Comité de soutien

Associons nos forces et nos idées pour Andry TGV.
Parce que votre soutien compte, nous vous invitons à envoyer vos mails à TGV Europe, à l'adresse :

tgve@tgve.eu

jeudi 17 avril 2008

Cité universitaire ; Arrestation reportée

Lu sur Tribune de Madagascar le 17/03/2008, par Manjaka Hery.

Contrairement à ce qui a été dit par les étudiants, aucune arrestation n’a eu lieu hier à Ambohitsaina. Les étudiants auteurs de prise d’otages du lundi n’ont fait l’objet d’aucune arrestation hier. Au contraire, ils ont pu se réunir librement à la cité universitaire Ankatso II près du bureau du Croua durant la matinée. Puis, ils ont circulé librement au sein du campus universitaire sans être inquiétés. La gendarmerie n’a encore prévu aucune arrestation, sans occulter totalement une telle issue. Le soir du mardi, une convocation a été adressée à l’endroit de Dominique Itendriaolibe et consorts à leurs logements respectifs à la cité universitaire. Cette missive leur fait savoir une plainte à leur rencontre. Elle les invite aussi à venir à la brigade de recherche de la gendarmerie de Fiadanana . Mais les destinataires de la convocation refusent d’obtempérer. Ils avancent que personne ne porte les noms des destinataires inscrits sur la convocation. Quant à la gendarmerie de Fiadanana, elle attend ses invités « pour une audition ».

  • Franchise universitaire

Pour leur part, les étudiants narguent les autorités. Lesquelles donnent l’impression de tergiverser. En effet, D. Itendriaolibe avance que "la franchise universitaire est déjà levée depuis l’époque de Pascal Rakotobe". Une manière de dire que la ZP peut les arrêter à tout moment si elle en a le courage même dans le campus universitaire. Ce volet n’a pu être recoupé auprès de la présidence de l’université car les responsables ont été évasifs. Pour Jean Eric Rakotoarisoa, le seul qui s’est exprimé : « La franchise universitaire comprend la liberté de circulation, d’expression, et la liberté de circulation des personnes ». Les barrages érigés à l’entrée du campus à chaque manifestation estudiantine constituent une atteinte à cette franchise universitaire. « Les étudiants bafouent eux-mêmes leur droit », interpelle Jean Eric Rakotoarisoa.

Aucun commentaire: