que les piqueteurs ont monté tout un réseau. Comme le droit de place sur les trottoirs, par exemple. « Si un marchand arrive à occuper tous les jours le même emplacement c’est que quelqu’un lui en a donné le droit », révèle un des régisseurs de marché à Antananarivo. « La seule solution est de démanteler ce réseau en sanctionnant à la fois le marchand illicite et le piqueteur qui est chargé de l’emplacement, selon la loi communale », mentionne Constantin Randriamiandrisoa.
Le dirigeant du marché municipal d’Analakely, Augustin Randrianarison, est de cet avis. Comme sanction, la mutation des piqueteurs dans un autre domaine pourrait être une possibilité ainsi que la demande d’explication à l’endroit de ces employés. Le renvoi du personnel incompétent ne figure pas encore dans les sanctions applicables, jusqu’ici.
« Nous tenons compte de la condition sociale de ces piqueteurs. Ce serait inhumain de les laisser à la rue sans rien. La plupart de mes trente-quatre employés sont aussi des bénévoles », explique Augustin Randrianarisoa.

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